Il franchit un vieux port hérissé de vieux mats
Vestiges des vaisseaux qui jadis conduisirent
Les chrétiens vers ces bords où les preux se battirent,
Vit au loin les forêts, dont les bois mystérieux
Etaient remplis avec des brouhahas de dieux,
De leurs incantations et de leurs folles rages,
Les mers fauves sans fin aux flots brisés d'orages
Pour enfin parvenir dans un si grand vallon
Que l'écho répétait les bruits de son talon.