Thomas von Kummant

Le petit éditeur Paquet nous a habitué à proposer de très beaux ouvrages, souvent en grand format, doté de couvertures attrayantes et au travail éditorial qualitatif. Essentiellement connu pour les (très bonnes) séries d'aviation de Huguault ou pour le manga best-seller Usagi Yojimbo, Paquet propose avec Gung-Ho de découvrir deux auteurs allemands pleins de talent, déjà créateurs de la série Chroniques immortelles. Les albums ont été publiés en deux sorties de 40 pages par tome puis en album de 80 pages grand format et enfin en édition deluxe (encore plus grand format). A 17€ l'album ce n'est pas une arnaque. Un court cahier graphique accompagne le premier tome. La maquette est fidèle à l'univers, prenant comme couverture un des personnages principaux à chaque tome. L'intérieur de couverture représente le cadre géographique de la colonie qui accueille l'intrigue. Du beau travail qui rehausse cette excellente BD.



Dans un futur proche, ce qu'il reste de l'humanité s'est réfugié dans des villes fortifiées et des colonies qui tentent de recoloniser le territoire en se protégeant du fléau blanc, les Rippers. Lorsque arrivent dans la communauté très règlementée de Fort Apache deux orphelins, Archer et Zack, ils se retrouvent confrontés à l'acceptation de ces règles, à leur transgression par leurs pulsions d'adolescents et au défi de se construire dans ce monde hostile.



Gung-Ho est une BD post-apocalyptique dans la veine de Walking Dead... sauf qu'ici pas de zombies. Le contexte préalable n'est que faiblement évoqué et si l'on apprend tardivement ce que sont les Rippers, l'on ne sait même pas s'ils sont à l'origine de la réduction de la population. Ce qui intéresse les deux auteurs ce sont les relations entre les personnages et notamment entre groupe des adolescents et des adultes. Cette mini société est absolument passionnante par ce qu'elle transpose en concentré les impératifs de toute société entre justice, liberté et ordre. Derrière ces concepts, les adultes et les adolescents n'ont pas les mêmes visions et vont souvent tester la réactivité de cette société expérimentale et communautaire. Les personnages sont vraiment nombreux et caractérisés à la fois graphiquement et par le scénario. Hormis quelques exceptions (le méchant corrompu), tous sont subtiles et crédibles, le lecteur comprenant leurs motivations qui ne sont jamais simples à condamner. Cela car le travail de contexte est important et la pagination permet de prendre le temps de soigner chaque figure. L'élément déclencheur de l'intrigue est l'arrivée des deux jeunes frères et notamment d'Archer, le joli rocker tête-brûlée (en préambule à chaque album les auteurs nous rappellent que Gung-Ho signifie "tête brulée"), qui ne respecte aucun code et va par ce fait mettre l'équilibre de la communauté et de ses lois en danger. Certaines personnalités sont plus alléchantes, comme la jeune asiatique experte en maniement du sabre ou le chef militaire du groupe. Mais tous semblent vivre leur vie entre les cases.



Ce qui a marché dans Walking dead (la transposition de la société dans une situation de crise extrême) fonctionne aussi ici avec l'accent mis sur l'adolescence et les thèmes qui lui sont liés (la transgression, la musique, le flirt, l'alcool, le passage au stade adulte,...). En revanche, si la série de Robert Kirkman est dotée de dessins loin d'être virtuoses, ici Thomas Van Kummant (passé par le design et l'infographie) fait des miracles avec sa palette graphique. Si vous êtes allergiques au dessin numérique vous pouvez passer votre chemin... pourtant vous aurez tort! Comme Miki Montllo sur la formidable série Warship Jolly Rogers (leur technique est proche, entre des formes plates et des textures et contrastes très sophistiqués) il parvient à donner une grande expressivité aux visages et une harmonie improbable quand on regarde les dessins à la loupe. Élément par élément on peut même trouver cela moche, mais l'ensemble est très léché, entre le photoréalisme des arrière-plans et les éclats de couleur des personnages. Comme Bastien Vivès, Van Kummant parvient à donner un réalisme à ses dessins en faisant appel à notre mémoire visuelle, transformant quelques traits ou touches de peinture en une anatomie et mouvement très parlant. Mais surtout les auteurs nous donnent un vrai plaisir à suivre tous ces personnages, pas seulement les héros. L'esprit est celui d'une bonne série TV que l'on veut voir durer des années. Ainsi sur un canevas simple ils parviennent à nous attraper, nous faire craindre pour untel, souhaiter un avenir à un autre, etc.



