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Critiques de Valère-Marie Marchand (11)
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Boris Vian : Le sourire créateur

"Monsieur le président

Je vous écris une lettre

Que vous lirez peut-être"

Le déserteur.





Boris songe à son père tué par un malentendu, à son oncle condamné par un éclat d'obus. Il refuse l'uniforme en pensant aux gazés, infirmes et gueules cassées de la grande guerre, en composant la mélodie du "Le Déserteur", sur sa guitare-lyre du XIXe siècle.





Boris disait qu'il n'atteindrait pas 40 ans. Il a tenu parole comme en toutes choses. Il le savait et a eu mille vies, avant de partir.





Excellent joueur d'échecs, apprenti garagiste, jazzman, inventeur, ingénieur, peintre futuriste, sculpteur sur bois, trompettiste au Tabou, auteur compositeur et interprète au Théâtre des Trois Baudets, écrivain et... objecteur de conscience.





Nouvelliste et parolier, il fut traducteur de Raymond Chandler, August Strindberg , A.E van Vogt... Il fut l'un des premiers à importer en France, la science fiction, le roman noir et le slam.





Ah, et Boris fut aussi disc jockey avant l'heure, et inventa des cocktails détonants:

La Foutralafraise, une boisson à base de cognac, fraises écrasées, et crème fraîche.

Et vous vous souvenez de ce "pianocktail" extravagant dans " L'écume des jours ".





Boris nous quitta lors d'une projection privée, dès le générique, du film : " J'irais cracher sur vos tombes".

Il n'avait pas 40 ans...
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Boris Vian : Le sourire créateur

Dans cette biographie sur Boris Vian, on découvre l'homme talentueux, intelligent qui n’entre dans aucune case.

Inventeur de mots musicaux et colorés, funambule sur le fil d’une portée de notes de jazz s’échappant de sa trompette. À bout de souffle mais jamais à bout d’imagination, il s’invente une vie qui se dédouble pour paraître plus longue.



On le connaît si peu au fond. Auteur de L’écume des jours et de J’irai cracher sur vos tombes. Mais il est bien plus que ça. Passionné et trop libre pour éviter les scandales, il vibre et illumine, agace et étonne, rompt la routine. En avance sur son temps, il vit plus loin, plus vite, plus fort.



Lisez cette biographie de Valère-Marie Marchand et le monde de Boris Vian vous paraîtra plus fou, dans le bon sens du terme. Vous découvrirez sa palette de couleurs, son humour ingénieux, son évasion, sa vie plurielle.

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Boris Vian : Le sourire créateur

Une biographie parfaitement documentée, complète, précise.

L’œuvre de Boris Vian, écrite, chantée a fait le bonheur de ma jeunesse et je le retrouve ici avec joie.

Car il est vrai que cela fait des années que je ne l’ai pas relu.

Je l’écoute cependant de temps en temps et avec toujours le même plaisir.

Ce livre aurait pu paraître fastidieux et énumératif si, dans le flot des informations ne s’était mêlé une partie de sa vie privée.

On pourrait presque penser que l’auteur a vécu à ses côtés, a côtoyé ses femmes, ses amis.

Elle recrée son intimité, le plus souvent à partir de témoignages, mais on peut parfois penser qu’elle imagine.

Et ça rend le tout plus humain.

Mais revers de la médaille, humain égal faiblesses, et les failles de Boris Vian le font un peu descendre du piédestal sur lequel je l’avais placé.

L’impression générale du livre est qu’il est un peu répétitif.

Et surtout, il y a toujours dans ce genre de livre qui analyse tout, le côté cours de français de ma jeunesse où le prof disséquait tellement une œuvre qu’il lui enlevait toute émotion et spontanéité.

Mais là, Valère-Marie Marchand s’en sort plutôt bien et le but est atteint parce qu’elle m’a donné une furieuse envie de relire l’œuvre de Boris Vian.

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Boris Vian : Le sourire créateur

Une biographie est toujours une entreprise un peu étrange. Pour l’auteur, il s’agit de raconter la vie d’un autre et pour le lecteur, on connait d’emblée la fin de l’histoire. Dans l’absolu, je ne suis pas un amateur de biographies, vous l’aurez compris, mais Boris Vian est un auteur qui a beaucoup inspiré ma jeunesse. Alors, je me suis lancé.



