Thomas Andrew

Alors que l'Exposition Universelle de Paris est imminente, nous suivons un duo d'enquêteurs un peu singulier : Louise et Paul, tous deux enquêteurs à l'I.S.F. qui s'occupe d'affaires surnaturelles. Les voilà occupés à résoudre un mystère bien singulier : un vampire assassine des jeunes files mais parvient surtout à leur voler leurs âmes.



J'ai bien aimé l'idée du tandem et surtout le fait que pas une once de romance ne peut naître en eux. Le nombre de créatures surnaturelles laissent beaucoup de possibilités. Cependant, j'ai ressenti quelques déceptions qui me sont très personnelles et qui, je pense, peuvent être différentes chez un autre lecteur.

Premièrement, j'aurais voulu un contexte un peu plus fourni. On est au XIXe s, on nous le rappelle par quelques allusions ici ou là mais cela reste très superficiel pour moi. Le langage m'a semblé également très anachronique.

Deuxièmement, je trouve qu'il y a une surreprésentation du sexe. Alors pas forcément des scènes explicites. Mais on enchaîne allusion sur allusion. Certes, l'une des protagonistes est succube mais tout de même, à force ça a fini par me lasser.



La fin laisse présager d'autres aventures pour nos protagonistes. Ayant lu ce titre sans apprécier plus que cela je vais passer mon chemin pour les tomes suivants.

Julien, directeur marketing dans une agence de pub parisienne, très coincé, rigide, froid, intransigeant, snobinard, une vie réglée et organisée, un mariage prévu d'ici quelques semaines avec une poupée ukrainienne, bref, ... un personnage somme toute plutôt antipathique.



Damien, après des études plutôt brillantes de droit (pour contrarier ses parents, bourgeois bordelais), arrive sur Paris après un coming-out un peu tonitruant. Sans job, sans argent, sans stress, il squatte chez son cousin (qui l'héberge, se sentant vaguement responsable de son coming-out) et passe ses nuits à enchainer les coups d'un soir, à écumer les bars avec son pote Cyril, drôle, chaleureux, décomplexé, bien dans sa peau, bref, un tire-au-flanc somme toute plutôt sympathique.



Quand Julien et Damien se voient, par un concours de circonstance, contraints de bosser ensemble, on sait déjà que ça va faire des étincelles. Surtout dans cette agence où tout le personnel est complètement frappadingue. Mais les deux hommes n'ont pas le choix et vont finir peu à peu par s'apprécier.



Une ambiance très parisienne, des marques et des références qui me parlent (rhaaaa Supernatural et Jensen Ackles...), un road trip dans les alpes, de l'humour, une ambiance bien barrée... mais, la mayonnaise n'a pas pris.



La plume de l'auteur est plutôt agréable, à part les coquilles par-ci par-là et la façon de désigner ses personnages par "le bohème", "le directeur marketing"... que j'ai trouvé plutôt lourdingue (la répétition...), quoique les protagonistes aussi en fait. Si le côté laxiste de Damien m'a fait marrer, puis agacée, j'ai trouvé qu'il était finalement assez touchant quand il prend conscience de ses sentiments. Par contre, l'attirance de Julien m'a semblé arriver de nulle part, passant du "je peux pas le supporter" à "j'ai envie de le culbuter", je n'ai pas réussi à adhérer à leur histoire.



Bref une lecture distrayante mais des personnages trop caricaturaux et un humour un peu trop lourdingue pour que je sois embarquée. Même si elle est facile, je ne suis pas le "coeur de cible" de ce roman...

Situé dans la même agence de pub que Coeur de cible, cette nouvelle met en avant Léo, le comptable un peu coincé, qui se retrouve à devoir organiser en 3 jours une fête de Noël pour l'entreprise. Refusant l'aide que lui propose l'un des assistants marketing, le beau Lukas, il va se retrouver dans une situation plus que tarabiscotée, où son emploi est en jeu. Mais miracle de Noel oblige...



Dans la continuation du roman principal, nous retrouvons le personnel complètement déjanté de CDA dans une situation complètement invraisemblable, même avec beaucoup de bonne volonté pour moi.



Les deux standardistes (que personne ne voit jamais bosser d'ailleurs...) qui sabotent toute une soirée, n'hésitant pas à droguer leurs collègues pour cela, et dont le poste n'est absolument pas remis en question. Le brave comptable, certes un peu coincé et pas très rock'n roll, mais qui tente de faire du bon boulot sous la menace de perdre son job si un truc foire.



