AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.07/5 (sur 557 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 28/12/1971
Biographie :

Thomas Cantaloube est un journaliste et auteur.

Diplômé de Sciences-Po Paris (1992) et du Centre de formation des journalistes (1995), il commence sa carrière aux "Cahiers du cinéma". En 1997, il s'installe à Los Angeles en tant que journaliste pigiste. Là, il collabore aux Cahiers du Cinéma, à La Tribune, à L'Événement du jeudi, à BFM, à Croissance, à RAGE et à L'Humanité, dont il devient le correspondant aux États-Unis.

En 1999, à la faveur de la nouvelle formule de l'Humanité et de son ouverture à des journalistes non-communistes, il rentre en France et devient Rédacteur en chef adjoint de l'Humanité Hebdo. En parallèle de son travail de coordination, il effectue des reportages en Afrique, en Amérique du Sud et en Australie.

En 2001, en désaccord avec la ligne éditoriale du journal, il le quitte à la faveur d'un plan social et prend une année sabbatique, durant laquelle il effectue un tour du monde en onze mois, treize pays et trois continents.

En 2003, il part s'installer à Washington D.C. en tant que correspondant free-lance pour Le Parisien, Marianne et La Vie. Pendant trois ans dans la capitale américaine (2003-2005), puis deux ans à New York (2006-2007), il couvre l'actualité politique, diplomatique, sociale et culturelle pour ces trois journaux.

En 2008, il rentre en France pour participer au lancement de Mediapart. Pendant douze ans, il couvre l'actualité internationale pour le journal, effectuant de multiples reportages à l'étranger.

En janvier 2019, il publie son premier roman, "Requiem pour une république", une plongé dans les débuts de la Ve République sur fond de guerre d'Algérie entre 1959 et 1961. L'ouvrage est salué par la presse, de nombreux blogs consacrés au polar et obtient six prix littéraires dont le Prix Landerneau du Polar 2019 et le Prix des lecteurs du Quais du polar 2020.

En mars 2020, il quitte Mediapart pour se consacrer à l'écriture de fiction, romans et scénarios.

son site : http://www.cantaloube.com
Twitter : https://twitter.com/tomcant

Bibliographie :
– Requiem pour une République, Gallimard, coll. « Série noire », 2019 Réédition, Gallimard, coll. « Folio policier », 2021
– Frakas, Gallimard, coll. « Série noire », 2021.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Thomas Cantaloube   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Entretien avec Thomas Cantaloube à l'occasion de la parution de “Frakas” dans la collection Série Noire. Découvrez les 5 mots choisis par l'auteur pour évoquer ce livre. Découvrez le livre : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Serie-Noire/Frakas Feuilletez les premières pages : https://bit.ly/306X9hx Retrouvez toutes les critiques de “Frakas” sur Babelio.fr : https://www.babelio.com/livres/Cantaloube-Frakas/1305131

+ Lire la suite

Citations et extraits (122) Voir plus Ajouter une citation
Sache, mon jeune ami, qu’une torche braquée sur le passé éclaire le présent et dégage les ombres de l’avenir !
Commenter  J’apprécie          410
Je me suis toujours tenu à l’écart de la politique, mais ce que je voyais dans mes déplacements m’a fait prendre conscience d’une injustice fondamentale : le Cameroun est un pays riche, mais ses habitants demeurent pauvres. Comment est-ce possible ?
(page 229)
Commenter  J’apprécie          392
Thomas Cantaloube
Pour garder un secret, il faut commencer par se taire.

Commenter  J’apprécie          395
La IVe République était née sur les cendres du pétainisme et des combats de la Résistance, la Ve démarrait sur les cadavres des Algériens et les remugles d'un fascisme en képi.
Commenter  J’apprécie          373
La piétaille coloniale, Algériens, Marocains, Sénégalais, Malgaches et compagnie… s’était avérée précieuse pour libérer l’Europe du joug nazi, mais elle n’allait tout de même par diriger ses affaires chez elle ! Et ce en dépit de la Charte des Nations unies de 1945 qui reconnaissait « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »
(page 100)
Commenter  J’apprécie          360
Si on exploitait le pétrole présent sous leurs pieds, ces pauvres bougres pouvaient faire leur baluchon. Ils seraient bien chanceux si on leur versait une indemnité ou si on les relogeait ailleurs. Plus probablement, ils seraient chassés par des mitraillettes et des bulldozers, avec un doigt d’honneur en guise d’adieu, et quelques heures pour paqueter leur vie entière.
(page 269)
Commenter  J’apprécie          340
Luc Blanchard n’avait eu qu'à décrocher son téléphone pour être prié de passer. François Mitterrand se souvenait de lui et n’avait fait aucune difficulté pour le recevoir. Cela faisait un peu plus d'un an qu'il n’avait pas mis les pieds dans l'immeuble de la rue Guynemer, depuis l'époque où il avait sollicité les lumières et l'appui du sénateur de la Nièvre dans une affaire policière.

La fascination qu'il avait un temps éprouvée pour le politicien avait fait place à l'amertume, et il avait coupé les ponts. Mais l'avoir croisé sur un quai de Seine avait ravivé son intérêt. René, son mentor à France Observateur lui répétait assez souvent : « Parle avec tout le monde. Cultive les relations. Même le pire des abrutis peut finir ministre. En politique, c'est même la règle ! »

Tout ministre qu il avait été, Mitterrand était loin d'être un imbécile, mais il demeurait tricard à la suite du faux attentat de l'Observatoire. L'élu s'échinait donc régulièrement à faire parler de lui, avec plus ou moins de succès, afin de ne pas se dissoudre comme l'écume d'une vague qui se retire.
Commenter  J’apprécie          320
Comme cela lui arrivait régulièrement depuis son retour en France, il fut surpris de la quasi-absence de visages noirs dans la foule. C’était étrange pour un pays qui s’était approprié le sort de millions d’Africains pendant des décennies. Comme si les échanges n’avaient été qu’à sens unique. Le métissage, une anomalie.
Commenter  J’apprécie          320
La terrasse s’était remplie de consommateurs entre deux âges, tous blancs bien vêtus. Au pied des marches, dans la rue, et dans l’arrière-salle, tout le monde était noir, des jeunes, des vieux, beaucoup d’enfants.
Aucun Camerounais ne prenait l’apéritif.
(page 138)
Commenter  J’apprécie          290
 Pourquoi les Blancs possèdent-ils encore la plupart des terres? Pourquoi les préfets, les fonctionnaires, les gendarmes, sont-ils toujours envoyés de la métropole? Pourquoi a-t-il fallu des années avant que nous puissions bénéficier des mêmes avantages , des mêmes droits sociaux que les Bretons ou les Alsaciens? Pourquoi le coût de la vie est-il de 30% supérieur à celui de Paris? Pourquoi lance-on encore des chiens contre un malheureux cordonnier guadeloupéen comme cela se faisait contre les esclaves?
Commenter  J’apprécie          280

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thomas Cantaloube (571)Voir plus

Quiz Voir plus

La citadelle du vertige d'Alain Grousset

De quelle corporation Symon est-il apprenti?

Tailleur de pierre
Sculpteur
Peintre
Verrier

20 questions
441 lecteurs ont répondu
Thème : La citadelle du vertige de Alain GroussetCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..