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3.76/5 (sur 71 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Véronique Grenier enseigne la philosophie au collégial depuis 2009.

Elle a collaboré aux revues Art Le Sabord, Les Écrits, XYZ. La revue de la nouvelle, Jet d’encre et Exit ainsi qu’au projet 365/12 Valérie par Eskanazi.

Chroniqueuse (Urbania et La Gazette des femmes), blogueuse (Les p’tits pis moé), parfois conférencière, parfois à la radio, elle a aussi touché au théâtre avec la pièce "Moé pis toé" (Festival St-Ambroise FRINGE de Montréal, juin 2015).

Lauréate du prix "Coup de cœur" du Conseil de la culture de l’Estrie en 2015, "Hiroshimoi" (2016) est son premier livre.

Twitter: https://twitter.com/v_grenier
son blog: http://lesptitspismoe.tumblr.com/

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Extrait du sensible et doux recueil de poésie pour la jeunesse « Colle-moi» de Véronique Grenier, publié à courte échelle en août 2020. Pour les 9 ans et +. Lecture : Véronique Grenier Réalisation : Farid Kassouf et Renaud Lefebvre Musique : Sonate pour piano n 15 de Beethoven interprétée par Karine Gilanyan Illustration : Ohara Hale « Colle-moi » fait partie de la collection Poésie. https://www.groupecourteechelle.com/la-courte-echelle/livres/colle-moi/ Dans « Colle-moi », on suit les réflexions d'un jeune garçon dont les parents se sont séparés. Désespérément à la recherche du lien familial perdu, l'enfant partage des états d'âme nuancés, riches. On y reconnaitra l'écriture franche et sensible de la poétesse Véronique Grenier, qui n'hésite pas à décortiquer les émotions au moyen d'images étonnantes et toutes simples.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
ma paume sur le tissu pelucheux du pyjama
un coeur repousse ma main
ça me rassure de savoir que
cette chose startée dans mon ventre
se lasse pas elle de continuer de se faire aller

j'ai fabriqué un coeur qui a le goût de battre
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Je t'ai laissé me poser une poignée dans le dos. Mais t'étais habitué, j'tais pas la première à qui t'en vissais une. J'pense que t'as percé mes poumons avec ta drill. Tu me traînes au bout de tes bras qui vont toucher le sol. Je sais pas si tu vois mes jambes écorchées, la trace de sang qui marque ton chemin. Je me vide.
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j’me dis que je vois limité
et c’est peut-être ça l’analogie
la conclusion à laquelle il faut arriver
celle de nos perspectives étroites
on ne s’imagine pas à quel point
je pourrais tuer avec le bout de mes doigts
pour une comparaison de même
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dans le jardin
des déceptions anticipées
au travers des rosiers
on nous martèle de semer
ce qui est trop beau pour être vrai
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« chasse au trésor mes champions »
on nous rappelle que nous sommes nés pour la réussite
[…]
« le bonheur est caché dans un coin
c’est votre première activité »
[…]
trouver le bon coin
ça semble facile facile
je cherche un angle
sans doute obtus
j’imagine le bonheur large
Il doit prendre de la place
sauf que ce parc est rond
« c’tu ça
un jeu de l’esprit ? »

à bout de patience devant la courbure des choses
je m’arrête deux secondes
mes mains font un bol
il est peut-être en leur creux
devant mes yeux depuis tout ce temps
fallait juste que je le prenne

une voix plus loin : « JE L’AI. »
marée humaine à sprint
pendant que j’haïs ma candeur
ça n’a pas exactement été du partage
[…]
le bonheur est mort
c’était notre seule chance
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Tu m'as dit que tu étais amoureux. De moi. Je ne t'ai pas cru. Tu m'as dit, plus tard, dans la voiture, que tu pourrais être mieux avec moi. Je ne t'ai pas cru. Mais ça a crissé la digue à terre. Depuis, je te capslock que je t'aime. Partout où je le peux.
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Je t'ai laissé me poser une poignée dans le dos. Mais t'étais habitué, j'tais pas la première à qui t'en vissais une. J'pense que t'as percé mes poumons avec ta drill. Tu me traînes au bout de tes bras qui vont toucher le sol. Je sais pas si tu vois mes jambes écorchées, la trace de sang qui marque ton chemin. Je me vide. Pour des duck face cheaps. Et des jumelles. Et des filles de gym. Et celles qui resteront anonymes. Et elle. Pour qui j'aurai juste des doutes et des likes.
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ma p'tite
saura jamais
qu'à l'autre bout du fil
un samedi soir
ses pleurs
m'ont ramenée
du loin
où je pensais aller
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Un jour, je t'ai demandé si tu allais me détruire, et ce n'était pas ton intention, il paraît. L'enfer était dans ma face pavé de ton vouloir, je me consumais, mais je le voyais pas. Des fois, les citations de Bukowski se trompent. Marcher au travers des flammes, tu peux pas bien faire ça. Ce qui te tue te tue. Tu sais.
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on en vient à explorer
davantage notre tabarnak
que notre envie de rester là
à se dire que la mesure des choses
finalement
c’est plus compliqué que ça
on me dit que je cherche la marde
on me fait des gros yeux
je ne suis pas le mode d’emploi
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