Ulysse Malassagne

Les vacances commencent tout juste dans ce collège isolé, mais pour les élèves qui ne rentrent pas chez eux, les vacances tournent au cauchemar suite à la mort d'un de leurs camarades. Après sauvé l'âme de leur ami mort de la sorcière, le combat contre les forces du mal commence pour de bon...

Chaque être maléfique déploit les plus basses manoeuvres pour attraper ces collégiens.On suit des assaults répétés des sombres créatures, peu d'évolution de l'intrigue sauf vers la fin... Beaucoup d'humour (noir) pour contre-balancer cette BD d'épouvante. Pour commencer à se faire peur pour ceux qui aiment ce genre de récit. Peut-être plus vers 10-11 ans, j'ai hésité pour ma fille de 9 ans qui ne retrouvera pas son genre de prédilection (même si les dessins pourraient faire penser le contraire). Les jeunes collégiens de l'histoire doivent être à peine plus âgés, 12-13 ans peut-être ?

J'attends impatiemment la suite !

Alors qu’ils sont venus passer un moment en amoureux dans la petite maison familiale perdue au cœur d’une forêt, Anaëlle et Nills se font surprendre par la soudaine apparition de soldats dragons venus kidnapper la jeune femme pour la ramener dans leur monde… Fou de rage et de désespoir, le doux Nills n’y réfléchit pas à deux fois et se précipite alors à travers le portail ouvert, se retrouvant catapulté dans un monde hostile, peuplé de créatures étranges et dans lequel sourd un vent de rébellion...



En dépit des rencontres, seul compte pour le jeune homme de retrouver sa bien-aimée et de la sauver du destin qui lui est imposé. Mais dans cet univers où règne la magie, sa colère et sa frustration vont peu à peu le transformer en une créature violente et sanguinaire, l’éloignant de sa nature humaine, au risque de lui faire perdre la seule chose qui compte à ses yeux…





Pour cette fin d’année, les éditions Ankama ont eu la bonne idée de publier une intégrale de la série « Kairos », composée à l’origine de trois volumes. Trois tomes que j’aurai probablement été frustrée de découvrir séparément tant la lecture en est rapide et vite expédiée… En effet, si l’univers empreint de fantasy imaginé par Ulysse Malassagne est des plus plaisant, l’histoire quant à elle manque sérieusement de densité et de profondeur. Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de « Kairos » une excellente bande-dessinée ! Un monde parallèle intrigant, une histoire d’amour contrariée et mise à l’épreuve, le poids des traditions et du destin qui pèse sur les protagonistes, de l’aventure, des scènes d’actions et un dessin japonisant qui n’est pas pour me déplaire !



Malheureusement, l’absence de développement de l’intrigue ne permet pas de s’imprégner de l’histoire ni de s’attacher aux personnages. J’ai eu l’impression de survoler cet univers faute de clés pour y pénétrer. Un exemple, que signifie « Kairos » ? Pourquoi ce titre alors que le terme n’apparaît pas une seule fois dans la bande-dessinée ? Le seul moyen de le découvrir est de lire la quatrième de couverture (ce que je fais rarement…), ce que je trouve dommage et maladroit… Par ailleurs, les bulles sans texte dominent largement, ce qui rend la lecture beaucoup trop rapide et peu instructive ! De même, le dénouement des scènes d’action m’a paru trop facile et ne permet pas d’établir de suspens... Seule l’intensité dramatique finale est parvenue à me surprendre !



En somme, « Kairos » est une lecture plaisante, très sombre sous des dehors enfantins mais plutôt destinée à des jeunes de 11-12 ans je pense et dotée de nombreuses qualités auxquelles il manque seulement d’être davantage développées pour livrer un résultat plus abouti… Malgré une impression en demi-teinte, je tiens à remercier vivement Babelio et les éditions Ankama pour cette découverte !

D’Ulysse Malassagne, j’avais aimé sa série Kairos, une histoire fantastique avec un monde parallèle de type fantasy. Au début de Jade, j’ai eu un peu l’impression d’être dans un même univers, c’est là que c’est bien vu, on se croirait dans un récit fantastique ou merveilleux. Dès les premières pages, l’action est déjà lancée, comme si on prenait l’aventure en cours, ce n’est qu'au fil des pages qu’on découvre ce qu’il en est. Le dossier final nous situera le contexte géographique et politique. On découvre assez vite qu’on est au Tibet, à une époque où la répression chinoise bat son plein (vers 1970), c’est un pur récit d’aventure avec une quête classique, mais dont l’issue nous remet les pieds sur terre, c’est un récit sur la fascination pour l’exotisme et l’inconnu, desservi par un graphisme brut et dynamique, un style jeune et frais, une aventure assez courte, rapide à lire et qui laisse pourtant une forte impression, grâce à ce subtil décalage entre cet univers d’aventure presque fantastique et la réalité géopolitique dont il est question.

