Thomas von Kummant

Excellente surprise avec ce premier tome très prometteur.



Dans un monde post apocalyptique, deux frères : Archer (19 ans) et Zack (15 ans) sont envoyés dans une nouvelle colonie, la n°16 appelée Fort Apache. Parmi cette communauté de 400 personnes, chacun semble avoir sa place, les règles y sont strictes et le danger permanent. Pourtant nos deux ados, au-delà du danger (que le lecteur ressent sans savoir d'où il vient et à quoi il ressemble) ont l'énergie de la jeunesse, envie de tester leurs limites quant à la hiérarchie, et surtout l'envie de s'amuser et de vivre tout simplement.



Voici une bande dessinée aux couleurs chaudes, travaillées à la palette graphique par Thomas von Kummant (ça m'a fait penser dans l'esprit, aux dessins de Zombillénium). Des personnages attachants et un scénario alléchant signé Benjamin von Eckartsberg. Un bon dosage d'humour et de suspens.
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Dans un futur proche, la presque totalité de l'humanité a été décimée. Les hommes survivent dans la peur, armés et retranchés dans des villages fortifiés. A l'extérieur, c'est la zone de danger, mais quel est donc le mal qui y sévit ?



Arrivent à « Fort Apache », deux frères rebelles, Gung Ho, têtes brulées, ou brebis galeuses. Ils vont découvrir les règles, obligations, qui régissent cette petite société recluse derrière ses barricades.



Rien de nouveaux me direz-vous, une énième histoire post-apocalyptique infestée de zombies ? Détrompez-vous, ici point de morts vivants, mais une nouvelle race animale sauvage et organisée qui décime les populations !



Le dessin est splendide. La chaleur, la poussière sont palpables. le décor du village sur son promontoire, la flore environnante, et toutes ces couleurs servent un scénario de fin du monde d'une grande efficacité.


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Depuis que les rippers ont envahi le monde, les hommes sont obligés de vivre dans des camps protégés.Z ack et Archer sont deux orphelins turbulents envoyés dans une colonie proche de la zone de danger.

Ils vont devoir prouver leur utilité s'ils veulent éviter le bannissement car personne ne survie longtemps à l'extérieur.



Le scénario est bien ficelé, e graphisme impeccable et le rythme de plus en plus soutenu. Une fois cette série commencée, on a qu'une envie c'est de pouvoir lire la suite.



Attention: cette BD contient violence, sexes et drogues donc pas avant 15 ans

Andrej Delany porte en lui une terrible malédiction : La mort lui est refusée, ce qui lui vaut d'être pris en chasse par l'Inquisition. Dans le village de Borsa, dans lequel il est revenu après de longues années d'exil, il ne trouve que des ruines fumantes et des cadavres. Il retrouve aussi son fils à l'agonie duquel il met fin en lui perçant le cœur de son épée. Il fait également la connaissance de Frédéric, qui lui conte les événements et qui semble porter cette même malédiction en lui... ensemble, ils partent sur les traces de l'Inquisition pour tenter de sauver les prisonniers.



L'arrivée de Frédéric dans la vie d'Andrej donne comme un nouveau souffle à son existence après la perte de son fils. Pourtant, il apprend bien vite que le jeune garçon porte aussi en lui cette incroyable capacité de régénération. Don divin ou pacte avec les démons ? Toujours est-il qu'Andrej se pose des questions... s'il considère Frédéric un peu comme le fils qu'il n'a plus, son fils aurait-il survécu s'il lui avait ôté le pieu qui le crucifiait plutôt que de l'achever ? Aurait-il pu lui aussi se régénérer de ses blessures ?

Des questionnements qui le taraudent mais sur lesquels il n'a pas le temps de s'attarder... l'Inquisition n'est jamais très loin...



Le second volet de cette saga nous emmène dans la cité de Constanta. Une ville portuaire fortifiée et bien gardée, qui retient prisonniers les survivants de Borsa, dont la mère de Frédéric. La totalité de l'album s'y déroule, une ville qui est en quelque sorte l'antre de l'Inquisition. Un cadre idéal pour développer le côté épique du récit, pour accentuer le caractère oppressif de la traque, du jeu du chat et de la souris.

