Valéry Grima

Un roman plein de vie !

L’aventure commence plutôt mal, Stéphanie trouve son compagnon au lit avec sa meilleure amie.

Effondrée, elle fait sa valise, met son chalet en vente et part vers la gare où elle prend le premier train. La destination : Marseille. Mais dans l’état où elle se trouve, elle se moque de l’endroit où elle va arriver. Dans le train, elle fait la connaissance de Pierre, un jeune homme au cœur d’or, qui lui remonte le moral et la prend sous sa protection. Ils vont très vite se mettre en colocation mais ne deviendront pas amants puisque Pierre est homosexuel. Ils sont amis et s’aiment beaucoup.

Sur les conseils de Pierre elle suit une formation à l’issue de laquelle, elle trouve un travail d’Art-thérapeute à la maison de retraite « les jonquilles », elle s’y rend à contre cœur, mais vite elle fait connaissance des pensionnaires et s’attache à certains d’entre eux et je ne dévoilerai pas la suite, ça serait dommage de ne pas laisser la surprise.

Ce livre est très vivant, s’il commence par un chagrin d’amour, très vite Stéphanie se reprend, change de vie et se reconstruit. S’il mène le lecteur dans une maison de retraite, les « petits vieux » y sont plutôt sympathiques et espèrent profiter de la vie, ce qui ne déplaira pas à Stéphanie.

Un roman pétillant, une ode à la vie, à l’espoir, à l’amour et même à la mort….

Il s’agit du premier roman de Valéry Grima, elle a une plume fluide, agréable, son roman est bien écrit, il se lit facilement, j’ai d’ailleurs eu du mal à m’arrêter tant j’étais prise par son contenu, j’ai ressenti de l’émotion, j’ai souri, j’ai même ri, j’ai aussi retenu quelques larmes et j’ai vécu de bons moments avec Marie, Francette et Justine.

Je souhaite une belle réussite à ce roman que je classerais dans la catégorie feel-good agréable à lire. C’est avec plaisir que je retrouverai Valéry Grima.

Je remercie chaleureusement les éditions 5 sens et Babelio pour ce roman que j’ai reçu dans le cadre de la Masse critique du mois de septembre 2021.



C’est une jolie découverte et un premier roman de l’auteure.



Ce roman raconte une rupture après sept ans de vie commune, une reconstruction avec de nouvelles rencontres, c’est aussi l’histoire d’une Art-thérapeute qui travaille aux côtés des personnes âgées.



Quand Stéphanie découvre son petit ami dans le lit de sa meilleure amie, son monde s’écroule. Elle plaque tout et recommence à zéro dans une nouvelle vie. Le personnage principal se reconstruit grâce à des nouvelles rencontres qui changeront le court de sa vie et part à la rencontre d’une femme qu’elle aurait toujours souhaité être.



Dès les premières pages, j’ai été captivée par cette lecture. Les dialogues rythment la lecture et les chapitres sont courts.

Les protagonistes sont attachants et bien décrits. J’affectionne particulièrement Josette.

La plume de Valéry Grima est douce, fine, fluide et agréable.

L’auteure utilise des références littéraires et musicales. Les thèmes sont intéressants, la reconstruction, l’amour, l’amitié, la vieillesse, et la mort.

C’est un feel-good tout doux qui se lit vite, riche et variés de sentiments et qui procure des jolies émotions. Une très belle leçon de vie !

Une ode à la résilience !

Mitigée...



Ce livre est pétillant, plein de vie, de ressource et de bonheur. Entre reconstruction et leçon de vie, la plume de l'auteure nous embarque dans cette aventure hors du commun.



Pourtant je n'ai pas été totalement convaincue. D'abord par le prologue, dont on aurait pu se passer pour développer d'autres chapitres. Dans un livre de 200 pages, il faut faire des choix, et ce prologue ne parait pas essentiel.



J'ai aussi été quelque peu mitigée sur le rythme du roman, tout va vite, très vite, trop vite... Nous parlons là d'une histoire de personnes âgées... alors j'aurais aimé que le récit prenne plus son temps. Qu'il pose les choses sans vouloir aller à toue vitesse pour tout caler dans ses 200 pages.



Enfin, et cela est totalement personnel, je n'ai pas de grande affection pour le feel good. A mon sens, ce récit aurait pu être tout aussi pétillant et plein de vie, sans pour autant ajouter des personnages excentriques.



Pourtant il y a de vrais bonnes choses dans ce livre. Josette en est un exemple flagrant. Un personnage profond, vibrant et touchant. Il faut aussi parler du message que porte ce livre, fort et qui porte à réfléchir.