Cinq amis, pensionnaires d’un collège reculé, perdu dans les montagnes et entouré de forêts, vont passer les vacances dans l’établissement sous la surveillante d’une pionne tire-au-flanc.

En voulant sauver l’âme d’un de leur camarade mystérieusement disparu en forêt, les élèves vont recevoir la malédiction d’une sorcière maléfique : chaque nuit, des créatures cauchemardesques vont leur rendre visite.

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Quelle bonne surprise que cette BD !

L’humour, l’aventure, le mystère, le suspense sont au rendez-vous.

Le bestiaire fantastique riche et diversifié (reprenant des éléments connus ou méconnus pour les distiller tout au long du récit) est la véritable force de cette BD. Sorcière jouant d’une sinistre vielle à roue pour invoquer le malin, squelettes revenant d’entre les morts, cauchemar étouffant (et même une planche reprenant le cauchemar de Füssli), esprits de la première marche terrifiant, etc., tous sont magnifiquement dessinés. Le sentiment qui s’en dégage est vraiment oppressant.

De même, les paysages et les décors sont très bien réalisés. Seuls les héros ont un graphisme un peu plus « cartoon », ce qui n’empêche pas de les rendre très attachants et qui permet peut-être de donner une touche mignonne ou douce à un récit qui aurait vite pu faire réellement peur.

Bref, je suis très enthousiasmé par cette BD (même si l’histoire en elle-même, avec sa révélation finale, ne révolutionne pas le genre).

Cet album m’attirait chaque fois que je rangeais les B.D., il fallait bien que je me décide à le lire !

Un titre sombre, une couverture qui l’est encore plus… ça promettait des frissons. Et c’est bien le cas ! L’angoisse accompagne presque chaque page de ce tome, et quand elle n’est pas là le questionnement la remplace. Nous allons croiser de nombreuses affreuses créatures de la nuit (parce qu’à la lumière du jour ce n’est plus marrant hein) toutes plus cauchemardesques les unes que les autres.

Le collège est très singulier, construit dans de vieilles pierres et perdu au milieu des bois, avec un mini pensionnat. Mais il y a un C.D.I. qui me plaît (˄˄) car il abrite de vieux livres (ou grimoires ?) récupérés dans l’ancienne église accolée.

La bande de gamins est dessinée en petits bouts-de-choux très mignons, ce qui les rend attachants. Leurs réactions et faciès sont très comiques.

Heureusement que l’humour est présent pour contrebalancer la noirceur de l’ensemble.



(Je n'ai pas trouvé un grand intéret au dossier en fin d'album).



Un très bon premier tome qui peut être lu indépendamment quand bien même les curieux auront hâte de lire la suite…

On revient à la réalité et le quotidien dans le pensionnat à la veille de Noël avant une ultime aventure nocturne dans le but de lever la malédiction.



Si le tome 1 peut se suffire à lui-même, il est clair qu’il vaut mieux avoir lus les précédents pour comprendre pleinement les tomes 2 et 3. Je perçois maintenant pourquoi le tome 2 m’avait paru rapide et certains éléments m’avaient manqué. C’est chose résolue ici, l’équilibre est retrouvé et l’histoire complétée.

J’aime la pertinence du scénario que je trouve toujours aussi bien construit depuis l’introduction. Les personnages sont hyper attachants et leurs bouilles très expressives malgré la simplicité du dessin. L’humour est à nouveau bien présent pour contrebalancer l’horreur.

Le récit demeure très sombre et il ne faut pas s’attendre à un happy end. Cette fois le carnet de l’auteur en fin d’ouvrage est convaincant.



Une excellente trilogie dans les mondes des ténèbres !

Les collège noir est une histoire à faire peur pour le 10-14 ans, on évolue dans un monde souterrain, avec un démon à combattre, faisant référence au mythe de Vulcain. L'héroïne est une grande ado qui a la charge d'un groupe d'enfants dans une sorte d'étrange pensionnat. Cet album est le deuxième tome, alors je n'avais pas toutes les clés, mais c'est suffisamment basique pour ne pas trop s'y perdre. l'histoire est essentiellement constituée de poursuites, de fuites, de luttes dans les entrailles de la terre, beaucoup d'action et c'est à peu près tout on ne s'ennuie pas, mais les personnages restent peu approfondis et assez caricaturaux. J'ai aimé l'humour, le recul avec l'univers du fantastique, on y retrouve les fameux Dahus, ces animaux aux pattes plus courtes que d'un côté que de l'autre pour pouvoir marcher à flanc de montagne. Mais hormis ces quelques trop rares bonnes idées, l'histoire est assez convenue, se limitant à l'action pour l'action. Bien mais certainement pas inoubliable. La série "Kairos" d'Ulysse Malassagne est bien plus intéressante.