J'essaierais toutefois d'autres romans de l'auteur, dans un autre style, pour savoir si c'est cette série déjantée qui ne passe pas...

Les idées sont assez originales pour un roman policier. L’auteur mêle bien l’univers réaliste et le côté plus fantastique. Au final c’est un assez bon mélange.



L’enquête policière est par contre un peu trop mise de côté. Il y a des rappels évidemment mais Thomas Andrew se concentre davantage sur le côté fantastique et les créatures surnaturelles que sur les meurtres et les différentes enquêtes. Je pense qu’il aurait fallu trouver le bon équilibre pour ne pas laisser de côté l’un ou l’autre…



Si les idées sont originales j’ai par contre trouvé dommage que l’auteur oublie les gens « normaux ». Au final c’est comme si les humains n’existaient pas ou n’étaient pas au courant de l’existence des créatures… Personnellement je ne pense pas que ça se passerait comme cela , si facilement, dans la vie de tous les jours. Au bout d’un moment tout se saurait et dans cette histoire c’est comme si deux mondes ne pouvaient pas se croiser alors qu’ils vivent ensemble.



En ce qui concerne les descriptions, elles sont parfois un peu sommaires ! J’aurais vraiment voulu que l’auteur approfondisse certaines scènes et ajoute des détails, pour nous plonger vraiment dans son univers… Dans l’histoire j’ai parfois eu l’impression d’assister à un défilé de créatures sans forcément arriver à bien me les imaginer.

Pour ce qui est des lieux, le roman se déroule à New York. Je pensais vraiment voyager dans cette ville que je ne connais pas. Malheureusement cela n’a pas été le cas. A part quelques lieux célèbres l’auteur ne m’a pas fait voyager et je suis restée bien installée chez moi… J’aurais vraiment apprécié découvrir l’atmosphère, la culture et les habitants de cette ville si connue.



Les chapitres ne sont ni trop longs ni trop courts.

L’auteur écrit d’un point de vue interne, ce qui est une bonne idée. Par contre les changements se font parfois d’un paragraphe à l’autre sans avertissement. J’avoue que parfois je ne savais plus de qui parlait l’auteur. Je pense sincèrement qu’il aurait fallu garder un unique point de vue ou alors avertir clairement les changements.

Le style de Thomas Andrew est fluide et agréable à lire. Le roman se lire assez rapidement.



La fin donne envie de découvrir le deuxième tome. J’ai par contre un peu peur que l’auteur se répète étant donné qu’il se passe déjà pas mal de choses dans ce premier tome…

En résumé, si vous aimez les enquêtes policières, les fantômes et autres créatures fantastiques et les romans en plusieurs tomes alors ce livre est fait pour vous !
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Jim et Dylan ont quitté Boston suite à des événements impliquant la magie et quelques cadavres pour se fixer dans une petite ville où Jim, sorcier émérite, abandonnerait sa carrière de flic pour la profession de libraire et Dylan, loup-garou ex soldat d'élite maladroit, reprendrait son métier d'antiquaire. Tout cela n'est encore qu'à l'état de projet lorsque Jim apprend qu'il hérite d'une tante qu'il ne connait pas.

Notre couple se rend donc à New Avallon, petite ville charmante de 16 000 âmes qui semble figée dans le XXème siècle, peuplée uniquement d'êtres magiques et protégée des humains par un sort de dissimulation.

À peine arrivés, alors qu'ils se sustentaient afin de combler une petite faim de Dylan, il sont rejoint par un avoué qui disparait foudroyé, ne laissant qu'une flaque graisseuse qui coupe l'appétit des convives (sauf celui de Dylan qui en profite pour engloutir tous les restes). Ce ne sera que le premier des cadavres qui commencent à s'empiler pendant que nos héros s'installent tranquillement dans le manoir et la boutique d'antiquités légués par la tante Ursula …





Un polar dans une atmosphère de magie où foisonnent elfes de toutes couleurs, garous en tous genres et êtres surnaturels divers, l'auteur distille à pleines louches un humour qui manque de subtilité, comme les personnages et l'intrigue, Jim ne peut résister à la curiosité et se lance dans l'enquête, mais malgré les allusions, n'est pas Poirot qui veut …