En bref, un premier roman imparfait mais bourré de bonnes choses à découvrir ! Et si l'auteure se lance dans un prochain roman, je le lirais, persuadée du potentiel de que cette auteure a à raconter !



Belles lectures à tous.

Voici le tout premier roman de Valéry Grima et il y a beaucoup de bien à dire !



Par quoi commencer ? Tout d'abord, c'est une histoire qui fait du bien et ça j'adore ! On ressort rempli d'énergies positives après cette lecture.

Ensuite, j'ai été happée par l'histoire de cette art-thérapeute qui débute dans une maison de retraite avec ses a priori et ses réserves. Elle se laisse vite prendre aux jeu et les confidences pleuvent auprès d'elle qui prend le temps d'écouter...



Et oui, car comme le livre l'indique à juste titre (et étant soignante, je suis bien placée pour le savoir), les équipes paramédicales malgré toutes leurs bonnes volontés n'ont souvent pas le temps nécessaire pour cette écoute si chère à nos anciens. Le livre nous parle des institutions, de la place des personnes âgées dans notre société, du temps qui passe, des souvenirs...



C'est très beau, très juste et surtout très bien écrit.



J'ai été charmée et j'en redemande ! Bravo pour ce premier roman, j'ai hâte de vous lire à nouveau.



Merci aux éditions 5 sens pour cette lecture !

Dans ce roman nous faisons connaissance avec Stéphanie, vingt-huit ans, et qui découvre son compagnon dans le lit de sa meilleure amie, alors que cela faisait des années qu'ils s'aimaient. Ni une ni deux, elle vend le chalet qu'elle a vérité de ses parents, saute dans un taxi direction la gare, choisi la première destination qui s'affiche sur le quai... Ça sera Marseille. Dans le train, elle fait la connaissance de Pierre et cinq ans après, elle s’apprête à vivre sa première expérience en tant qu’art-thérapeute aux « Jonquilles », une maison de retraite.

Elle n'ose pas y aller lors de son premier jour, la panique s'empare d'elle, mais elle peut compter sur son ami Pierre qui la pousse à s'y rendre. Depuis cinq ans ils vivent ensemble et partage leur quotidien. Après ces premiers pas auprès de ces premiers résidents, elle ne peut que le remercier de l'avoir aider à sortir de sa zone de confort.

Mettre les pieds dans cette maison c'est faire des rencontres touchantes, enrichissantes. Et si Stéphanie est là pour aider ces papys et mamies, ils vont aussi le lui rendre en la poussant à devenir la femme qu'elle est vraiment.



L'auteure nous fait partager, avec amour et légèreté, les relations qui se nouent entre les différents personnages et nous passons un agréable moment de lecture.

J'ai ris et été émue par cette belle aventure.
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« C’est un mal pour un bien« . Des mots que Stéphanie pourrait faire sienne. Dans la vie, quand un coup dur arrive, l’humain a plutôt tendance à se poser cette question: « Pourquoi moi? ». Cette question, Stéphanie se l’est posée. Très rapidement. Après avoir changé de vie d’un coup de baguette magique. Sur un coup de tête. Tous les compteurs sont remis à zéro. Elle change de métier et devient art-thérapeute. Son nouveau poste? Une maison de retraite dans le sud de la France. Quelle idée se fait-elle des personnes âgées qu’elle rencontrera? Comment se passera sa séance?



Tout le monde a une idée de la vieillesse. Cependant, cette idée correspond-elle à la réalité? Stéphanie va se laisser surprendre. Se remettre en cause ainsi que ses certitudes. Chaque rencontre est un voyage. Un retour vers le passé. Aussi bien pour Stéphanie que pour les personnes qu’elle rencontre. La maison de Retraite, ou plutôt son bureau devient un endroit où les secrets se murmurent. Où les récits prennent forme. Où l’âge ne devient qu’un simple chiffre. Un endroit où les murs s’effacent pour laisser la place à la liberté. Liberté de parler, de rêver, de revivre, de se rebeller, de fuguer.



C’est un récit bouleversant que nous offre l’auteure. Avec une écriture pleine de pudeur, nous allons à la rencontre de personnes âgées et de leurs rêves, de leurs souvenirs bouleversants. Ces souvenirs qui ont l’odeur et le goût de l’enfance, de la vie. Des souvenirs où la vie et la mort se lient pour créer un pan de vie solide. L’histoire est superbe. Elle nous pousse à repenser, à regarder différemment la personne âgée et la vieillesse. Le temps s’arrête. Que dis-je? Il prend son envol et nous emporte dans le monde secret de ces hommes et de ces femmes qui, un jour, ont été jeunes, espiègles et rêveurs. Ce roman nous emmène dans des instants où la mort n’a pas sa place et se fait discrète afin de permettre à ces personnes de retrouver un peu de leur vie enfouie au plus profond d’eux.