Résumé : Dans un collège perdu au milieu des bois, des enfants vont sauver l’âme d’un des leurs, et vont alors vivre leurs pires cauchemars, poursuivis par des monstres, notamment une sorcière.



Mon avis : Voilà une BD angoissante à souhaits, avec un petit garçon qui disparaît et dont l’âme est emprisonnée par une sorcière. Heureusement, ses amis viennent le délivrer, mais vont alors devenir l’objet d’une malédiction : ils vont être poursuivis par une dangereuse sorcière, qui envoie chaque nuit tous ses monstres à leurs trousses.



Le scénario est inquiétant, et nos jeunes héros vont vivre des aventures cauchemardesques. S’en sortiront-ils indemnes, alors qu’ils sont seuls toutes les nuits, avec juste une surveillante, qui ne semble guère s’occuper d’eux ?



Le scénario est angoissant juste comme il faut, et les illustrations inquiétantes, emmenant dans un univers dangereux. Les enfants sont soudés, et à la recherche de solutions pour survivre, et ils vont vivre des aventures bien glaçantes !
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Alors, celle-là, ça fait un sacré bout de temps que je devais la lire.

Sincèrement, je pense qu'elle est dans ma PAL depuis sa sortie, c'est vous dire.

Et bien, j'ai adoré! Quel bon moment de lecture je viens de passer.

L'histoire, le contexte, le dessin, les intervenants, j'ai vraiment adhéré à tout.

Qu'est ce que ça fait du bien quand on découvre une petite pépite alors qu'on ne s'y attendait pas...car je dois dire que, de prime abord, j'étais pas vraiment séduite par la couverture!

Vite, la suite!

Où l’on rejoint le groupe de pensionnaires et leur surveillante pour une aventure souterraine sombre et terrifiante.



Léna va se laisser piéger par des créatures monstrueuses et les enfants vont tenter de lui porter secours. Qui aide qui ? les rôles s’inversent et tous font équipe pour affronter des démons surgissant de l’obscurité.

Je n’ai pas retrouvé le côté humoristique et les descriptions du quotidien dans le pensionnat (seule la première page l’évoque) et cela m’a manqué. Le côté sombre du récit prend le dessus.

J’ai apprécié le texte écrit en caractères assez gros, agréable pour mes yeux fatigués ! Le scénario est bien construit, le récit enlevé. Les couleurs apportent une touche essentielle : elles sont lumineuses ou sombres lorsqu’il le faut, s’harmonisent avec le récit. Le dessin du groupe d’enfants reste simple mais efficace pour exprimer leurs émotions.



Un bon second tome pour nous donner des frissons !

La première impression sur le dessin : les représentations des enfants, me faisait beaucoup trop penser à Charlie & the peanuts.....

Ensuite, il y a une foule de détails, parfois un peu contradictoires, et qui mélangent allègrement tous les références en termes de démons, sorcières, magie noire, et autres monstruosités.... On y mélange même les époques sans complexe.

C'est mignon et divertissant, mais je trouve que l'ensemble n'est pas cohérent.

Je suis depuis un moment le blog : http://www.issekinicho.fr.

J'ai beaucoup aimé Tokyo Sanpo de Florent Chavouet

Alors quand j'ai appris que parler de ce livre, je l'ai précommandé de suite.

Il est arrivé il y a quelques jours.

Nous l'avons presque tous lu !



C'est une invitation à découvrir le véritable Japon pas celui des mangas et des animes mais le quotidien qu'on ne peut qu'effleurer en tant que touriste.



Ce livre c'est 16 histoires de vies, 16 styles de dessins, 16 rencontres avec le Japon, 16 façon de voir le choc culturel que vous vivrez en y allant ou en y restant.

C'est drôle, parfois un peu cruel et toujours très vrai.

Une très belle découverte !



En bonus on découvre les blogs, comptes twitter, ... des auteurs. D'excellente façons de prolonger la lecture !
Lien : http://travels-notes.blogspo..

Premier tome bien intéressant (même pour des adolescents) malgré le jeune âge apparent des personnages (plus ou moins clair, ils ont des comportements d'adolescents, mais l'apparence d'enfants). Il y a de l'humour, des éléments fantastiques, des superstitions, du suspense, de l'entraide, etc. Bref, plusieurs ingrédients qui en font un récit original et susceptible de plaire. La bande dessinée est divisée en courts chapitres punchés.