Les chapitres alternent entre les deux personnages, mais parfois les dialogues sont assez confus et il est difficile de déterminer qui dit quoi, les allusions aux séries ou vedettes populaires tombent parfois à plat, un garou maladroit qui craint l'eau et ne pense qu'à manger, ça va un moment mais ça lasse assez vite …





Un livre qui se lit facilement mais sans grande originalité et qui manque de nerf au profit de platitudes à répétition, l'auteur nous avait habitué à mieux, ce livre ne m'a pas accroché mais nul doute qu'il comblera d'autres lecteurs …

Si vous cherchez une histoire différente des habituelles romances pleines de guirlandes, de neige et de chocolat chaud, ce conte de Noël un peu déjanté peut vous plaire.

Le roman est court, presque une “nouvelle” par le format, et l'écriture assez tonique accentue l'effet de rapidité, c'est donc vite lu.



S vous vouliez une romance de Noël, vous risquez d’être bien déçue.

L'humour est un peu lourd à mon avis et il n'y a aucune émotion. Ce n’est pas une romance, même s’il y a un fiancé dans l’histoire, et l’ambiance de Noël est totalement absente, même avec deux Pères Noël.

Thomas Andrew s'amuse à faire une parodie des romances de Noël Hallmark qu'on retrouve sur de nombreuses chaînes de télé depuis deux mois. Dans cet opus, Jim qui déteste Noël et Dylan qui l'adore se retrouvent à Evergreen, ville où Ally et Ryan doivent sceller leur amour naissant par un baiser après avoir remporté la victoire au concours de tartes de noix de pécan. Problème : New Avallon et Evergreen ont fusionné et s'il ne peut pas y avoir de mort dans une romance de Noël, comment expliquer les tentatives de meurtre sur Alice? Surtout que Gloria la mère haïe de Jim est bien présente et est anormalement bienveillante dans cette histoire.

Une romance de Noël décalée et amusante, d'autant plus que l'aspect romance n'est vraiment qu'un décor : la lectrice que je suis se fiche bien pas mal d'Ally et Ryan et s'est demandée "qui va craquer le premier et ficher le feu/ détruire/ dévorer cette ville en premier : Dylan ou Jim?"

J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome. Drek est toujours aussi attachant de même que son acolyte Tony.Contente également d'avoir retrouvé l'humour et les références littéraires de Thomas Andrew. Mon seul regret concerne l'éditeur car j'avais une préférence pour les éditions "J'ai lu" mais ça ne change rien à l'histoire et à la couverture qui est magnifique.

J'ai découvert ce roman presque par hasard, et c'était exactement ce dont j'avais besoin à ce moment-là : des personnages attachants, un univers intriguant, un mystère prenant, et surtout beaucoup beaucoup d'humour (avec une mention spéciale aux nombreuses références pop culture)! J'ai hâte d'en apprendre davantage sur nos deux héros, et surtout de voir leur relation évoluer encore davantage!

Le résumé donne envie de découvrir cette histoire. J’ai passé un bon moment en lisant cette lecture. Je me suis très vite attaché à Drek, c’est un personnage qui m’a surprise, j’ai adoré sa personnalité. Je trouve que ce personnage change de ce qu’on voit dans les autres romans. J’ai adoré sortir de ma zone de confort en lisant cette romance Urban Fantasy. Au début, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, mais après quelques chapitres, j’ai été captivé par cette romance. Après, j’ai eu l’impression que les pages tournaient toutes seules. L’intrigue est bien menée. C’est une histoire pleine de suspense , riche en rebondissements, plein d’humour et de surprise, j’ai bien aimé le coté enquête de cette histoire. J’ai bien aimé retrouver la plume de l’auteur que j'avais déjà eu l’occasion de découvrir. Je ne suis pas ennuyé du début jusqu’à la fin de ma lecture. J’ai apprécié l’ambiance de Cupidon Mortel: Drek Carter #1 et l’univers. Il me tarde que le tome 2 sorte. Ce fut une bonne découverte. 

A la sortie du livre, j’avais lu une publication sur facebook de Cassandra O’Donnell qui conseillait très fortement de lire ce livre. J’ignorais qu’elle était proche de Thomas Andrew, qui n’aura d’ailleurs su résister à lui faire un clin d’oeil dans son 1er tome. J’adore.



