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4.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Colombie
Né(e) à : Medellín , le 18 mars 1950
Biographie :

Né en 1950 à Medellín, il a étudié la philosophie, a été barman dans une discothèque à Bogotá, passé trois ans à Miami dans une boutique de vélos, puis seize à New York comme traducteur. Il vit aujourd’hui, avec sa femme, dans une ferme à la campagne, à deux heures de route de Bogotá.

Il est l’auteur de six livres aux éditions Norma : Primero estaba el mar (publié pour la première fois en 1983), Para antes del olvido (1987), El rey del Honka-Monka (1995), Manglares (1997), La historia de Horacio (2000), Los caballitos del diablo (2003). Le septième, Abraham entre bandidos, sera prochainement publié aux éditions Alfaguara qui réédite du même coup tous ses livres.

Il est traduit en Allemagne (chez Fischer), en Autriche et en Suisse (chez Edition 8).


Source : www.carnetsnord.fr/
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Mais j'aimerais parfois pouvoir me remettre à peindre. Pas ces tristes petits dessins que je faisais encore du coin de l'oeil lorsque j'ai décidé d'abandonner pour me mettre à l'écriture, mais de grands tableaux, comme avant, dans lesquels tenait le monde entier.
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Quand je sens l'absence de Sara et le froid de cette absence, l'inévitable souvenir de la vieillesse humaine, je dois m'allonger un instant, éteindre mon âme quelques minutes comme on souffle une bougie et dormir .

L'affliction n'est pas immobile, elle est fluide, vacillante et ses flammes plus bleues qu'oranges et rouges et parfois d'un effroyable vert pâle te torturent de l'intérieur avec une grande puissance jusqu'à ce que tu te vois crier en silence comme dans le fameux tableau de Munch .

Je ne cesse d'être nostalgique de l'odeur de la peinture à l'huile ou du contact avec la poussière du fusain, je ne cesse de regretter le frisson comparable à celui de l'amour qui nait quand on touche à l'infini, quand on capte la lumière difficile avec un peu d'huile mêlée de poudre de pierre ou de métal .
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Quand je sens l'absence de Sara et le froid de cette absence, l'inévitable souvenir de la vieillesse humaine, je dois m'allonger un instant, éteindre mon âme quelques minutes comme on souffle une bougie et dormir .

L'affliction n'est pas immobile, elle est fluide, vacillante et ses flammes plus bleues qu'oranges et rouges et parfois d'un effroyable vert pâle te torturent de l'intérieur avec une grande puissance jusqu'à ce que tu te vois crier en silence comme dans le fameux tableau de Munch .

Je ne cesse d'être nostalgique de l'odeur de la peinture à l'huile ou du contact avec la poussière du fusain, je ne cesse de regretter le frisson comparable à celui de l'amour qui nait quand on touche à l'infini, quand on capte la lumière difficile avec un peu d'huile mêlée de poudre de pierre ou de métal .
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Ici, à La Mesa, le ciel vient tout juste de s'effondrer. Il tombe d'énormes grêlons et comme notre maison est ancienne, et que dans sa partie arrière elle a un toit en zinc, le vacarme est magnifique. Il est très rare qu'il tombe de la grêle à La Mesa. La première fois que je vois ça en seize ans. C'est le vacarme même de la lumière. Difficile de vivre quelque chose de plus beau. C'est la destruction du moi, la dissolution de l'individu. L'air sent l'eau et la poussière, et l'on n'est plus personne.
On ne s'entend même plus écrire.
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Le sujet de ma peinture était l'écume que forme l'hélice du ferry quand, en quittant le quai, le moteur accélère dans l'eau verte qui bouillonne. La couleur émeraude de l'eau, je l'avais rendue pâle, superficielle, pensais-je, comme un bonbon à la menthe vitrifié. Je n'avais pas encore réussi à faire en sorte que l'on sente, sans la montrer, sans la rendre trop évidente, la profondeur abyssale, la mort. L'écume semblait belle, incompréhensible, chaotique, séparée et inséparable de l'eau.
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Un grillon s'est alors mis à chanter merveilleusement quelque part dans le salon, comme si il était la présence de la Présence. Ce sont des grillons très foncés, nocturnes, vilains, avec quelque chose du cafard et une voix très puissante qui ne plait pas à tout le monde. Et ma grande solitude s'est remplie soudain de l'univers tout entier.
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