Valentin Gendrot

L’usine vous appelle, allez-vous décrocher ?



Un œil sur les conditions de travail de cinq entreprises du Nord, révélant chacune un peu plus la répétition de l'exploitation du travailleur.



Thomas Morel y livre son quotidien, la vie de ses collègues et leurs souffrances face à un travail forcé par la nécessité de survivre.

Je travaille de temps en temps dans une librairie. Je regarde par la vitrine et ce livre me fait de l'oeil. Je le prends et je suis dedans tout de suite. C'est un journaliste qui nous raconte comment ça se passe dans une brigade de police. Il est en immersion et personne ne sait qu'il est journaliste.

J'invite tous ceux qui, malgré les témoignages nombreux et les vidéos, nient encore l'existence de violences et de racisme dans la police à lire ce livre qui rassemble des situations vécues à l'intérieur même de la police par un policier, et qu'on ne peut donc taxer de malveillance

Petite plongée au coeur de ce service spécifique à la région parisienne, au sein duquel, suite à une arrestation des déséquilibrés peuvent être placés au lieu d aller encombrer les services d urgence.

Rien dans révolutionnaire dans ce livre quand on connaît l état de la psychiatre mais il a au moins le mérite d'exister et d'essayer de retracer le parcours de ces patients , l occasion de dire que des drames pourraient être évités

Je viens de finir ce livre et je suis mitigée !

Le début était plus ou moins intéressant, j’ai appris qu’il y avait une formation pour être policier (ADS) en 3 mois et qu’ils sont représentés comme « sous-policiers » si on peut dire ça.



Après j’ai trouvé les situations creuses et répétitives. Certes il y a des violences policières mais bon… On tourne en rond !



En suite, il y a quelques pages qui relatent les dires lors des conférences de Christophe Castaner, Macron et Didier Lallemend.



Je m’attendais un récit plus poussé, on reste en surface avec des sujets qu’on connaît déjà.

Un livre simple, incisif, qui se lit vite et ne relate pas de bavures gores ou sensationnelles.



L'atrocité de ce livre se trouve justement dans la banalité des faits qu'il rapporte.



Après des affaires comme le groupe whatsapp des policiers de Rouen (heureusement) dénoncés par un de leur collègues, ou encore l'affaire ''TN Rabiot Police Officiel'', ce livre représente un témoignage de plus, une pierre à l'édifice de la montagne d'horreurs prononcées, écrites ou actées par les représentants de l'ordre public, de notre ''sécurité''.



En plus de dénoncer et de documenter une institution majoritairement raciste et sexiste, l'auteur tente de mettre en lumière l'absence de formation suffisante et les conditions de travail médiocres.



Une enquête en effet romancée, dans le style de Zarca (éditions goutte d'or), permettant sans aucun doute une lecture allégée.

Ce livre est intéressant, c'est indéniable. Il raconte la police, l'institution, la décrit de l'intérieur. Pour ça il mérite d'être lu et il reste simple à lire.

mais je me souviens ne pas avoir apprécié le point de vue de l'auteur, journaliste, qui donnait l'impression de dire ce que l'on a envie d'entendre sur l'intérieur raciste, sexiste de la police. J'ai eu le sentiment qu'il se plaçait parfois en espèce de semi victim.

Un livre documentaire sur la vie de la police, ses bons côtés , ses errances, ses erreurs, ses drames. Pas de sensationnalisme, pas de voyeurisme, mais un regard empreint d'humanité sur des hommes dont certains sont en grandes difficultés et ont besoin non seulement d'aide mais sans doute aussi d'un cadre clair pour mener leurs missions dans de bonnes conditions . Respecter pour être respecté... le sens de la bienveillance fait appel à la qualité de la formation et du management. L'absence de reconnaissance et/ou de sanctions, le déficit de formation et des conditions de travail désocialisantes ne créent pas le bon terreau...

Un livre dont j'attendais peut-être un peu plus... Je reconnais le travail d'infiltration de l'auteur, impressionnant. Et il fallait sûrement un livre comme celui-ci pour dénoncer, à la fois les bavures policières, le racisme, etc., mais également les conditions de travail des policiers.

Il n'y a donc pas de parti pris, ce qui est une bonne chose, mais j'aurai aimé que l'analyse soit poussée un peu plus loin. Cela reste une bonne lecture, mais... on reste dans une "simple" description.

Journaliste spécialisé dans les missions d'infiltrations et des reportages en immersion, Valentin Gendrot se lance un défi unique et jamais vu : infiltrer la police.

Après avoir suivi une formation de trois mois qu'il raconte au début du livre, Valentin intègre un commissariat parisien dans un quartier populaire. Ce livre retrace son expérience, son vécu, ses impressions, ses erreurs et ses états d'âme.



Ce livre dévoile les coulisses et nous permet de passer de l'autre côté du rideau d'une profession si mystérieuse. Dans un contexte tendu où la police est souvent associée à la violence et où le taux de suicide est anormalement élevé, Valentin Gendrot nous embarque dans une enquête de société et nous livre l'envers du décors.