Bref passons aux choses sérieuses.



Tout d’abord, il faut relever qu’en urban fantasy, ce sont principalement des femmes qui écrivent. Ce livre est donc différent rien qu’à ce niveau. C’est plus masculin, avec d’autres éléments mis en avant que lorsque c’est une femme qui écrit. Attention, je ne juge pas, c’est simplement une constatation. J’ai vraiment ressenti cette différence d’écriture et j’ai trouvé que c’était très agréable. Pas mieux ni moins bon, mais agréable.



On suit donc Drek, un ancien futur policier 😉 devenu médecin légiste suite à une blessure par arme à feu. Il forme un duo très complice avec son meilleur ami Tony, qui enquête. Ils sont tous deux célibataires, aimant bien sortir, doué pour séduire, moins pour garder ces dames auprès d’eux.



Enfin, ça, vous le découvrirez bien assez vite en lisant le livre. Tout comme vous découvrirez ce qui est arrivé à Drek, pour qu’il se transforme en Casper 2.0. Un Casper pas tellement content de son sort. Heureusement, une rencontre va rendre son quotidien rempli d’errance solitaire en enquête policière sur un mystérieux arracheur de coeur. Je vous avais dit qu’il était mort un 14 février? Bref…



Cupidon mortel, c’est un livre très sympa, avec un personnage principal auquel on s’attache tout de suite, beaucoup d’humour, des clins d’œil très très sympathique à droite et à gauche, des rencontres avec des créatures à poils, à dents ou à griffes assez… intéressantes et enfin, une petite enquête qui se laisse suivre avec plaisir. De quoi passer un excellent moment.



J’ajouterai qu’après avoir pu une nouvelle fois rencontrer l’auteur (oui oui aux Imaginales, encore ces Imaginales 😉 ), je peux dire qu’il est très sympa (c’est mon mot clé pour cet article, vous l’aurez compris) et que je me réjouis de poursuivre avec le tome 2 et de peut-être le revoir l’année prochaine.



Voilà voilà, lisez maintenant!
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J'ai retrouvé avec plaisir notre demi-fantôme Drek Carter dans ses aventures d'ectoplasmes en mal d'amour et d'émotions.

Après le fin tragique de sa précédente relation avec Betty, le fae des bois qui a tenté de le tuer lors d'un accouplement, Drek décide de laisser un peu décanter les choses.

De plus, il doit encore peaufiner ce nouveau pouvoir qui lui permet de redevenir mortel à loisir. outre quelques vibrations intempestives et des changements de situation parfois impromptues lors de grandes émotions, il ne s'en sort pas trop mal.

De son côté son meilleur ami et colocataire Tony, lieutenant à la police de New York, et accessoirement Charpas débutant, a mui aussi du mal à gérer ses nouveaux pouvoirs. Cela donne parfois une belle paire de bras cassés aux situations cocasses et pleine d'humour.

Car l'auteur n'en manque pas ... d'humour, surtout lorsqu'au détour d'un passage vous croisez un ... dindon-garou !!

J'ai du, je l'avoue me retenir de pouffer toute seule, lorsque j'ai lu ce passage. Mais un sourire a longtemps étiré mes lèvres à me retenir.



Cette fois encore Drek va aider Tony lors de ses enquêtes.

Ils n'en suivront pas une mes deux assez surprenantes pour leur occuper l'esprit et le temps et envoyer Drek en sous-marin dans une école prisée.

Là encore beaucoup de personnages intéressants vont traverser la route de notre ami. J'ai beaucoup apprécié Purple mais aussi Veronica la prof un peu foldingue et surtout hyper active et gourmande.

C'est encore un tome qui m'a tenu en haleine tout en me délassant par la plume fluide et agréable de l'auteur et sa propension à caser de l'humour au bon moment et sur des sujets parfois incongrus.

Un vrai moment lecture détente que je vous conseille.

un policier fantastique un poil décalé par son humour et ses personnages surnaturels qui mérite le détour.

Drek, médecin légiste de son état, se retrouve, par malheur, décédé le soir de la saint Valentin.

Mais là n'est pas la fin de son histoire et plutôt le commencement car il s'avère qu'il est toujours parmi nous... en fantôme.