Le livre m’a conforté dans l’idée que Boris Vian est un génie, un être fort en contraste : un ingénieur qui saute à pieds joints dans la littérature, un homme à la fois taciturne et flamboyant, affable et prolixe. Un homme qui a su rester lui-même dans le monde du show business, un homme timide collectionneur de femmes…



Grâce à Valère-Marie Marchand, j’ai découvert que Boris Vian s’était essayé à tous les genres littéraires : romans, théâtre, poésie, essais mais qu’il était plutôt boudé par la critique.



Véritable touche à tout, il s’est parfois fourvoyé, mais au moins il a pris des risques et surtout toute sa vie fut une course contre la montre. Compte tenu de sa maladie, il fallait vivre vite…



J’ai appris également que Boris Vian avait fricoté avec le monde de la nuit, de la chanson et celui du cinéma.



Ce livre est extrêmement bien documenté, parfois trop, ce qui le rend un tant soit peu roboratif. L’écriture souvent fine parvient à faire passer la pilule dans certains chapitres plus réussis que d’autres. J’ai préféré quand l’auteure naviguait dans les eaux bleues de la littérature plutôt que dans celles, plus cartésiennes, du journalisme… On ne se refait pas…



Merci à Babelio & aux Éditions Écriture !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Boris Vian : Le sourire créateur

Pour cette critique j'ai seulement noté ces idées au fil de ma lecture :



Les héros de Vian mourront de ne pas se soumettre à l'ordre établi

Prince déchu de Saint-Germain-de-Prés

Chroniqueur de jazz, trompettiste, chanteur.

Ingénieur, bricoleur.

Romancier, peintre, traducteur, parolier.

Dépressif, infidèle et fragile.

Solitaire avec sa difficulté d'être.

Éclectisme, facilité d'écriture, humour distancié.

Anarchiste, évadé volontaire d'une réalité trop étroite à ses yeux. Inclassable, multiple et pluridisciplinaire, marginal et singulier.

Il est « l'homme de tous les futurs ».

Il modifie tout ce qui l'environne.

Il fait dire aux mots ce qu'ils ont à dire

Écrivain coloriste.





Vian savait qu'il allait mourir jeune alors il s'est dépêché de vivre. Son coeur battait trop vite, sa vie aussi.



Je n'ai encore rien lu de Boris Vian, cet auteur en avance sur son temps, étonnant et très intelligent. Je le découvre grâce cette biographie offerte par les Éditions l'Archipel et la masse critique de Babelio que je remercie. Je l'ai parcourue en duo avec Gouelan.



Ce passage le décrit bien :



« Quand l'ingénieur Vian, trompettiste de ses nuits, se met à l'écriture, il arrive avec les mots à peindre des livres », note Doris Louise Hainault, qui parle à son sujet de mots qui se décalquent et qui « se donnent à voir », de « mots mis en images » et « d'images peintes avec des lettres ».



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Boris Vian : Le sourire créateur

Chanteur, polémiste, libertaire mais pas contestataire, scénariste, traducteur, interprète, auteur, trompettiste, et passionné, Boris Vian est un touche-à-tout de talent.



Né en mars 1920 à Ville d’Avray, banlieue chic de Paris, ce pilier du saint Germain des Près de l’après-guerre va connaître la seconde guerre mondiale et fera ses études et ses débuts sous l’Occupation. Ce génie des mots et des notes est avant tout un être singulier. Ingénieur de formation et de métier, c’est un artiste à la créativité débordante. C’est un littéraire aussi éclectique que talentueux, un timide pourtant contestataire, un amoureux toujours passionné, un traducteur de génie, un musicien en sursit puisqu’une malformation cardiaque aurait dû l’empêcher de jouer de la trompette.



Boudé par les professionnels et les critiques en particulier, il écrit « des histoires que personne n’a songé à écrire » et produit de nombreux textes et romans, poésies, essais, chansons. Il touche même au cinéma. Il écrit et joue contre le temps, contre la maladie qui l’emportera comme il l’avait prédit à l’aube de ses quarante ans.



Bien sûr ici aucune surprise, l’homme, sa passion du jazz, ses chansons, ses écrits, sont connus. Mais voilà assurément un document complet et dense, foisonnant de témoignages, qui éclaire l’image que l’on a de lui et va permettre de le faire découvrir au plus grand nombre.



Boris Vian ou Vernon Sullivan, un auteur que j’ai aimé passionnément dans ma jeunesse et dont j’ai lu quasiment toute l’œuvre, aussi bien les romans que les différents textes et chansons. Je ne pouvais donc qu’être intéressée et intriguée par un nouveau texte sur cet auteur emblématique d’une époque qui nous a quittés il y a soixante ans.