Gung-Ho est une vraie réussite et une très bonne surprise sur tous les plans, tant graphique que thématique. Deux auteurs inconnus arrivent à confirmer l'essai d'un projet montrant que l'on peut raconter mille fois la même histoire en intéressant toujours différemment. Par l'intelligence et la spécificité de chaque auteur tout simplement.



Lire sur le blog:

https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/12/20/gung-ho
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

Fort Appache au XXXème siecle (désolée je ne m'en souviens plus de la date précise).

meme si cela ne renouvelle le genre (humains contre bêtes féroces ici des espèces de singe sanguinaires), l'histoire est sympa, les héros et les méchants bien mis en scéne et les dessins particulierement reussis. On suit une bande de jeunes ados confrontès à la survie mais qui cherche quand même à faire la fête et à profiter de tous les moments de la vie. Autour d'eux des adultes plus ou moins bienveillants, qui en plus de la sauvagerie de leur vie sont confrontés à des personnages infames comme le responsable administratif qui se prête à un chantage ignoble envers des jeunes filles. C'est connu mais il a le pouvoir, alors...

Bien fait. A suivre.

« Wouahou…. » C’est le premier mot qui m’est venu après la lecture de ce 1er tome.



Voilà une belle BD comme il y a longtemps que j’attendais…..



Le dessin est superbement travaillé et on se prend rapidement d’affection pour les héros et leurs compagnons, les couleurs très bien choisies pour mettre en valeur le dessin, et le découpage et le scénario nous tiennent en haleine tout le long de l’histoire.



L’histoire…elle se passe dans un futur proche, ou les humains luttent contre des espèces, appelées « rippers », pour survivre. Ces rippers, qui proviennent d’on ne sait où, sont organisés pour chasser leur proies (tout type de proie mais avec une préférence pour les hommes).

Ces créatures ne sont dévoilées que sur la fin de la BD, mais on ne connait rien de celles-ci si ce n’est leurs méthodes de chasse, leur apparence et leurs tailles.



Le suspense règne tout du long de l’histoire…superbe réussite de ce côté-là, pourvu que ça dure !!

Je n’en dirai guerre plus, je recommande juste de la lire !



J’ai vraiment hâte de lire le tome 2.

Très clairement je n'aime pas le dessin.

Le numérique c'est pas mon truc, la mise en couleur est trop lisse.

Par contre pour l'histoire, c'est une totale surprise parce que je ne savais pas du tout ce que j'allais lire. J'avais juste été intriguée par le titre. j'ai emprunté ce qu'il y avait de la série à la bibliothèque, et je avis devoir attendre les prochains achats pour lire le dernier tome.

L'entrée en matière est agréable à lire, par contre je dirais "rien de neuf sous le soleil". C'est une autre histoire de monde où les humains sont des proies et doivent s'organiser pour survivre.

A suivre pour vraiment apprécier, ou pas, toute l'histoire

Malgré son côté baba-cool et solitaire, Archer fait preuve de convictions et n’hésite pas à agir pour lutter contre l’injustice, malheureusement cela va lui coûter cher… très cher !

Un troisième tome encore très intéressant qui voit une frzcture entre les adultes et les adolescents, les premiers usant de leur privilège et les seconds subissant leur autorité.

Un tome qui promet de l’action pour le prochain album ou une véritable scission est en train de se former entre les deux groupes.

L’intrigue est donc toujours aussi prenante et le mystère qui se cache derrière de monde post-apocalyptique est passionnant.

L’histoire est toujours menée à un rythme soutenu, les dessins sont toujours au niveau, on est face à une des très bonnes série post-apo du moment avec ce conflit adulte-ado qui couve et les menaces extérieures qui se précisent.

Et dire que l’histoire se termine avec le prochain tome...

