La vie des hommes se résume à peu de chose au fond. Quelques rêves, deux ou trois espoirs, des petits bonheurs, une ou deux joies immenses et des peines qui creusent leur sillon dans les années qui passent.
Après tout, on n'existe que pour ceux que l'on aime vraiment.
Mais rien n'est plus ingrat qu'une idée fixe qui refuse de jouer son rôle en pleine lumière.
Des petits cubes d'instants de vie qui tournaient indépendamment les uns des autres pour apporter cette confusion dont les existences s'encombrent parfois.
La joie n'a pas besoin de mots.
Parfois pourtant, la vie était si douce par ici.
L'argent n'est pas un bonheur simple. Quand les gens n'en ont pas, ils se plaisent à dire que s'ils en avaient, ils le partageraient. Pourtant, le jour où ils en ont, que font-ils ? Comme des milliers d'autres avant eux, ils le gardent. Sans compter que l'argent crée des problèmes, donne des cheveux blancs. Comment le faire fructifier, doubler, tripler, voire quadrupler , Le préserver de la convoitise de ceux qui tournent autour? Quand on a cette responsabilité, on comprend mieux pourquoi les banques ont été inventées : pour permettre aux heureux possesseurs de dormir la nuit.
page 423.
La vie des hommes se résume à peu de chose au fond. Quelques rêves, deux ou trois espoirs, des petits bonheurs, une ou deux joies immenses et des peines qui creusent leur sillon dans les années qui passent. Plus ce sillon devient profond, plus les rêves deviennent raisonnables. (P 179)
Faut-il réaliser ses rêves ? Sont-ils l'essence du bonheur ? Fait-il être heureux à tout prix et craindre d'en payer le prix. Le secret se trouve peut-être dans ces rares instants où grâce à une action banale et merveilleuse à la fois, les hommes grandissent quelques instants pour fréquenter les étoiles. Juno le croyait. (....) Même s'exiler n'avait pas été un rêve mais une nécessité, l'espoir d'une vie meilleure. L'espoir de tous les exilés.
page 295.
La vie des hommes se résume à peu de chose au fond. Quelques rêves, deux ou trois envies, des petits bonheurs, une ou deux joies immenses et des peines qui creusent leur sillon dans les années qui passent. Plus ce sillon devient profond, plus les rêves deviennent raisonnables.
pages 292-293.