Boris Vian, le sourire créateur est un livre dense, hyper documenté parfois jusqu’à saturation pour un lecteur qui ne serait pas passionné. Mais tellement complet qu’il est indispensable pour bien comprendre l’homme et l’artiste qui se cachent derrière ce nom connu de tous : Boris Vian. Et pour compléter le tout, on trouve à la fin du livre un lexique des mots et expressions emblématiques de l’auteur, sa biographie en quelques dates, ses différentes adresses, sa bibliographie, les titres des principales chansons qu’il a écrites, ses apparitions au cinéma, et un index qui répertorie les noms de ceux qui l’on côtoyé… toute une époque défile dans ces quelques pages.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Boris Vian : Le sourire créateur

En juin 1959, Boris Vian mourait, à l'âge de 39 ans, des complications résultant d'une malformation cardiaque qui l'avait amené, se sachant condamné, à vivre à cent à l'heure plusieurs vies en même temps, celle d’un ingénieur (de formation)-bricoleur, artisan-artiste (dessinateur, peintre ou sculpteur à ses heures), d’un musicien-trompettiste-amateur de jazz-chansonnier, d’un chroniqueur acharné (de disques, notamment), d'un traducteur de romans américains, d’un écrivain atypique, "marathonien de l’écriture" et enfin d'un jeune et émérite satrape du collège de ‘pataphysique.



Ce sont toutes ces vies que Valère-Marie Marchand nous offre dans cette biographie, "Boris Vian, le sourire créateur", que j’ai lue avec grand plaisir.



J’avais découvert l’auteur (il y a… un certain temps !) avec "L’écume des jours" et "J’irai cracher sur vos tombes" et ses chansons les plus célèbres (la plupart figurant sur le CD accompagnant cette biographie). Le cinquantenaire de la mort de l’écrivain (et la lecture commune du blogoclub de lecture de ce jour, à choisir librement autour de Boris Vian) m’ont donné envie de mieux le connaître en tant qu’individu, sans le réduire à cette figure de Saint-Germain-des-prés à laquelle on le cantonne souvent. Dans une telle optique, la démarche de Valère-Marie Marchand est pertinente.



Son approche, en effet, si elle respecte le fil biographique, s’avère résolument multiple et en cela fidèle à l’image de l’homme, qu’elle permet aussi de resituer dans un contexte, celui de la seconde guerre mondiale (Vian, réformé pour inaptitude médicale, faisait ses études sous l’Occupation) et de l’après-guerre.



Preuve, à mon avis, qu’elle est réussie, cette biographie se lit comme un roman, car le personnage de Boris Vian, déjà passionnant en lui-même, s’inscrit dans un ou des univers, familiaux et socio-historiques eux aussi dignes d'intérêt.



Au fil des pages, l’auteur dresse le portrait d’un touche-à-tout génial, intellectuel et manuel, à la fois brillant et discret, attachant et ironique voire sarcastique et toujours pugnace, dans ses entreprises comme dans son dessein de vivre, jusqu’au bout, sans gaspiller une parcelle de ce temps précieux qui lui est, il le sait, compté. Exhaustive, elle s'attache autant à ce qui a pu défrayer la chronique (le scandale provoqué par la sortie de "J'irai cracher sur vos tombes", analysé avec rigueur) qu'à des aspects moins connus (au moins pour ce qui me concerne) de la vie de Boris Vian, comme ses difficultés à chanter sur scène.



Si l’auteur n’évite pas, à quelques occasions, les répétitions provoquées notamment par l’utilisation juxtaposée de nombreux témoignages (ainsi sa reprise, à quelques pages de distance, de la description de certaine bague déjà précisément évoquée), elle réussit cependant l’essentiel, tracer avec justesse, au sein des événements biographiques, les contours de l’homme, de sa personnalité ou du moins de ce qui peut en être appréhendé. Et pour le lecteur qui se trouverait en manque de repères chronologiques en cours de narration, elle reprend ensuite, annexées dans une poignée de pages, les étapes et dates essentielles de la biographie.



Enfin, pour compléter ce tableau déjà très expressif, elle ajoute un lexique en forme d’abécédaire, qui lui permet de revenir sur des aspects déjà abordés ou d’évoquer ceux qui n’ont pas trouvé leur place au cours de la présentation du parcours de Boris Vian. On trouve ainsi des entrées consacrées à sa famille, à ses inventions (telle sa fameuse roue élastique, dûment brevetée) mais aussi à des points particuliers relevés dans ses écrits, concernant les accessoires, l’habillement, les pseudonymes etc.