Nous sommes par ailleurs nous aussi pris entre deux feux. L'action d'un côté, haletante, captivante. Et les interrogations de l'autre : quel est le secret de cette régénération des Delany ? Qui est ce Malthus qui semble lui aussi immortel (ou chanceux) ? Que cache l'Inquisition derrière le masque de la sorcellerie ?





La suite à lire sur BenDis...
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Emporté par mes diverses lectures, j’avais fait une pause après le 2e tome. Lecture reprise avec Sexy beast et l’objectif de lire les 2 derniers tomes avant la fin de l’année.



Ce tome-ci m’a bien plu je dois dire, car il amène des situations auxquelles je ne m’attendais pas sous cette forme. Les choses bougent enfin sérieusement et comme souvent dans ce genre là, c’est l’exploration de la richesse de l’univers. Pourtant dans Gung Ho, malgré que cela puisse s’apparenter à de la lecture ado (avec une focalisation sur les jeunes, souvent en opposition entre eux, et contre les adultes) j’y trouve un développement mature et intelligent. Alors certes, les gamins sont impulsifs, sans limite, à fleur de peau, caricaturaux mais finalement, n’est-ce pas le cas de tous les ados.



Les auteurs, jusqu’à ce 3e tome, sont parvenus à ne pas les enfermer dans des réactions trop attendues. Bien vu.



Affaire à suivre…
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une série post apocalyptique avec comme personnages principaux des ados qui ont des problèmes d'ados dans un monde en voie d'extinction ou règnent des créatures féroces .

Niveau scénario c'est fluide , bien construit et c'est surtout au niveau du graphisme que ça détonne : c'est lumineux , coloré et ça se passe pendant la fin du monde : autant dire que le design prend le contrepied du thème et pourtant ça fonctionne !

A lire car si le thème a été plusieurs fois abordé ici il y a de l'originalité .

Une BD dans un univers post-apocalyptique qui se finit en 8 tomes.



J’aime beaucoup l’univers graphique, il est très bien travaillé, les pages sont vraiment belles. Les personnages ont des traits bien distincts et souvent assez réalistes. Les décors sont beaux, surtout lorsqu’on voit de haut de « Fort Apache ».



La BD se lit très vite et n’a pas beaucoup de contenu, mais elle est quand même très intéressante et prenante. J’ai hâte de découvrir les nombreux mystères présent dans l’univers.



Ma chronique complète se trouve sur mon blog.
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On frise l'artificialité dans ce second tome.



Ok, l'histoire doit se déployer, les enjeux doivent monter en gamme, mais l'introduction de nouveaux personnages badass et la romance expresse "fout la merde" m'inquiètent quant à la direction que cette série prend.



Toujours aussi sympa, un peu plus nerveux, les ados deviennent bien naturellement un peu tête à claque et crétins comme seuls les ados savent l'être, alors avec des flingues, des bécanes, des singes tueurs en liberté et une virilité naissante à prouver... faut pas s'étonner que ça déborde un peu.



Quoiqu'il en soit, le tome 3 sera celui qui me fera aller au bout ou lâcher l'affaire.

Les orphelins Archer et Zack sont par mesure disciplinaire envoyés dans la colonie Fort Apache. Les habitants sont constamment sur leur garde pour contrer les attaques toujours mortelles des Rippers. Alors que Archer et Zack s'adaptent aux tâches qu'on leur assigne et aux règles de vie strictes de Fort Apache, une attaque a lieu...

Premier tome d'une dystopie imaginée par Benjamin von Eckartsberg qui m'a séduite. Un dessin digital painting splendide (Thomy von Kummant), une narration qui tient en haleine, de quoi se régaler.

Et voilà enfin la suite de cette adaptation du livre de fantasy éponyme écrit par Wolfgang Hohlbein. Une adaptation également 100% germanique, car elle est l’oeuvre de Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant.