C’est un premier roman, et je suis épatée par le professionnalisme et la maturité de la plume de l’autrice. En la lisant, je n’avais pas du tout l’impression que c’était la première fois qu’elle publiait un roman.



Je ne vais pas trop revenir sur l’histoire en elle-même, il faut la découvrir comme a voulu le faire l’autrice. J’ai fait la connaissance de Stéphanie, une jeune femme de vingt-huit ans, qui quitte tout lorsqu’elle découvre que son mari la trompe avec sa meilleure amie. Je l’ai trouvée alors d’un extrême courage, elle a le bon réflexe de le quitter, de ne pas essayer d’écouter les explications de son mari, et elle quitte tout, tout de suite. Une rencontre va bouleverser sa vision de voir les choses, et on la retrouve cinq ans plus tard, dans un moment où sa vie va prendre un nouveau sens. Elle a en effet suivi des études pour devenir art-thérapeute, et c’est son premier jour dans une maison de retraite. C’est un challenge pour elle, car il faut faire accepter par les patients et par les autres soignants et la direction, les ateliers qu’elle veut créer. Elle ne sait pas encore tout ce que cela va lui apporter, et où tout cela va la mener.



 



Je me suis tout de suite attachée à Stéphanie. Je me suis énormément retrouvée en elle. Bon, je n’ai pas quitté mon mari ou ne suis pas art-thérapeute, mais j’ai été auxiliaire de vie auprès de personnes âgées, et j’avais la même approche que Stéphanie, le bien-être des personnes en fin de vie. Stéphanie est une personne très sensible, très empathique, elle fourmille de belles idées pour rendre la vie des patients plus douce et facile. Elle arrivera même à amadouer les plus récalcitrants. Elle insuffle à tout ce petit monde un peu de vie, de chaleur et de bonnes ondes. Et c’est tellement important. C’est un métier très difficile, pour bien le faire, il faut aimer les autres, mais le revers de la médaille est lourde, car quand l’un d’entre eux meurt, c’est comme si l’on perdait une personne de sa famille. J’ai connu tout cela, et ce que raconte Valéry Grima au travers de Stéphanie est juste et réel. Je me suis rendue compte en lisant la biographie de l’autrice, qu’elle était elle-même art-thérapeute, elle sait donc de quoi elle parle, et elle le fait très bien. Je suis persuadée qu’il y a beaucoup d’elle en Stéphanie.



 



La plume de l’autrice est vraiment belle, douce, sensible. Elle retranscrit à la perfection les émotions, les paysages, les odeurs, tout est finement transmis à travers les mots, sans longueurs dans le texte, sans lourdeurs. Elle a réussi à attirer mon attention dès les premières lignes et elle n’a baissé à aucun moment. Des péripéties rythment la vie des patients et de Stéphanie, ce n’est pas toujours de tout repos, mais les expériences forment la jeunesse. Et c’est important pour une personne âgée de retrouver un peu d’espièglerie, de jeunesse, et surtout de se savoir encore utile.



 



Comme vous pouvez le voir, cette histoire pousse à la réflexion sur nous-mêmes, sur notre société, qui abandonne nos aînés. On le voit bien en ce moment avec les enquêtes sur un groupe d'Ehpad. C’est honteux de les maltraiter ainsi, de les infantiliser. C’est aussi ce qui m’a révoltée lorsque je travaillais avec eux, et ce qui m’a fait aussi abandonner ce métier, je me sentais impuissante et avais l’impression de lutter contre des moulins à vent…



Je pense que ce livre pourra toucher plein de personnes, et si il pouvait ouvrir encore plus les yeux, ce serait parfait.



 



Pour en revenir à ce livre, l’attachement est renforcé par le choix narratif de l’autrice  à la première personne du singulier. C’est une narration que j’aime beaucoup car elle me permet de rentrer dans la tête du personnage, de ressentir au plus près toutes ses émotions. C’est aussi pour cela que je me suis encore plus reconnue dans Stéphanie. Les autres personnages sont tous très bien travaillés, dans leur psychologie, dans leur caractère. Comment ne pas s’attacher à Josette, Marie, Justine, Francette ou Bernard ? C’est impossible. L’autrice sait rendre son histoire très réaliste, j’ai réussi à m’imaginer chacun des personnages, leurs attitudes, leurs physionomies. Je les ai regardés évoluer devant moi comme s’ils existaient réellement.