Une intrigue assez classique dans le style dystopique pour l'instant mais les dessins lumineux et colorés apportent vraiment quelques choses. Une pointe de lumière qui rend l'histoire beaucoup moins pesante que ce que j'ai déjà vu en dystopie BD. Ce tome était plutôt introductif et je suis curieuse de voir la suite. J'ai vraiment bien aimé ce premier tome.

Ce troisième tome est un ensemble de ce que j'ai aimé dans les deux premiers tomes. Des personnages plus complexes et des intrigues qui se développent réellement.

Autant j'ai trouvé le second tome un peu long par moment et légèrement répétitif (sans que cela ne devienne un calvaire à la lecture), autant celui-ci défile à pleine vitesse.

Et graphiquement c'est toujours aussi beau avec des couleurs toujours aussi abouties

Notre groupe d'ado prend de l'assurance à mesure qu'ils arrivent à survivre dans le milieu hostile qui les entoure mais cela pourrait bien leur jouer des tours.

Ce 4e tome permet de comprendre un peu mieux l'univers post-apocalyptique dans lequel se déroule l'intrigue. On s'est attaché aux personnages et on a forcément envie de connaître le mot de la fin qui devrait arrivé dans le prochain tome.

J'ai dévoré ce tome 5. J'ai adoré la réaction des ados et les différents twists de la série. Les événements s'enchaînent depuis la condamnation injuste d'Archer, les adultes et les dirigeants ont perdu la confiance des ados et au plus mauvais moment puisqu'ils sont à la veille d'une attaque de grande envergure.

Avec les deux menaces qui pèsent sur eux, je brûle d'envie de lire la suite mais forcément je ne l'ai pas car ce ne serait pas drôle sinon.



Une série de grande qualité, passionnante à la narration efficace! Une des belles découvertes cette année!



micro bémol: dommage que les rebelles ou rénégats arrivent si tard finalement...

Une belle rencontre au salon du livre du Mans !



Dans un futur proche, les survivants vivent derrière les remparts de leur cité et ont affaire à un prédateur d'un nouveau genre. Deux adolescents, Zach et Archer, tout droit sortis de l'orphelinat et qui semblent avoir quelques difficultés avec les règles, vont se retrouver parachutés dans un camp où la discipline et la soumission aux règles est nécessaire pour assurer la survie de tous. Ces adolescents en pleine effervescence vont souffler un vent de révolte qui donnera du fil à retordre à la communauté adulte.



Ce premier tome d'une série de cinq mérite le détour. Graphiquement d'abord, l'objet est totalement inhabituelle. On est proche du dessin d'animation, proche de la mise en scène cinématographique et la palette de couleur très vive, très fraîche reflète parfaitement la vivacité de ces adolescents qui ne pense qu'à tester, vivre et conquérir malgré le danger immédiat.



L'immersion est complète, la tension permanente. On connait le danger mais on ne le voit pas. Il est là sous entendu. Le suspense est maintenu d'un bout à l'autre. Les personnages se présentent avec une certaine profondeur et donne une totale crédibilité à cette société post apocalyptique. Aussitôt acquise aussitôt lu et je n'ai qu'une envie : me plonger dans le deuxième tome !

Deeelaanyy!!!

Doménicus, le frêre de la belle Maria,l'inquisiteur, le tortionnaire et incendiaire est mort. Est il vraiment mort?

Quoi???

Andrej Delany et Frédéric son neveu ont vengé le jeune Marius et leur village mis à feu et à sang.

"Le signal convenu, on y va."

Un marchand musulman, Abu Dun, a acheté les esclaves. Les deux compères vont embarquer clandestinement grace à Krusha.

"Espèce de porc!"

"Sale traitre!"

"Krusha, non! Je vous en prie ne faites pas ça!"

"Andrej..."

Un traquenard les attend et la belle Maria n'y est pas étrangère.

Quel est donc le secret des Delany? Qui sont les immortels buveurs de sang?

Ce troisième tome, BD très violente clot le cycle de la chronique des immortels, au bord du gouffre, adapté du roman allemand éponyme de Wolfgang von Hohlbein.

Le scénario très bien construit de Benjamin von Eckartsberg est illustré par Thomas von Kummant.

Les couleurs glauques, sombres donnent une atmosphère d'angoisse palpable, le jaune et le sanguinolant retranscrivent la souffrance et la mort écorchée vive.L'ambiance est pesante.