Après des mois d'errance et de désespoir, il a la surprise de constater en peu de temps que :

1- certains humains peuvent le voir

2- il n'est pas la seule créature surnaturelle à coexister dans le coin

C'est ainsi qu'il va se retrouver à enquêter sur les décès survenus dans sa ville depuis peu en compagnie d'un magicien de sa connaissance.

Leur enquête va les mener à découvrir , surtout pour lui d'ailleurs, de nouveaux horizons mais aussi que sa mort n'était pas si accidentelle que cela.

C'est un très bo roman fantastique et policier que je recommande, je me suis régalée à le lire et j'ai hâte de pouvoir suivre les prochaines aventures de Drek et ses amis.

Phoebus Mortel est une romance M/M, axée sur le personnage de Glen Landsbury, jeune homme de bonne famille qui vient d'entrer à Harvard.

N'ayant pas aimé le premier tome de Drek Carter (pour cause de héros aussi misogyne que bourrin), j'ai néanmoins tenté la lecture du spin off en me disant qu'un autre personnage me serait peut-être plus sympathique. Et puis on me promettait une belle histoire d'amour et de l'humour… Depuis le temps, je devrais savoir que les promesses de certains auteurs sont aussi fiables que celles des candidats à la présidentielle.

En ce qui concerne le capital sympathie du personnage, là aussi faudra faire avec. Vous vous souvenez des bijoux fantaisie qui changeaient de couleur selon la température du corps ? Eh bien, la personnalité de Glen, c'est un peu pareil… Quand le vent souffle, il tourne la tête. Il fait preuve de la même constance dans ses amours, notamment quand il s'excuse d'avoir trop longtemps pleuré son soi-disant grand amour ou qu'il est attiré par tous les mecs qui passent alors que la seconde d'avant il se morfondait encore, mais à propos de son séduisant colocataire cette fois. Et comme dans toute romance (ça devient de plus en plus lassant) Glen est irrésistible. S'il y a un gay dans le périmètre, il est pour lui. Qu'est-ce que ce serait si Killian, le fameux coloc', n'était pas tout le temps sur son chemin pour l'empêcher de céder à ses pulsions…

La relation qui se construit petit à petit entre Glen et Killian est d'un ennui mortel. Deux vraies girouettes… Les événements semblent se répéter inlassablement, comme si l'auteur avait voulu transformer une nouvelle en roman et peinait à meubler.

Le style n'arrange rien. J'ai décidément beaucoup de mal avec l'humour bien lourd de Thomas Andrew, mais aussi avec son usage du vocabulaire. Il y a une nuance dans l'usage des synonymes qui semble lui passer au-dessus de la tête. Je vous épargne les détails, mais entre la cohérence qui avait décidé de prendre des vacances, les clichés de la romance qui filent aussi vite qu'un collant premier prix et les dialogues qui rappellent furieusement les sitcoms des années 80, j'ai payé cher ma curiosité.

Je n'ai pas encore lu le premier tome de Drek Carter donc je suis ravie d'avoir commencer par Phoebus mortel qui s'avère être le pré quel.





J'ai passé un très bon moment avec ce roman que j'ai dévoré en une soirée.



Glen et Killian sont vraiment deux héros différents, attachants dont on apprécie de voir l'évolution de leur relation. Glen est l'étudiant en droit, trop gentil qui ne sais pas dire non. Il se retrouve à aller étudier à Harvard







Phoebus mortel c'est d'abord beaucoup d'humour, entre Glen qui pense avoir des hallucinations, les réparties cinglantes de Killian et les scènes de jalousies, j'ai énormément ris. Je dois avouer que la scène du restaurant était magistrale!!!!



Mais c'est aussi beaucoup de mystères: autant Glen nous dévoile tout autant Killian est très énigmatique: ces disparitions soudaines, son comportement parfois étrange nous amène à penser qu'il cache quelque chose. Il faudra attendre la fin pour découvrir son terrible secret.



Et enfin c'est beaucoup d'amour: la relation Glen/Killian est d'abord une relation de grande amitié puis petit à petit certains comportement, certaines remarques laissent présager qu'il y a beaucoup plus. Pourtant les mois vont passer sans qu'ils ne se passent rien entre eux. Tout comme Glen, on fini par se dire que l'on a rêvé, que la tension sexuelle entre les deux n'est que le fruit de notre imagination....Mais heureusement, nous finissons par être pleinement satisfait....