Ce livre ce lit très vite et avec beaucoup d’intérêt. Les chapitres courts amènent du rythme à la lecture. Et en même temps je ralentissais ce rythme, car je n’avais pas envie de quitter tout ce petit monde. C’est un sentiment assez ambigu. J’ai d’ailleurs eu du mal à me mettre dans une autre lecture par la suite, j’ai dû changer totalement de style, tellement j’étais encore hantée par cette histoire. Même maintenant, en écrivant cette chronique, tout me revient alors que cela fait un moment que ma lecture est finie, et si j’avais du temps devant moi, je le relirai avec plaisir rien que pour être à nouveau avec eux…



 



J’ai ressenti un panel d’émotions vastes et variées. Je suis passé très facilement du rire aux larmes. Car on rit aussi, certaines scènes sont fort cocasses. Et j’ai aussi sorti les mouchoirs, tant les émotions étaient fortes.



J’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour ce roman, pour la plume et le style de Valéry Grima. Il m’a fait revivre plein de souvenirs et j’en suis encore toute retournée. C’est un premier roman très réussi et je vous le conseille vivement. Partez vous aussi à la rencontre de Stéphanie et tous les autres, je suis certaine qu’ils vous toucheront autant que moi. C’est une ode à la vie, à la résilience.



Je vais suivre avec grand intérêt Valéry Grima, tout comme je suis son mari Laurent, et je serai au rendez-vous pour un prochain roman.

J'ai aimé ce roman qui dit que les épreuves nous permettent parfois de rebondir et de repartir vers d'autres aventures. Ce que j'ai aussi particulièrement aimé dans ce roman est le regard porté sur les vieilles personnes et la fin de vie. Grâce aux séances d'art thérapie de Stéphanie, les résidents de l'ehpad réalisent qu'ils peuvent encore profiter de la vie et faire autre chose que d'attendre la mort. Ce qui est hélas le sort de nombreuses personnes placées en ehpad et qui souffrent d'isolement. Stéphanie est une belle personne qui nous donne un exemple de courage et de dynamisme

Une très belle rencontre toute en douceur et en bienveillance que celle de ce livre qui réconcilie avec la vieillesse et au-delà avec la nature profonde de la vie . Au travers du chemin de Stéphanie, c'est un peu notre propre chemin que nous parcourons : souffrir, se battre, donner, recevoir, aimer, revivre... Cette ode à la résilience se lit comme on glisse sur un tobogan d'humanité et on en ressort à la fois ému et ressourcé, mais aussi heureux et rempli d'une force nouvelle. A conseiller vivement ! Pour tout cela, merci beaucoup Valéry Grima et bravo pour ce coup d'essai qui en appellera je l'espère beaucoup d'autres !

Bravo pour ce premier roman. Un prologue qui annonce le pire, la douleur, la mort. Oui, mais quelle mort? Cette histoire est la vie même. La fluidité de l'écriture, les sentiments qui s'enchaînent sans jamais scléroser le lecteur, une douleur qui ne demande qu'à hurler, mais qui va nous emporter dans des contrées inattendues. La narratrice est belle, vivante, sensible, tout simplement humaine. Le roman de la résilience, de l'apaisement......de lhumour aussi. A lire à tout prix.

Un bout de chemin avec Stéphanie, qui vit une première expérience en sa qualité d'art thérapeute aux Jonquilles une maison de retraite.

Sensible, volontaire, et profondément altruiste, malgré un parcours déjà difficile... On sent chez Stéphanie un profond Amour pour la Vie.

Au fil de ses rencontres nous pénétrons doucement dans cet univers clos, nous partageons un peu des confidences de ces résidents, nous prenons conscience du sort réservé à ces personnes, habitant notre planète depuis plus longtemps que nous, et parfois un peu fatiguées, qui vivent cette collectivité, pleine de contraintes et de cadres qui alourdissent les derniers jours, ... on peut se sentir un peu chamboulée... Mais très vite nous sommes rattrapés par Stéphanie et son empathie, son désir d'aider... sa capacité à rencontrer l'autre dans toute sa différence, même lorsqu'elle celle-ci frôle une certaine folie...

Ce sont tous ces ingrédients qui font pétiller la Vie.... . La magie de la Vie qui parfois se manifeste au moment des départs...

A la fin de ce roman on peut se sentir un peu chamboulée... avoir envie de ne pas les quitter... envie d'être parmi eux... envie d'accepter la VIE telle qu'elle est... simplement... sans combat... sans résistance... De belles rencontres, de celles qui nous bousculent, de celles qui nous élèvent, et comme souvent on le réalise à la fin... mais il n'est jamais trop tard...parce que l'on ne meurt pas...on danse ! avec ce roman l'avenir devient présent, le présent s'ouvre à l'avenir à venir...le passé est émotions, mais il est bien présent... il est comme un voyage dans le temps, dans ces différentes dimensions et il donne de l'espoir...