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Citations de Trudi Canavan (103)


"A l'endroit même où se trouvait la pouvoir gisait souvent le moyen de le vaincre."
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"C'est une chose de lire les lois strictes d'une contrée, et une autre de les voir à l'oeuvre [...]."
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Il serait ridicule de tenir un enfant responsable des fautes de ses parents.
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La jeune femme observa les chefs religieux des deux factions. Des hommes et des femmes vêtus de blanc d'un côté et de noir de l'autre. Les pions d'un jeu dont le plateau était le monde entier.
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La rancune des dieux peut durer très longtemps, Auraya. Ils n'ont pas besoin d'utiliser la magie pour te tuer: ils peuvent laisser l'âge s'en charger à leur place. Et dis-toi une chose: si j'avais pensé que ton immortalité potentielle était la seule raison pour laquelle ils risquaient de te tuer, jamais je n'aurais pris le risque de t'enseigner mon Don de guérison.
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Dehors il faisait froid, et la jeune fille se hâta jusqu'aux quartiers des novices. Elle entra, vit une petite foule d'élèves dans le corridor et s'arrêta. De grands sourires s'affichèrent sur le visage des adolescents dès qu'ils la virent. Sonea regarda derrière eux et vit les mots écrits à l'encre baveuse sur sa porte.
La jeune fille serra les dents et fit un pas en avant.
Regin sortit de la foule au même moment. Sonea se prépara à des insultes, mais il battit très vite en retraite.
_Eh, Sonea !
La novice fit demi-tour en reconnaissant la voix. Deux silhouettes venaient d'entrer dans le corridor, l'une grande, l'autre petite. Le seigneur Ahrind plissa les paupières en voyant la porte de Sonea. Il la dépassa, et la jeune fille entendit les novices protester de leur innocence.
_Je me moque de qui a fait ça ! Toi, tu vas nettoyer. Maintenant ! Mais Sonea n'écoutait plus. Toute son attention était mobilisée par un visage familier et amical.
_Cery ! souffla-t-elle.
Le sourire de son ami disparut lorsqu'il vit ce qui ce passait derrière elle.
_Ils te font passer un sale moment, hein …
Ce n'était pas une question...
_Ce sont juste des gamins. Je...
_Sonea ! lança le seigneur Ahrind. Comme tu le vois, tu as de la visite. Tu peux lui parler dans le couloir, ou dehors. Mais pas dans ta chambre.
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_Qui aurait pu deviner ? dit-il à voix haute.
_Personne quand il en était encore temps, répondit Kassyk.
_Je comprend pourquoi vous voulez garder le secret.
Kassyk éclata de rire et s'assit à côté de Dannyl.
_Ceux qui entrent au service de Magha savent très bien que Dorgon était un charlatan et qu'il a utilisé ses maigres pouvoirs pour convaincre des milliers de personnes de sa sainteté. L'important, c'est ce qui est arrivé ensuite. IL a commencé à voir des miracles dans ses tours de magie et à comprendre que ces miracles étaient une manifestation du Grand Pouvoir. Mais aucun lecteur de ces parchemins ne pourrait s'en apercevoir.
_Alors, pourquoi les gardez-vous ?
_C'est tout ce qui nous reste de Dorgon. Ses travaux plus tardifs ont été recopiés, mais ce sont les derniers originaux à avoir survécu. Ils ont été sauvegardés par une famille qui a résisté à la religion mahgane pendant des siècles.
Dannyl fouilla la pièce des yeux et hocha la tête.
_Il n'y a rien de dangereux ici- ni d'utile. Je suis venu en Lonmar pour rien.
_C'est aussi ce qu'a dit votre haut seigneur quand il ne portait pas encore ce titre, répondit Kassyk en souriant. Je me souviens très bien de sa visite. Vous êtes quelqu'un de très poli, ambassadeur Dannyl. Lui, il a éclaté de rire en apprenant ce que vous venez d'apprendre. Votre quête est peut-être plus semblable à la sienne que vous voulez bien le croire.
_Peut-être..., répondit Dannyl en regardant le haut prêtre. Je vous remercie de m'avoir révélé tout ceci. Et je m'excuse de ne pas vous avoir cru lorsque vous avez affirmé que ces parchemins n'avaient rien à voir avec les anciennes magies.
_Je savais que la curiosité ne vous lâcherait pas si je me contentais de nier, dit Kassyk en se levant. Maintenant, vous savez, et je vous fais confiance, au sujet de votre promesse. Je vous raccompagne auprès de votre ami.