J'ai apprécié la plume de l'auteur qui est très fluide, son intrigue est très bonne avec son lot de rebondissements et de révélation qui nous rendent accro à cette histoire.



Seule la fin m'a un peu perturbée car je hais ce genre de fin quand la suite n'est pas encore sortie!!!



A suivre donc....



En bref, un livre que je vous conseille!!!!





Boulimique des livres

L’ensemble de ma lecture de « Cupidon Mortel » a été aux premiers abords drôle et innovateur. Mais au final, l’ensemble est une réelle déception !

Je fus attirée par la quatrième couverture qui nous annonce donc que le héros est un fantôme. Je trouvais cela très original à traiter, surtout dans le domaine de l’urban fantasy, et très enchantée de voir que c’est un homme qui écrit ce genre de roman. Vu qu’habituellement, ce sont des femmes qui écrivent dans ce genre de littérature.

Nous faisons donc la connaissance de Drek Carter, un jeune homme qui travaille en tant que médecin légiste auprès de la police New Yorkaise. C’est un homme charmant qui apparemment prend grand soin de son apparence et qui est doté d’une grande intelligence, il fait également preuve de beaucoup d’humour tout le long du roman. Il a une vie banale et pourtant, il meurt brusquement. Pourquoi ? La question est alors traitée maladroitement pour laisser du suspens, mais il y a un moment, on ne croit plus vraiment aux faits que l’auteur tente de nous montrer.

Je trouve cela bien que ce soit un univers masculin, mais il y a beaucoup trop de faux pas pour moi. On entre brusquement dans un monde fantastique où l’auteur nous jette à la figure diverses races surnaturelles. Le lecteur se retrouve donc complètement perdu au milieu de tout ce fouillis.

Certes l’humour est très présent ce qui nous fait sourire, on retiendra d’ailleurs le fameux « boubou » qui n’est malheureusement qu’une reprise de Buffy…

D’ailleurs tout le long du roman, il y a beaucoup de références envers des films, séries et j’en passe ! Quelques-unes peuvent suffire, mais trop c’est trop ! Ca devient vite ennuyeux de tout ramener à d’autres fictions et on peut croire à une preuve de manque d’inspiration.

Tandis que notre petit héros est rempli des pires clichés contre les femmes qui prennent soin de leurs apparences par exemple. Les femmes peuvent prendre soin d’elle sans pour autant chercher des hommes riches… Et il en va de même pour ceux des ghettos, des concerts de rock, etc. Je trouve vraiment cela dommage de gâcher une histoire et de faire de son personnage, quelqu’un qui juge tout le monde. Cela fait de lui un monsieur « perfect » qui j’ai eu en horreur. Et ne parlons pas de ce cher Tony qui se trouve être un flic plein de testostérone digne des films américains. Encore des clichés ? Et bien oui…

Le style d'écriture de Thomas Andrew est simple, peut-être trop... et l'utilisation constante de références aux films, séries ne l'aide malheureusement pas sur ce point. Bref, j'ai eu beaucoup de mal à m'immiscer dans l'histoire et elle m'a laissée un goût amer. Je ne pense pas lire la suite, car je n'ai vraiment pas aimé l'univers que l'auteur nous a montré, qui est malheureusement trop pauvre et trop de reprise d'autres auteurs qui on fait beaucoup mieux.








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Je suis fan de la couverture, et le résumé me tentait vraiment beaucoup. Dans l'ensemble, ce fut une lecture sympathique, légère et sans prise de tête. Un peu trop légère peut-être...



Car je m'attendais à mieux.



Je crois que mon problème était le personnage principal. Je l'ai trouvé assez immature pour son âge, sa façon de parler m'a quelque fois gêné, une façon de parler trop légère.

Peut-être le fait que les deux personnages importants soient deux hommes, ou bien est-ce un choix de l'auteur de garder une sorte de détachement à l'histoire, un certain recul, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, j'aurais aimé plus d'approfondissement, plus de questionnements de la part de Drek.

Par exemple, sa mort est tout sauf normale, pourtant, il ne se pose pas de question sur ce qu'il s'est passé, alors qu'il est là à errer pendant des mois tout seul à ne pouvoir parler à personne... Certes, ce point est finalement expliqué dans la dernière partie, et on comprend mieux, mais tout de même.