Après un premier tome très prometteur il aura donc fallu attendre 5 ans pour découvrir cette suite. Et là, sans tenir compte de la qualité de cette suite, je me dois déjà de crier garde, Achtung, à ceux qui croyaient enfin découvrir la conclusion de cette histoire car il faudra bel et bien attendre la parution d’un troisième tome. Celui-ci contient d’ailleurs à peine une trentaine de planche car la fin de l’album est composée de 14 pages de bonus, question de remplir un peu cette suite incomplète. Si le procédé est un peu dommage, c’est surtout le fait de ne pas connaître la fin de l’histoire qui est frustrante, même si celle-ci est annoncée pour le début de 2011.



Au niveau du contenu, cette suite se déroule en ville et délaisse donc le décor rural du premier tome. Personnellement je préférais les tons et l’ambiance rurale du premier tome, même si cette suite demeure graphiquement sehr schön. L’ambiance est toujours aussi sombre avec une narration en voix-off du personnage principal, toujours aussi pesante. Les auteurs lèvent légèrement le voile sur le passé du héros au look de samouraï, mais conservent savamment le mystère qui plane autour de l’origine de ses pouvoirs. Le détachement d’Andrej Delany et du jeune Frédéric face à l’horreur ne font qu’accentuer l’ambiance sombre et angoissante de cette période d’inquisition barbare. La petite parenthèse affective du héros avec cette jeune femme aux cheveux noirs m’a par contre parue assez dispensable, voire même bâclée.



Bref, un scénario classique mais très viril, au sein d’une période moyenâgeuse malsaine, parfaitement mise en images par un duo 100% germanique.

Un album surprenant à l’ambiance sombre et lourde, qui donne l’impression de parcourir cette période d’inquisition barbare au milieu d’une épaisse brume étouffante! Les non-dit concernant le passé du héros au look de samouraï et son détachement face à l’horreur ne font qu’accentuer cette ambiance angoissante.



Le dessin des personnages, superposé au décor détaillé ajoute une touche d’irréel à ce monde ténébreux et est vraiment une bonne surprise. Ajoutez à cela une touche de mystérieux avec les guerriers dorés de l’inquisition, le secret des Delany et leur étrange pouvoir que l’on découvre petit à petit et qui nous pousse à se demander pourquoi il achève son fils au tout début du tome (??).



Bref, du grand 9ième art germanique (je ne croyais pas un jour écrire ces mots) au scénario viril dans un Moyen-âge malsain, au dessin irréel, à l’intrigue fort bien menée et à la “fin” prometteuse.

Comme le tome 2 n'était pas disponible, j'ai sauté au tome 3 puis 4. Le tome 2 introduit Yuki et son père, mais franchement est le moins captivant des 4 pour le moment.



Le tome 2 met plus l'accent sur les ados de la réserve, sur les relations amoureuses, les jeux de hiérarchie, l'esprit de compétition et c'est particulièrement vrai quand une légende des arts martiaux débarque dans la réserve après avoir survécu aux Rippers, accompagné de sa fille, Yuki. Zack, qui se fait courtiser par Pauline, est sous le charme. Holden, petit caïd ayant sa propre bande,a aussi des vus sur la japonaise et le tout se solde par une virée en moto cross hors des limites de la ville, au grand damne des adultes. Malheureusement, cette sortie coutera la vie d'un des ados, exposant tous les autres à une sévère réprimande de la part des adultes.



Je ne sais plus ce qui est le plus horrible: vivre éternellement sous la menace des Rippers ou vivre sous le joug d'adultes sans pitié. Sans compter ce sale type qui abuse des jeunes filles, le contrôle que les plus vieux exerce à un côté assez malsain. Gung Ho, c'est donc une lutte sur deux fronts pour les jeunes, spécialement les orphelins, qui n'ont pas la même "valeur" que les enfants légitimes. On commence donc à comprendre qu'on joue dur entre les murs de la réserve. Avec un grand-frère frondeur doublé d'un anarchiste ( qui ne reconnait aucune autorité) et un cadet certes courageux, mais plutôt casse-cou, le duo de frères ne s'enligne pas pour passer un séjour agréable à Fort Apache.

J'aime beaucoup Yuki, avec son sabre, son caractère et son allure. Elle promet d'être active et audacieuse malgré un père assez castrant et rude.