Au final, une biographie (joliment parsemée de petits dessins de l’auteur) rédigée d’une plume agréable et vive et, surtout, que j’ai trouvée éclairante, c’est-à-dire conforme à ce que j’en attendais.

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Le club des aquarêveurs

« Dans la famille « nageurs », je demande l’aquarêveur. » — Dis, aqua tu rêves ?

L’Aquarêverie est un monde foisonnant, peuplé de figures aussi mythiques que Narcisse, qui mourut de fatigue et de faim à force de s’admirer, qu’Ulysse, le voyageur des mers, adversaire des Sirènes, de Charybde et d’autres monstres marins. Moby Dick et le Nautilus surgissent, avec eux les célèbres capitaines. « In aqua veritas. » : dans l’eau, la vérité, mais aussi le rêve. Et quoi de plus propice à la rêverie que l’eau ? « L’aquarêveur a une prédilection pour les reflets changeants, les ciels lunaires et les lumières boréales. » Son monde se compose de « poissons volants, de carpes électriques, de méduses translucides, de crabes japonisants, de noctiluques hypermétropes, de dauphins surfeurs, de larves d’astérie, de lentilles d’eau, de microplanctons et de toute une parentèle de créatures insolites. » Invitation au voyage immobile…

(...)

Ces vingt-six portraits, illustrés par l’auteur et mis en page dans un livre qu’on a plaisir à tenir entre les mains, sont des morceaux savoureux qui donnent envie, tout de suite, de se jeter à l’eau.
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Boris Vian : Le sourire créateur

Ne connaissant pas particulièrement l'oeuvre de Boris Vian, mais étant curieux du personnage, cette biographie était une occasion d'en apprendre davantage. Et je n'ai pas été déçu : ce livre retrace toute sa vie en nous plongeant au coeur de son quotidien. Et je n'ai pas été déçu du personnage non plus ! Auteur polymorphe, s'étant attaqué à toute sorte d'arts et de projets, sa courte vie a été pour le moins prolifique. En ayant connaissance de ces contextes, la lecture de ses livres aura surement une autre "saveur".

Quant à la biographie elle-même, elle se lit facilement. Les chapitres s’enchaînent sans difficulté. On se sentirait presque plongé dans un reportage TV, avec les nombreux témoignages et anecdotes qui la parsème, comme autant d'interviews. Quelques redondances parfois émaillent le récit, mais rien de rédhibitoire.

Une belle découverte, tant le livre que son sujet. A réservé tout de même à un public un minimum averti du personnage de Vian. Mais en tout cas, cela donne envie de lire ou relire ses oeuvres avec ce nouvel éclairage.
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La clef des rives : Mythologies au fil de l..

Souvent les quatrièmes de couverture mentent. Ce n’est pas le cas pour «La clef des rives» dont on nous dit que le texte est à la fois conte métaphysique et poésie du savoir, microfiction et rêverie.

Tout cela est vrai et cela n’en rend pas toujours le chemin aisé au lecteur, cependant s’il accepte l’idée que sa ballade ne se déroulera pas au milieu d’une allée cavalière mais au contraire sur un étroit sentier muletier dont les lacets s’ingénient à perturber l’orientation, alors il y a de très beaux moments à passer le long de ces rives-là.



Le livre est sous-titré «Mythologies au fil de l’eau». De l’eau donc il sera question comme substance commune aux soixante textes qui s'écoulent comme d'une clepsydre, goutte-à-goutte.

Les dieux grecs sont là. La chimie moléculaire, le bouddhisme, le nouveau testament, le Che, les samouraïs, Houdini et Monet aussi. Cela vous semble déroutant ? Certes, des «rives de l’éveil» aux «rives en sommeil», Valère-Marie Marchand nous égare, nous croyons saisir l’eau vive mais elle file entre nos doigts, des mythes aux états de la matière… Rêveur, on referme le livre pour contempler l’illustration de l’auteure, sans doute inspirée par la mappemonde du Commentaire sur le songe de Scipion de Macrobe (1485). Valère-Marie Marchand émerveille le lecteur en invoquant les temps les plus anciens, se joue des expressions populaires : les sortilèges de Diane autant que les gouttes d’eau qui font déborder le monde ont leur place dans ce petit ouvrage.


Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
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Le premier arbre et autres récits qui cachent..

Une façon tellement originale de présenter des contes ! Et d'aborder le sujet fascinant des arbres...

Une très belle écriture !
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