Ben... Euh.... voilà à quoi pourrait se résumer la vie de Victor Lanoux.
C'est pas moi qui le dis, hein...c'est lui.
Depuis son enfance, la réponse à toutes les questions qu'on lui pose est faite de "Ben..." et de "Euh..."
Une vie faite d'hésitations, de prises de risques, de mauvais choix mais de succès aussi.
Une vie faite de belles rencontres et pas que des "vedettes". Bien sûr, il y a Gabin, Brel, Sim, Depardieu, Carmet ou Pierre Richard et puis, il y a ces pêcheurs de la Sorgue, René ou la fouine sans oublier le Vuuuuugène et ses grosses mains calleuses.
Au bord de cette piscine, alors qu'il n'en peut plus de cette vie d'handicapé, Victor Lanoux se souvient...
La Creuse où il se réfugie, enfant, pendant la guerre.
Sa première communion.. (mémorable ).
Ses premiers jobs.
Son père qui vient le taxer régulièrement d'un billet.
Sa famille qu'il fonde avec sa "danseuse" (c'est le seul nom qu'il lui donne).
Ses trois enfants.
Ses débuts dans le spectacle, pas toujours concluant.
Ses investissements, pas toujours inspirés.
Une autobiographie sans chichis.
Il ne s'étale pas sur ses prouesses de comédien, il évoque juste quelques films.
Pour beaucoup, Lanoux c'est Louis la brocante (44 épisodes) il n'en parle pas.
Si son récit n'engendre pas la mélancolie, on sent malgré tout une certaine lassitude, il le dit d'ailleurs, il veut en finir...
Lui, qui ne peut plus marcher, et se déplace de fauteuil en fauteuil, disparaîtra trois ans plus tard après quatre-vingts années bien remplies malgré tout.
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