AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Tara Conklin (24)


L'amour de votre vie est toujours celui que vous avez trahi le plus. L'amour qui vous définit est celui auquel vous avez un jour tourné le dos.
Commenter  J’apprécie          120
Les poèmes les plus remarquables, qui font de chacun d'entre nous un poète, ne sont autres que les récits dans lesquels nous nous livrons. Ces récits naissent de notre expérience familiale, de la lignée dont nous sommes issues, de nos amis, de l'amour, de la haine, de nos lectures passées, de ce que nous avons vu, de ce dont nous avons été le témoin. Désir et regret, maladie, fractures et cœurs brisés, réussites, argent gagné ou perdu, interprétation des lignes de la main, visions...Ces récits, nous les racontons jusqu'à y croire pour de bon, jusqu'à croire en nous-mêmes. Rien ne saurait égaler leur puissance.
Commenter  J’apprécie          100
Être mère et chercher chaque jour à s'améliorer...Cela n'avait aucun sens, car un jour, plus tôt qu'on ne l'imaginait, l'enfant acquérait son autonomie, il devenait un être indépendant, à même de prendre seul des décisions. Cet enfant ne se rappellerait pas forcément les déguisements d’ Halloween que sa mère avait confectionnés pour lui pendant six ans. Ou bien il s'en souviendrait, mais peut-être lui en voudrait-il de ne pas lui avoir acheté plutôt un costume tel qu'on en trouvait dans les magasins. Tels que tous ses amis en exhibaient.

