Citations de Tow Ubukata (20)
La poésie est la source de l'intelligence humaine. Elle est au-delà du bien et du mal, nul ne saurait lui résister.
- Le signe est rédemption et symbole de péché. C'est la croix.
- Abruti ! Où t'as vu une croix, toi !?
- Mais partout ! Sur la porte... les murs... au plafond... sur le sol... aux fenêtres... aux barreaux des cellules...
- Qu'ai-je donc de louche ?
- De rien avoir de louche, justement ! Les suspects font toujours tout pour pas le paraître.
« Ne pas avancer signifie qu'on craint la réponse. »
D'abord, je n'aime pas la guerre. C'est chiant, et puis pour ce qu'on y gagne ! (…) Je n'aime guère non plus que les autres pays se battent entre eux. Ce sont des tracas diplomatiques, et on me tanne pour choisir un camp.
(dixit « Louis XV »).
« Le principal ennemi du roi est l'ennui et la lassitude », notait dans son journal mon prédécesseur... qui ne vivait dès lors que pour la guerre, son « passe-temps ». Versailles... ce « jardin éternel » source de rêves somptueux pour les autres... et d'ennui pour le roi.
(pensées de Louis XV).
Ce qu'incarnent les lettres finales... ce sont ces « loirs ». Poème vulgaire issu de la volonté de tout dévorer sans distinction.
Dieu ne veut pas la mort du pêcheur... mais que chacun... vive dans le repentir. Car s'il fallait punir de mort tous les péchés... il n'y aurait plus âme qui vive en ce monde !
Palms est le signe adressé aux poètes mais il n'est pas complet. Il faut que le s dissimulé apparaisse pour avoir Psalms. S pour serpent. L'accès à la connaissance divine. C'est en se muant en gargouille que le poète devient serpent et fait de psalms une réalité.
Il n'y a point de fin à la poésie. Seules existent la mort du verbe. Ou celle de son auteur.
Par la gloire de la poésie... me voilà déjà devenu immortel ! La plume est plus forte que l'épée ! J'en suis la preuve tangible !
La poésie est à la source de l'intelligence humaine... elle est au-delà du bien et du mal, nul ne saurait lui résister.
Lyrisme bavard n'est que bruit...
- Amène-toi ! Ton interrogatoire continue !
- Les autorités martyrisent un citoyen blanc comme neige, madâme !
- TA GUEULE !
Quelle naïveté de s'en remettre au nombre. Tu ne toucheras pas au moindre vers de ma poésie ! Axe inerte... à la révolution éternelle !
- Saleté de monstre... il me repère au bruit !
- Ah, quand même ! Vous avez enfin compris ? Moi qui me tue à vous l'expliquer depuis tout à l'heure !
- TU T'TUES PAS, TU T'TAIS ! Mais pour savoir ça, il faut que tu l'connaisses... t'es derrière tout ça ?
- J'ai failli me faire dévorer, si vous n'aviez pas remarqué ? À cause de vous !
Ce sont tous des poètes fidèles. Au premier rang, les « passionnés ». Les sept déjà devenus gargouilles. Au second, les « théoriciens ». Les quatre qui se sont d'eux-mêmes mués en gargouilles. Et le troisième, le « pragmatique ». Le poète à leur tête... moi !
Je citerai en premier d’Alembert. Ce nom est entré dans la postérité grâce à l’Encyclopédie, ce joyau de l’ambition intellectuelle humaine, que rejettent à la fois la royauté et l’Église, et qui entend organiser méthodologiquement sous l’égide de la Science l’ensemble de la Création.
Le venin coule dans les mots du vil serpent que tu es... mais il ne sert qu'à compenser la faiblesse de ton inspiration puérile !
-Avec fermeté, lui dit sa soeur ainée. Tu dois me le promettre. Pour protéger nos âmes.
Son jeune frère acquiesça d'un air grave et retint du mieux qu'il put les larmes qui lui montaient aux yeux.
-Allons, enfile cet anneau.
Elle montra l'exemple et glissa le sien à son annulaire droit. La bague en argent lui avait été remise en prévision du jour où elle deviendrait adulte ; le F du mot femme était gravé dans le métal.
Il prit l'anneau orné d'un M, le passa à son doigt, puis saisit de la main droite, celle de sa soeur. Les deux anneaux s'entrechoquèrent en tintant doucement. Ils récitèrent à voix haute :
-Nous devons protéger nos âmes. Ces bagues sont nos âmes. Celle des enfants que nous fûmes jusqu'à cet instant.
Elle avait treize ans, lui douze. Ils n'étaient pas encore des adultes.