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Sonea avait travaillé dur. Elle était entrée à l'université à peine trois mois auparavant et elle avait assimilé la moitié d'une année en cours. Maintenant, elle avait l'avance de la classe de la mi-hiver à rattraper, ce qui impliquait de faire tenir six mois de cours en un trimestre. Ce n'était pas gagné d'avance.
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— Tu ne me demandes même pas comment je vais ? lança-t-il sèchement.

Puis il pinça les lèvres.

— Je suis venu réclamer l’aide des Restaurateurs, révéla-t-il. Et les prévenir d’une nouvelle menace envers les mondes.
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Un homme à la joue barrée d'une cicatrice ne quittait pas le mage des yeux. Dannyl se redressa et assouplit ses épaules avant de regarder autour de lui. Puis il riva ses yeux dans ceux de l'homme, qui parut soudain très intéressé par sa propre paire de gants. Avant qu'il plonge le nez dans son verre, Dannyl vit le rouge monter aux joues mates du type.
Dans les gargotes, le mage avait vu des hommes et des femmes de toutes les nationalités. Les petits Elynes étaient les plus nombreux, puisque leur contrée jouxtait la Kyralie. Les Vindos à la peau dorée grouillaient dans les Taudis, car beaucoup voyageaient pour trouver un travail. Les athlètes issus des tribus lannes et les Lonmars étaient bien plus rares.
L'homme était le premier Sachakien que Dannyl voyait depuis des années. Le Sachaka était proche de la Kyralie, mais une haute montagne et un désert séparaient les deux pays, décourageant la plupart des voyageurs. Les rares marchands qui avaient tenté l'aventure étaient revenus avec des histoires de Barbares qui se battaient pour survivre au milieu de terres arides. Ils parlaient aussi d'une ciré corrompue pratiquement sans intérêt commercial.
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_Il te reste du chemin à faire, dit l'homme. T'es bien sûr de toi ? Tu peux encore changer d'avis et je te ramènerai.
_Pourquoi voudrais-je le faire ?
_C'est une possibilité, voilà tout ...
Une lueur apparut, puis grandit. Un homme se tenait à contre-jour dans la lumière et Dannyl ne pouvait pas distinguer son visage.
_C'est pour Gorin, dit le gorille.
Il regarda Dannyl, puis fit un geste rapide dans sa direction avant de se fondre dans l'obscurité.
_Gorin, hein ? (La voix de l'homme n'avait pas d'âge - quelque chose entre vingt et soixante ans.) Comment tu t'appelles ?
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— Laissez-moi vous dire ce que je sais de ces Pentadriens. Ils affirment vénérer cinq dieux, comme nous. Mais les leurs n’existent pas. Ils doivent séduire les gens, les réduire en esclavage pour les forcer à se prosterner devant eux. Et ils marchent sur l’Ithanie du Nord dans l’intention de nous contraindre à en faire autant. Mais nous ne plierons pas !
Sa voix forte et coléreuse résonna à travers l’enceinte du temple.
Plusieurs cris de dénégation montèrent de la foule.
— Nous n’abjurerons pas nos dieux pour ces prêtres-sorciers corrompus ! poursuivit Juran.
— Non ! rugit la foule.
— Nous les renverrons dans leurs temples de pacotille !
— Oui !
— Nous leur montrerons ce que c’est de vénérer des dieux réels, qui détiennent un pouvoir réel !
Des vivats éclatèrent à travers tout le temple. Juran sourit et laissa la foule clamer son enthousiasme avant de reprendre la parole.
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— Ça n’aurait aucun intérêt d’emmener des femmes à la guerre si elles n’ont pas reçu de formation. Les Haniennes n’ont pas le temps de s’entraîner : elles se marient et ont des enfants trop jeunes.
— C’est la même chose pour les Siyee.
— Alors, pourquoi n’y a-t-il pas de femmes militaires à Hania ?
— Je n’en suis pas certain. Nous ne pouvons pas lire dans l’esprit de toute une race comme nous lisons dans des esprits individuels ce soir. Les coutumes et les traditions se développent au fil du temps, et elles résistent au changement. Seul un besoin impératif d’évolution peut altérer le mode de vie ou le sens moral d’un peuple.
— Donc, si nos hommes n’étaient plus assez nombreux, nos femmes prendraient les armes elles aussi ?
— Probablement. L’ennui, c’est que le temps qu’elles soient forcées de se battre, il n’y aurait plus personne pour leur apprendre à le faire. Allez, au suivant.