Cerise sur le gateau:une galerie de dessins de fans sur cet univers à part. Des fans de tous pays:Allemagne,USA,Espagne qui ont permis à l'illustrateur et à nous lecteurs de voir l'univers de la Chronique des immortels à travers d'autres yeux.

Les deux frères s'installent dans ce nouvel endroit. Les histoires d'adolescents continuent, cela donne un peu de piment. On ne sait pas trop d'où viennent ces rippers et pourquoi il y en a tant....

Les couleurs sont vraiment magnifiques, moins les personnages....

Une intrigue supplémentaire, le convois n'est pas arrivé à destination et ce n'est pas à cause des rippers....

Et voilà. Quand je retrouve enfin de l'intérêt à l'histoire qui est raconté, j'arrive au dernier tome disponible à la médiathèque, le dernier de la série n'ayant pas encore été acheté. Je vais devoir attendre quelques semaines.

Donc enfin, j'ai envie de connaitre la suite, mais sans plus.... je trouve cette histoire finalement assez classique.

Et j'ai bien une petite idée de comment cela pourrait finir. Je vais attendre tout de même la dernière lecture pour apprécier globalement la série

Je me demande pourquoi cette série est classée en adulte à la médiathèque. C'est clairement un truc pour ado. Et c'est gentil, mais ça fini par me lasser un peu. C'était amusant au départ, mais je trouve que ça traine un peu trop en longueur sur des sujets pour ado justement... je suis trop vieille je crois

Et comme je n'aime pas du tout les dessins.... je lis pour lire parce que j'ai emprunter les livres et qu'il faut maintenant les rendre.

Le groupe d’adolescents part à la recherche d’Archer qui a été banni par la colonie. Seulement, la route risque d’être extrêmement dangereuse… quant à la colonie, la situation devient de plus en plus tendue…

Un album riche en action et en violence car les tensions arrivent à leur paroxysme ; que ce soit entre les ados entre eux, la situation de Céline avec Bagster ou encore les ados avec l’équipe dirigeante. Rien ne va plus dans cet épisode où le dénouement est proche.

Un album donc très intéressant et sans temps morts et à la tension palpable.

L’arrivée du nouvel entraîneur avec sa fille est synonyme d’une mauvaise nouvelle, le train qui les transportait à été attaqué par un groupe de rippers. Fort Apache est maintenant isolé… quant à la fille du nouvel entraîneur, elle a tapé dans l’œil de Zack.

Même si les histoires de coeur du groupe d’adolescents n’est pas ma tasse de thé, cela ne gêne en rien le récit. Récit qui multiplie les mystères et rend l’histoire encore plus passionnante.

L’univers crée par Von Eckartsberg se met tout doucement en place et devient de plus en plus intéressant.

Avant dernier tome de cette série toujours aussi trépidante. Les personnages se développent toujours aussi bien et les dessins sont toujours aussi beaux (avec notamment un jeu sur les couleurs et les lumières que j'adore).

Pour autant, j'ai une légère déception sur la tournure des évènements que je trouve plutôt convenus alors qu'il y avait un potentiel de faire quelque chose de plus innovant à mon gout.

Après un premier tome intéressant, ce deuxième tome est tout aussi intéressant mais stagne dans les intrigues à mon goût. On est sur un tome plus axé sur les personnages et leurs relations aux détriments des problématiques mises en place dans le premier tome ainsi qu'au frère ainé Archer qui ne va presque pas exister dans ce tome.

Pour autant, le travail réaliser sur les personnages est toujours aussi qualitatif et on est loin d'un manichéisme ordinaire.

Graphiquement, le titre reste très beau avec une vraie ambiance et de superbes décors

J'adore cette série par son graphisme très coloré et vivant. D'ailleurs ça pourrait faire une très bonne série type "The Walking Dead". Ici les zombies sont remplacés par ces gros singes blancs appelés "rippers". Les humains ont du se regrouper en communautés avec des règles strictes pour survivre dans des camps retranchés. La BD se concentre sur la vie des ados réfractaires au comportement tyrannique de certains dirigeants. Ils vivent leurs histoires de séduction et en même temps doivent faire leurs preuves en tant que jeunes guerriers... Parfois ils agissent impulsivement.