Petit point un peu dérangeant: l'hypersexualisation de la BD. Je conçois que Archer soit un coureur à belle gueule et porté sur la chose plus souvent qu'autrement, c'est son personnage, mais pourquoi les autres sont-ils tous aussi lubriques? On reste dans le vieux stéréotype de la fille cochonne à défaut d'avoir d'autres attributs, c'est assez surfait et du coup, ça cache un peu le scénario. Bref, le sexe facile, c'est ennuyeux.



Petit point intéressant: il y a des gens marqués d'un "X" au front, ça sous-entend une strate d'humain déshumanisé errant quelque part entre la réserve et le territoire Rippers, ça c'est très intriguant!



Néanmoins, Gung Ho reste une Bd dystopique visuellement très attrayante, qui oppose deux générations, l'une cherchant à préserver l'espèce, l'autre en quête de liberté.

(Critique des tomes 2 & 3)



Toujours plaisant de lire cette histoire, avec son ambiance déjantée, ses personnages charismatiques et ses retournements de situation. Le tome 3 a été plus plaisant à lire, car le T2 trop orienté sur les délires ado à mon goût (puis oskur les nanas dans cette BD… heureusement que Yuki et Sophie rattrapent le coup).



Zack occupe toujours plus de place que son frère et c’est peut-être un peu dommage, car Archer a pas mal de choses à montrer aussi. Heureusement, le T3 lui assure une place d’or et ramène une dynamique intéressante grâce à lui. Le T4 promet d’être assez intense et explosif.



Côté dessins, le style particulier de l’auteur apporte une réelle plus-value à la BD. C’est vrai que certains corps et visages peuvent paraître disproportionnés ou étrangement réalisés (d’ailleurs, les filles (les jeunes, pas les adultes) sont représentées de manière très idéalisée :v et elles ont toutes +/- la même morphologie alors que les mecs non… dommage, mais tant pis, on sent que les deux auteurs sont des homme), mais ça fait partie du style graphique et il faut juste s’y faire !



Autrement, l’univers est travaillé au fur et à mesure, avec des règles qui semblent logiques et cohérentes par rapport au monde post-apo. Ça fait plutôt plaisir, même si c’est vrai qu’une petite escapade à l’extérieur de la colonie permettrait de mieux comprendre ses mécanismes. Rendez-vous au T4 ?
Lien : https://littcentcinquante.wo..

Les Editions Paquet ont bien fait de publier une série un tantinet décalée où des ados évoluant dans un univers post-apocalyptique aux relents de Mad Max sont soumis à l'appel de leurs hormones autant qu'à la peur de redoutables ennemis ou à des adultes autoritaires.



Une EXCELLENTE série ! Un superbe univers, splendide dessin, jolie galerie de portraits : un page turner.

La série reste toutefois excitante et l’on attendra la fin (prochain et dernier tome) pour se faire un avis définitif. En attendant, une série de genre divertissante qu’on lit sans déplaisir.
Lien : http://www.bodoi.info/gung-h..

Les meilleures choses ont une fin, voici l'avant-dernier tome déjà... Après un court flash-back éclairant le passé à l'orphelinat, Benjamin Von Eckartsberg embraye sur une longue scène d'action tendue, pour le plus grand plaisir des yeux qui sont éblouis par la qualité constante du graphisme, en particulier sur les jeux de lumière dans les arbres et les décors sauvages [...] La conclusion approche (plus qu'un épisode) : elle s'annonce violente et intense !
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Ce tome est une réussite. Le scénariste décrit le portrait d'une certaine jeunesse, même si l'action se situe dans un futur proche. Derrière l'insouciance des adolescents se cache un autre malaise, une autre colère. Les vérités vont donc apparaître au grand jour.

Toutefois, l’album fini, on se dit qu’il doit manquer une partie, qu’il est trop court ou alors trop répétitif cet album [...] En attendant, il reste un bon teaser, au graphisme léché et charmeur, entre dessin animé et jeu vidéo de haut niveau. Mais des plus frustrants.
Lien : http://www.bodoi.info/gung-h..

superbes dessins

Le talent de Von Kummant n'est plus à prouver. Il nous épate par son dessin, sa mise en page, ses couleurs. Il nous plonge dans l'ambiance, pour ensuite nous précipiter dans l'action.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..