Une BD qui nous plonge dans un univers fantastique mais pas vraiment merveilleux... On bascule du monde que nous connaissons tous à un monde habité par des dragons, sous le règne ancestral d'une famille aux pouvoirs magiques mais aux coutumes très franchement discutables.

Nous suivons plus précisément un jeune homme et une jeune femme, cette dernière se faisant capturer par les dragons de cet autre monde, auquel elle s'avère appartenir.

L'amour de son compagnon humain va le transformer et il sera prêt à tout pour la récupérer.

Attention nous ne sommes pas dans le schéma classique des contes de fée, et cela fait du bien! La fin est beaucoup plus logique et pertinente que ce qu'on a l'habitude de lire, bravo!

Dans les souterrains du Collège Noir, une cave. Et dans cette cave, un passage. Un passage vers le monde d'en dessous, où règne le Mal Absolu...



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J'avais beaucoup apprécié le premier tome du "Collège noir", mais celui-ci me laisse un peu sur ma faim.

Premièrement, le côté fantastique présent dans le numéro 1 ne joue plus son rôle puisque l'effet de surprise n'est plus. du coup, le plaisir que j'avais eu retrouver les sensations désagréables d'un bon Lovecraft ne sont pas réapparues. Dommage.

Ensuite, les dialogues et les références sont bien moins juteuses que dans l'opus précédent, et c'est dommage car cela faisait également le sel de cette nouveauté.

C'est donc une suite qui pâtit sérieusement de la comparaison avec sa grande soeur, qui se lit trop vite et n'a finalement que peu d'envergure. A moins qu'il ne faille lire les deux tomes dans la foulée pour conserver cette ambiance oppressante mais caustique que l'on ne retrouve pas dans ce tome à lui tout seul.



ps : bien sûr des passages sont géniaux, et je me rends compte que j'ai oublié de les mentionner. Notamment une scène parfaite avec des dahus, ou l'attaque d'un terrier de blaireau-alcoolo... fun fun fun

16 dessinateurs français livrent par le motif leurs expériences au Japon. Fascinés par cette civilisation où le l’art du dessin est roi, ils partent au pays du soleil levant, que ce soit pour quelques semaines ou quelques années. Chacun à sa manière et selon son style (manga, journal de voyage, estampe..) raconte ses aventures et sa confrontation au pays mythifié.

Le résultat est foisonnant, souvent drôle, toujours riche d’approches complémentaires. Les uns disent la difficulté de communiquer ou de s’orienter, les autres montrent le raffinement des kimonos ainsi que la mystérieuse séduction de statue de renard cachée au fond d’un bois. Par des touches très différentes, cet album démontre au final l’étrange attraction qu’exerce le Japon sur les Occidentaux.

Tragique ! Alors que le tome 2 était répétitif en actions risquées, le troisième conclut cette série horrifique par le sacrifice d'un personnage pour vaincre le Mal ! Une série jeunesse qui n'a pas peur d'oser montrer que pour vaincre les méchants, on peut perdre des bons personnages. La boucle est bouclée et c'était une chouette série à découvrir. La lecture des 3 tomes a été ultra-rapide !

L'auteur a tout misé sur les actions, on ne s'ennuie jamais et les pages se tournent à vive allure. Je sais que je vais terminer cette série très rapidement. Le groupe de collégiens futés et débrouillards s'enfonce dans les entrailles de la terre pour combattre les monstres les plus viles. Il y a de tout et pour tous les goûts. C'est de l'horrifique jeunesse avec son lor d'imagination. N'ayez pas peur, ca va aller, on en voit le bout !

Un univers vraiment étrange dans lequel se laisser embarquer ou bien auquel résister. Comme les héros le font fasse aux monstres de la forêt. La mort, la peur, mais aussi l'amitié et le courage...sont les thèmes traités avec ces couleurs obscurs. Si vous aimez Miyazaki ou Tom Burton vous ne serez pas déstabilisés par ces monstres et pourrez apprécier.

Le temps passe et voici qu'arrivent les vacances de fin d'année. Les même cinq compères se retrouvent à nouveau seuls à l'internat avec Léna qui les tiens à l'oeil et les empêche de quitter le bâtiment la nuit. Mais l'ambition, exacerbée par les souris (formidables personnages) va pousser Ulysse et Krum à partir à la recherche d'un sanctuaire où se trouve une Vierge Noire qui exhausse les voeux.

Ce dernier tome est plus réussi que le précédent, plus intense et moins répétitif.

Il est bien fourni en créatures horrifiques de tous poils-écailles-plumes plus réussies et intimidantes les unes que les autres.

et puis BAM, ce final formidable (quoique un peu attendu)

Une très bonne série, plus sombre et glauque que je ne m'y attendais au vu des dessins.