Malgré quelques longueurs dues notamment aux études et chiffres relatés, ce livre est très intéressant. Le point de vue de Valentin nous permet de nous identifier et de rentrer dans ce milieu si énigmatique. Alarmante parfois, inquiétante souvent... son enquête révèle les failles du système et montre au grand jour toutes les erreurs humaines de ce métier.



J'ai aimé me plonger dans ce livre car le sujet m'intéresse. Néanmoins, je ne suis absolument pas une professionnelle et me suis lancée dans cette lecture plus par curiosité que par réelle conviction. Je comprend les différents points de vue et trouve la démarche intéressante.



Je recommande donc cette lecture à tous ceux que le sujet intéresse, en prenant garde de ne pas faire de cette histoire, une généralité !

Un jeune journaliste pas encore trentenaire opte pour une formation rapide d'adjoint de sécurité en vue d'infiltrer une brigade parisienne du 19eme arrondissement. Il nous relate sa période de classe de trois mois et l'activité du poste qu'il occupera pendant un semestre.



On lira le résumé des tranches de vie quotidienne dans la brigade où il est affecté après 1 an passé dans l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris en mettant en avant le jargon, les acronymes et les comportements de certains policiers en présentant ce poste contractuel comme une fragmentation de tâches répétitives et non valorisées, juste un emploi précaire avant l'éventuel concours de gardien de la paix.



Il décrit la formation initiale approximative, la politique du chiffre, la dégradation de l'environnement de travail, le taux de suicide important de la profession. Des informations qu'on peut lire à longueur d'articles ou de documentaires et qui ici mettent en évidence par l'expérience du journaliste la précarité et la misère sociale. Ce qui ne dévalorise pas l'enquête à ceci près qu'il raccroche quelques anecdotes vécues à des études concernant les violences policières et le racisme de certaines interventions.



Un récit nerveux qui se lit vite. Chapitres courts, deux mots, trois lignes comme un compte rendu d'intervention. Au final, un livre qui me laisse sur ma faim où j'ai plutôt cru lire du Don Winslow qu'une véritable enquête journalistique.

En débutant ce livre, et au vu du contexte, j'ai eu peur de lire un réquisitoire à l'encontre des forces policières françaises.

Néanmoins, le journaliste a su prendre de la hauteur et décrire le quotidien de policiers dans des quartiers compliqués. Ce dernier, nous raconte aussi bien les excès constatés des forces de police que les conditions particulièrement complexes dans lesquelles ils exercent leur métier.

Un livre bien réussi qui se lit très rapidement. Croyez-moi, je ne suis pas très rapide à lire...

Intéressant. Ça se lit très rapidement et facilement. Valentin décrypte bien les situations auxquelles il a été confronté, ainsi que ses émotions. Ce n'est pas, à mon avis, le livre de l'année, mais cela reste une lecture intéressante que je conseille.

Ce que j’ai aimé : L’auteur décrit assez bien les conditions de travail, les corps et les esprits usés, l’aliénation du travail. Je parle bien du travail en général, je pense qu’à un certain moment, n’importe quel job devient aliénant. Mais Thomas est encore jeune, il a la chance d’avoir pu choisir un métier qui le passionne et n’a pas encore 30 ans de petits coups bas sur le dos. Le mec, on sent qu’il y croit encore un peu. Il aborde avec ses collègues l’expérience du revenu universel quand il rechausse ses lunettes à monture un peu voyante.



Ce que j’ai moins aimé : Je me suis demandé à qui s’adressait ce type d’ouvrages. Qui sont ces lecteurs? Des gens qui partagent ce type d’expériences professionnelles? Des gens qui veulent découvrir la France d’en bas autrement que par les émissions Strip-tease et Confessions intimes? La France veut savoir! Ce qui m’a manqué dans le livre, c’est un peu de la fierté ouvrière. Parce que dans tous les corps de métier, il y a des gens qui aiment ce qu’ils font, il y a des savoir-faire partout, et surtout pas de petits métiers. Comme les grosses boîtes pour lesquelles il a bossé, il a dilué les personnalités rencontrées dans sa grande machine à lui, plus pressé à remplir son petit Moleskine aux pauses chiottes qu’à vraiment rencontrer. Ce qui manque aussi dans ce livre, c’est autre chose que des stéréotypes, tout comme chez Aubenas. Le prolo serait extrémiste, soit avec ses petites remarques racistes, soit à la CGT. Il serait aussi vulgos, toujours prompt à la blague de cul ou à mater le foot. C’est aussi une balance carriériste ou une personne à plaindre. Pourtant, du savoir et de la culture populaires, il y en a en pagaille, surtout du côté de Youtube, je peux t’aider à changer ton algorithme si tu veux. Bref, je ne sais pas trop comment accueillir ce témoignage. Malgré ma colère ressentie, qui est toute personnelle, j’ai envie de croire qu’il s’agit d’un récit manqué par naïveté : ça ne peut être que ça. Au fait! Une grève et une manifestation sont deux choses différentes (clin d’oeil appuyé).
Lien : http://culturedecomptoir.com..