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Citations de Tiffany Quay Tyson (102)


"... la superstition et les légendes populaires renferment plus de pouvoir que la science et la logique. L'inconnu se pare de mythe et de légende . Les fissures de l'univers physique se voient saupoudrées d'imaginaire : fantômes et diables, esprits et dieux".
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« Les malédictions, ça n’existe pas. C’est juste des sottises inventées pour faire peur aux gens. »
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Les malédictions, ça n’existe pas. C’est juste des sottises inventées pour faire peur aux gens. Et je ne crois pas au diable. Je sais que les hommes peuvent être ignobles, mais c’est pas un bout de terre qui les rend comme ça.
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Les monstres étaient partout. Et les morts marchaient sur l’eau.
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Côté sud du magasin, une demi-douzaine d’hommes bavardaient assis sous un porche en bois gris. Ils contemplaient l’horizon en inventant des histoires pour Dieu et pour eux-mêmes. Je suis persuadée que si les hommes s’assoient côte à côte sur les tabourets de bar, s’ils se tiennent au coude à coude quand ils pêchent, c’est parce que les mensonges coulent plus facilement dans cette configuration. Les femmes sont différentes, je l’avais appris en travaillant avec mamie Clem. Les femmes préfèrent vous regarder dans les yeux quand elles vous mentent.
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Papa disait toujours que la carrière était maudite, mais il se passait des choses atroces partout. Peut-être que Willet avait raison, que les malédictions n’existaient pas, qu’il y avait seulement de mauvaises gens qui commettaient des actes mauvais, ou des imbéciles qui faisaient des imbécillités. J’ai touché le galet de la carrière dans ma poche. Je l’avais apporté parce qu’il me faisait l’effet d’un lien avec l’endroit où tous nos ennuis avaient commencé, un rappel de ce que nous cherchions, un talisman ou une clé. C’était peut-être naïf de présupposer qu’un lieu spécifique était plus maléfique qu’un autre en ce monde. C’était peut-être le monde entier qui était dangereux.
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En grandissant, j’avais commencé à me demander ce qui pouvait pousser un homme sur la voie de la malhonnêteté. Était-ce une tragédie unique, ou une série de petites injustices ?
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– Ça n’existe pas, les malédictions, Bert. Le truc, c’est que quand il arrive un malheur, les gens veulent pouvoir accuser autre chose qu’eux-mêmes. »
Je ne savais trop que croire. Toutes ces histoires que nous avaient racontées papa et mamie Clem sur le mal qui émanait de la carrière, nous nous en étions toujours moqués, les prenant pour des rumeurs absurdes, pas plus réelles que les contes de fées qu’on trouvait dans les livres. Mais si nous avions eu tort ? Alors quoi ?
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J'étais là, aux pays des crocodiles et des alligators, des requins et des raies, des ours noirs et des panthères, et mon plus grand danger prenait les traits d'un raton laveur ivre qui aboyait.
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Je ne faisais confiance à personne. J'aimais mon frère, je le respectais, mais je ne lui faisais pas toujours confiance. Comme tout le monde, il avait trop de secrets. Maman, mamie Clem, Willet ; ils me cachaient des choses et se les cachaient entre eux.
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Mais ma mémoire était-elle fiable, au fond ? Je me rappelais un monstre dans les bois, et Willet disait que les monstres n’existaient pas. Je me souvenais que maman chouchoutait Pansy, mais maman avait nié avoir jamais fait de favoritisme. Je me rappelais le feu d’artifice, l’odeur de soufre et la soirée d’été parfaite, mais Bubba affirmait que ça ne lui disait rien du tout. Et quoi que je me rappelle, ou quoi que j’imagine, ça ne changeait rien au fait que le corps de papa avait été retrouvé dans ce motel dégueulasse.
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Le temps est la seule chose qui rende le deuil supportable, non parce qu’il vous fait oublier, mais parce qu’on apprend à vivre avec l’absence
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Maman parlait comme si Pansy allait revenir et que tout redeviendrait comme avant. C’était une illusion. Même si Pansy parvenait à revenir, je savais que rien ne serait comme avant.
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je me suis reconnue en toi. Quand j'avais ton âge, j'avais la vie dure. On s'habitue au malheur quand on ne connaît rien d'autre. Je ne voulais pas que tu t'y habitues. Après la disparition de ta sœur et de ton père, je voulais que tu connaisses autre chose que la tristesse et le deuil. Je suis venue te chercher parce que je pensais pouvoir t'aider à échapper au chagrin.
J'avais tort.
On ne peut jamais sauver une autre personne de son deuil. Je n'aurais pas dû essayer. Le temps est la seule chose qui rende le deuil sup-Portable, non parce qu'il vous fait oublier, mais parce qu'on apprend à vivre avec l'absence.
Elle devient une partie de nous.
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Les femmes étaient invisibles, du moins on l'aurait cru, puisque les habitants de ces demeures parlaient de tout en leur présence, comme si elles ne s'étaient pas tenues là, oreilles aux aguets. C'est ainsi qu'elles apprirent que des esclaves se soulevaient et reprenaient leur liberté par la force. C'est ainsi qu'elles découvrirent l'existence d'une communauté d'anciens esclaves installés au fin fond des Everglades, en Floride, où aucun homme blanc n'aurait osé poser le pied, sous peine d'être abattu à vue.
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Sur l'île, les pélicans blancs abandonnaient leurs petits avant leur premier vol. Ce n'est que lorsqu'ils crevaient de faim, lorsqu'ils n'avaient plus le choix, que les oisillons se décidaient à quitter le nid. Penser à ces oiseaux déclenchaient chez Junior une nostalgie terrible. (...) Pourquoi leur mère ne pouvait-elle pas rester assez longtemps pour leur apprendre à voler ? Pourquoi ne pouvait-elle pas les aider encore un petit moment ? Il le savait, pourquoi. Les oiseaux, comme les enfants, ne quitteront leur nid douillet qu'en tout dernier recours.
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Désormais, je savais qu’une histoire pouvait prendre une nouvelle vie a force d’être racontée, reracontée et réimaginée.
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Pourquoi leur mère ne pouvait-elle pas rester assez longtemps pour leur apprendre à voler? Pourquoi ne pouvait-elle pas les aider encore un petit moment ? Il le savait, pourquoi. Les oiseaux ne voleront pas s’ils n’y sont pas obligés. Les oiseaux, comme les enfants, ne quitteront leur nid douillet qu’en tout dernier recours.
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Toutes sortes de femmes venaient voir Clementine et Ora : des riches, des pauvres, des Noires, des Blanches, des jeunes, des vieilles. Elles avaient toutes des histoires à raconter. Clementine et Ora ne posaient jamais de questions, mais les femmes se sentaient comme obligées de révéler leurs secrets. Il écoutait les histoires et les recueillait. Il entendait des récits sur des hommes cruels, sur le désir et la trahison. Le monde n’était pas un lieu sûr pour les femmes, apprit-il. Le monde n’était tendre envers personne, mais visiblement, les femmes souffraient davantage que les hommes.
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Les gens croient ce qu'on leur dit de croire.
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