Leiard suivit Jayim tandis que son élève effleurait les pensées des Tisse-Rêves qui campaient autour de leur tente.
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— Ça suffit, Jayim. Affirme ton identité.
Comme le jeune homme achevait le rituel, Leiard se concentra sur sa propre individualité.
— Je suis Leiard, Tisse-Rêves…
— Et crétin de première classe, coupa une voix dans son esprit. Tu savais qu’elle rejoindrait l’armée, mais ça ne t’a pas empêché de suivre tes collègues alors que tu aurais dû partir en courant dans la direction opposée.
— Mirar. (Leiard soupira.) Quand serai-je enfin débarrassé de toi ?
— Quand tu reprendras tes esprits. Ce n’est pas avec ton identité que tu as des problèmes, c’est avec tes couilles.
— Je ne suis pas venu pour voir Auraya, répliqua fermement Leiard. Je suis un Tisse-Rêves. J’ai le devoir de soigner les victimes de cette guerre.
— Menteur. Tu as le devoir de protéger les tiens, contra Mirar. Si les Circliens que tu te sens moralement obligé de soigner découvraient que tu as séduit une des Élus de leurs dieux, ils dégaineraient leurs épées pour les passer au travers du corps de tous les Tisse-Rêves qui leur tomberaient sous la main.
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Puis une silhouette solitaire se détacha des rangs pentadriens. Le soleil faisait étinceler un bijou pendu à son cou. Une des cinq silhouettes blanches qui se tenaient au premier rang des forces circliennes s’avança à sa rencontre.
Les deux représentants ennemis se rejoignirent au fond de la vallée.
Comme j’aimerais écouter leur conversation, songea Tryss. Sont-ils en train de s’offrir une dernière chance de reculer ? Se lancent-ils des menaces et des vantardises à la tête, comme des enfants ? C’était censé être une guerre religieuse. Peut-être se livrent-ils à un débat théologique. Il se mit à imaginer ce que les deux représentants pouvaient bien se dire.
« — Mes dieux sont réels.
— C’est faux ! Seuls les miens le sont.
— Tes dieux n’existent pas.
— Bien sûr que si.
— Bien sûr que non ! »
Il ravala un petit rire. Je ne devrais pas réagir ainsi. La situation est très grave. Des gens vont mourir.
À cette pensée, toute sa gaieté s’envola. Son estomac se serra de nouveau comme les deux silhouettes s’écartaient l’une de l’autre. Il les regarda rejoindre leurs armées respectives.
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— Tu dois penser au mobile de la guerre. En général, il s’agit de dépouiller le vaincu au maximum. Un envahisseur envisage toujours l’avenir au-delà de la bataille. Après sa victoire, il devra maintenir le contrôle chèrement acquis. Même de puissants sorciers ne peuvent se trouver dans plus d’un endroit à la fois ; c’est pourquoi ils emmènent des gens pour les seconder : des sorciers mineurs, des combattants, des gens attirés par la perspective d’un bon pillage.
» Les défenseurs le savent. Aussi lèvent-ils une armée à titre d’assurance, en cas de défaite. Si leurs forces tuent le plus d’envahisseurs possible, il en restera moins pour régenter leur peuple. Du coup, ils auront de meilleures chances de se soulever et de renverser l’occupant plus tard.
Jayim acquiesça lentement.
— Et s’ils attendent que les sorciers aient fini de se battre entre eux, et que leur camp perd, les sorciers ennemis les tueront de toute façon. Donc, autant qu’ils s’impliquent tout de suite.
— Oui, soupira Arleej. Bien que la plupart des soldats ne s’en rendent pas compte. Ils font ce qu’on leur ordonne de faire, parce qu’ils ont foi en le jugement de leurs chefs.
— Il est arrivé que des sorciers vainqueurs donnent l’occasion de se rendre aux soldats survivants, rappela Leiard.
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Mais il y avait eu des morts, et le malheur ne se souciait jamais de l'âge ou du statut de ses victimes.
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Enfin, je connais le nom de mon futur mari très hypothétique...Kakato, pas très joli ça... Enfant, il a dû subir pas mal de plaisanteries...
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-Mais nous ne prendrons aucun risque si les chances de succès ne sont pas garanties, lui objecta Hakkin.
-Quand le succès est garanti, intervient Narvelan, on ne peut pas parler de "risque"...
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Une femme devait pouvoir être autre chose qu'une matrice sur pattes.
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