Peu importait qu'une mère multiplie les efforts pour exceller dans son domaine ; un jour venait où ses enfants s'éloignaient d'elle pour pénétrer seuls dans le vaste monde.
Commenter  J’apprécie          82
Nous croyons en l’amour parce que nous voulons y croire. Parce que, franchement, qu’y a -t’il d’autre en ce bas monde, parmi toutes nos glorieuses folies, nos désirs, nos faiblesses et nos trébuchements? La magie, l’espoir, la splendide idée que nous nous en faisons. Car, lorsque les lumières s’éteignent et que nous nous retrouvons assis dans le noir, que cherchent alors nos doigts? Vers qui nous tendons les bras?
Commenter  J’apprécie          80
Se déliter, c'est laisser quelque chose se détricoter, se déconnecter, se désagréger.
Commenter  J’apprécie          50
S'il y a une leçon que je voudrais que tu retiennes, un grain de sagesse que je pourrais t'inculquer, à la fin de ma vie, c'est ceci : laisse-toi guider par ton coeur ; ne crains rien, car tu le regretteras si tu laisses la raison, la logique et la peur être tes repères.
Commenter  J’apprécie          40
Reine songeait toujours à elles telles qu'elles étaient durant la Grande Parenthèse : petites et vulnérables. Les cauchemars de Caroljne. Et Fiona qui se claquemurait dans un monde imaginaire en compagnie de ses livres, de ses carnets et de ces étranges listes de mots. Pendant toute cette période, Reine avait craint de les décevoir, redouté qu'au vu des circonstances, des dégâts irréversibles soient commis. Mais ses sœurs étaient devenues des femmes, et elle sentait désormais leur force partout autour d'elle. Reine pouvait se reposer sur elles, et ce jour-là, enfin, elle s'autorisa à le faire.
Commenter  J’apprécie          30
Il me toisa avec une exagération théâtrale. Rien de flatteur cependant. Il m'évaluait, comme il l'aurait fait d'un morceau de bois dont il aurait prévu de faire un poteau pour sa clôture. Étais-je assez solide ? Aurais-je besoin de deux couches de peinture ou de trois ?
Commenter  J’apprécie          30
Au printemps de 198, notre père mourut. Il s'appelait Ellis Avery Skinner, il avait trente-quatre ans, une calvitie en forme de petit losange à l'arrière du crâne, qu'il dissimulait chaque matin au moyen de quelques mèches pleines d'optimisme.
Commenter  J’apprécie          30
À Bexley, Connecticut, les gens étaient ainsi faits. Des habitants de la Nouvelle-Angleterre appartenant à la classe laborieuse et tous empoissés de morale puritaine. Ils exhibaient des ongles sales, mais leur âme était pure. À la mort de notre père, c'en fut fini des commérages. Lle veuvage l'emporta sur les soupçons d'infidélité. Noni devint infaillible, intouchable.
Commenter  J’apprécie          30
Je me rappelle ces détails avec précision. Certains jours nous accompagnent ainsi notre vie durant, sans jamais rien perdre de leur intensité. Une existence parallèle. Dont vous souhaiteriez plus que tout avoir pu changer le cours.
Commenter  J’apprécie          20
Jonathan ne savait rien d'elle, il ignorait tout du décès de son père, il ignorait qu'elle avait un petit frère, dont il lui semblait parfois qu'elle avait contribué plus que leur mère à son éducation. Jonathan ne savait pas davantage que ce petit garçon était devenu un homme, dont tout laissait à penser qu'il vivait heureux et comblé, mais qui, en réalité, promenait au fond de lui un vide immense...
Commenter  J’apprécie          20
Caroline hésitait. Nous avions toujours respecté les avis de Reine sur les sujets d‘importance. Non que Caroline la jugeât infaillible, mais du moins l’estimait-elle moins faillible que nous.
Commenter  J’apprécie          20
Le passé importait peu, du moment qu’on en mesurait la portée. Dès lors, on ne risquait plus de retomber dans les mêmes ornières.
Commenter  J’apprécie          20
Noni croyait si fort aux leçons issues de son expérience qu’elle n’était pas en mesure d’imaginer un scénario face auquel ces enseignements resteraient inefficaces.
Commenter  J’apprécie          20
- Nous nous sommes mariés ! lança-t-elle, et elle battit des mains comme une petite fille.
Ses paroles tombèrent sans bruit, à la façon d’un nuage, au beau milieu de notre cercle, et, pendant un moment, nous restâmes la bouche cousue, sidérés. Un corbeau croassa dans la rue déserte. Quelque part, le moteur d’une tondeuse démarra avec un vrombissement perplexe. Caroline avait dix-neuf ans.
Commenter  J’apprécie          22
C'est ainsi que cela se produisit : nous pardonnâmes à notre mère. Nous lui pardonnâmes, non parce que nous n'avions qu'elle au monde, même si cela était vrai, mais parce que nous la possédions tous les quatre en commun.Elle nous appartenait, en sorte que si l'un d'entre nous lui avait refusé son pardon, les autres auraient dû en faire autant. Nous ne voulions, ni les uns ni les autres, endosser cette lourde responsabilité. Aucun de nous n'aurait supporté de priver les trois autres de Noni, une fois encore.
Commenter  J’apprécie          20
En règle générale, j'aimais mieux vivre dans l'univers que je m'étais inventé plutôt que dans le monde réel.
Commenter  J’apprécie          20
Les feux rubis de l'autobus clignotaient dans la nuit tôt tombée.L'on était au début du mois de novembre, une semaine après Halloween. Des feuilles mortes aux tons ternis par l'humidité jonchaient les trottoirs, obturaient les grilles de bouches d'égout. Dans les arbres dénudés, les nids désertés ressemblaient à des caillots obstruant les veines des branches.
Commenter  J’apprécie          10
En ces temps troublés, les histoires revêtent une grande importance. Dans un sens, elle représentent notre unique moyen d'envisager l'avenir.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Tara Conklin (144)Voir plus

Quiz Voir plus

Mémoire et souvenirs dans les titres

Complétez le titre du roman d'Edmonde Charles-Roux qui a obtenu le Prix Goncourt en 1966 : Oublier ...

Florence
Palerme
Venise
Naples

10 questions
220 lecteurs ont répondu
Thèmes : mémoire , souvenirs , oubliCréer un quiz sur cet auteur

{* *}