Pour beaucoup, écouter de la musique sur un ordinateur, un iPod ou un téléphone, reste un crime. A moins de posséder une station d'écoute de qualité dans son salon. Les constructeurs travaillent à cette amélioration. la seule certitude: le lien affectif qu'on peut tisser avec un disque vinyle ou CD et sa pochette ne pourra jamais se faire avec une clé USB.
PAPAOUTAI : A la recherche du père s'ajoute cette interrogation sur le rôle et la responsabilité d'être père. Un thème qu'il développera dans "multitude" une fois lui-même père d'un petit garçon. Il y revient dès à présent dans "formidable" l'histoire d'un homme saoul, plaqué par sa copine formidable, se sentant dès lors fort minable. Une fois de plus, cette chanson contient beaucoup de thèmes : la difficulté d'être en couple, l'infidélité, la paternité, la peur de vieillir .....et à nouveau des mots qui font mal, comme dans "bâtard". Toujours cette interrogation sur qui on est, d'où on vient....et de façon latente, une souffrance.
Little Richard-le héros de mon enfance-a les mains baladeuses au moment de la traditionnelle photo-souvenir, mais quel homme, celui qu'on a surnommé "la queen du rock'n'roll". Être gay et noir, dans les années 50, cela n'a pas dû être de la tarte.
Comme si sa disparition prématurée avait révélé l'homme et l'artiste. Sa mort, on l'a vu, a suscité un véritable séisme en Belgique francophone. Celui qui était là, parmi nous, depuis si longtemps qu'on n'y faisait même plus attention, qu'on blessait sans doute sans même s'en rendre compte, nous a manqué du jour au lendemain.De son vivant, il faisait partie de notre vie, souvent à notre insu. Mort, il a rejoint nos rêves.
La musique n'est rien d'autre qu'un compagnon de vie. Une nourriture de l'âme pour certains, une béquille pour d'autres, ou alors juste un rayon de soleil, un moment de bonheur.
Il y a dans les yeux d'Aurore
A l'encre des années
Ecrite sur un livre d'or
Toute une histoire qui brille
( Aurore, 1992)
Si quelques belles capricieuses ont nourri les précédents chapitres, les hommes, parfois, ne sont pas moins des divas. Ainsi, en 1991, la star du moment n'est autre que MC Hammer ( I can't touch this), aujourd'hui oublié.[...]
A Forest, le dimanche 21 avril, il nous refera le coup de l'interview accordé en dernière minute, sans prévenir. J'accepte de mettre un terme prématuré à ma sieste consécutive à un barbecue campagnard et me rapatrie fissa à Bruxelles avant d'apprendre, dans les coulisses de Forest National, que Mister Hammer n'a finalement plus que cinq minutes à me consacrer. S'étonnant de ne pas me voir enregistrer l'entretien, il l'interrompt, appelle l'attachée de presse qui ne peut, déconfite, que lui traduire ma réponse: pour ce qu'il a à me dire en si peu de temps, ma mémoire suffit.
Avec le Live Aid, c'est tout le monde du rock et de la pop qui se transforme. Il est accepté à la cour des rois et des princes, il est boosté par MTV, il donne une belle image des rockeurs autrefois sulfureux et rebelles. Le rock, dorénavant, plaît et rassure. Finies les années punks ! Les années Wall Streets sont en marche. Le Live Aid dope à sa façon le CD et, avec le philanthropisme comme argument, il permet surtout à tout un chacun de faire des affaires. Bienvenue dans le monde lisse et glamour du show-business.
Montréal est en perpétuelle mutation, investissant beaucoup d'argent pour améliorer et embellir la ville. Mariage de New York et Paris, Montréal est à la fois cool et bohème.