Je n'ai pas réussi à m'attacher à lui, je ne me suis pas sentie proche de Drek. Le récit est pourtant à la première personne, mais j'étais trop détachée.



Je dois quand même reconnaitre que Drek a beaucoup d'humour. Certains passages sont très drôles, notamment grâce à tous ces clins d'oeil, que ce soit à des séries TV, ou des bouquins. Le plus fort étant celui à Rebecca Kean, avec une certaine révélation qui nous laisse sans voix. Elle nous avait caché ça, Cassandra O'Donnell ^^

Beaucoup d'humour donc, mais surtout beaucoup d'autodérision. Et avec son meilleur ami, ils s'en donnent à coeur joie, maniant les poings aussi bien que la langue, ils ne sont pas en reste pour castagner les méchants et leur clouer le bec avec humour.



Autre point positif, on ne voit pas le temps passer, les pages se tournent vite. Le début est un peu long à se mettre en place, mais une fois qu'on est dans l'histoire, c'est parti ! On découvre avec notre gentil fantôme ce monde, avec ses codes, ses peuples, et on se laisse prendre au jeu. Si bien qu'on en vient à espérer que notre fantôme ne puisse jamais trouver le repos éternel, pour continuer d'enquêter avec son meilleur ami un bout de temps, et nous offrir ainsi de nouvelles histoires à suivre.



En bref, de l'action, de l'humour, des clins d'oeil tordants, malgré un manque de profondeur et un personnage un peu agaçant, ce fut une jolie découverte et un bon début de série à suivre.



J'ai lu ce livre en commun avec Louve, et je crois qu'elle a beaucoup plus aimé que moi ^^
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Sur les conseils d'une amie, j'ai lu ce premier roman. J'ai vraiment adoré l'univers les personnages... Drek, à l'humour sarcastique, est génial et les personnages secondaires tout autant. L'écriture est fluide et plaisante.

Depuis le temps que j'attends un héros homme dans l'urban fanstay française, je suis servi.

Prêts pour de nouvelles aventures en compagnie de Drek ? C’est parti !

Nous retrouvons notre petit fantôme plus si fantôme que ça face à des nouvelles perspectives grâce à sa condition, récemment modifiée.

Comme dans le tome précédent, le mélange urban fantasy et fantastique est habillement équilibré. Le style de l’auteur, très reconnaissable, apporte beaucoup et nous emporte complètement dans l’histoire. L’intrigue au cœur de ce tome est très bien menée. Le suspens est maintenu jusqu’à la dernière page. De rebondissements en révélations, le lecteur ne s’ennuie pas une seconde.

J’ai particulièrement apprécié la relation qui se créée antre Aengus et Drek. Le petit côté élève qui apprend de son maître m’a touchée.

A côté de cette relation qui s’épanouit, le lien entre Drek et Tony est lourdement mis à l’épreuve.

Si j’ai passé un bon moment avec ce tome, j’ai tout de même ressenti un sentiment de gêne. Le personnage de Drek m’a souvent agacée dans certaines de ses réactions ou dans sa façon de toujours faire de longues comparaisons...

Bien qu’il s’agisse d’une réédition, cette nouvelle série est une découverte pour moi.

Nous voilà donc embarqués dans cet univers où urban fantasy et fantastique se côtoient et donnent lieu à une lecture fascinante et intrigante.

J’ai aimé l’ambiance générale de ce roman. Le style de l’auteur y joue pour beaucoup bien sûr. Les touches d’humour disséminées ici et là apportent beaucoup.

Le résumé de ce roman donne envie de se plonger dans cette lecture et une fois cette dernière terminée, le premier à priori est confirmé.

Nous suivons Drek dans des aventures pour le moins originales et pages après pages, le lecteur se prend au jeu et tente lui aussi de résoudre l’enquête qui rythme ce roman.

Il est certain que ce genre littéraire n’est pas ce que je lis le plus et Drek m’a fait sortir de ma zone de confort. Si j’ai eu un peu de mal à entrer dans ma lecture eu départ, j’ai finit par être absorbée par l’intrigue et l’histoire générale.

Si ce tome se termine avec la résolution de l’enquête principale, certains mystères restent toujours en suspens. Espérons que les tomes suivants éclairent un peu plus la situations.

Une découverte que je ne regrette pas et que je vous invite à lire.