AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.08/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : México , le 22/08/1949
Biographie :

Vilma Fuentes est journaliste et écrivain.

En 1969 elle intègre le Centre Mexicain d'Écrivains où elle côtoie des grandes figures de la littérature mexicaine comme Juan Rulfo et Salvador Elizondo.

Elle vit en France depuis 1975 où elle est correspondante de presse écrite et audiovisuelle, dont le quotidien mexicain "La Jornada" où elle collabore régulièrement.

Elle s'impose avec un style propre dans des romans comme "L' Autobus de Mexico" (1995), "La Castañeda" (Ayer es nunca jamás, 1988), "Gloria" (1992) ou "Des châteaux en enfers" (Castillos en el infierno, 1992).

Cherchant à lever le voile sur la profondeur de l'âme humaine, Vilma Fuentes sonde, dans ses romans, les confins de la mémoire et du souvenir au travers de personnages au passé tumultueux.

son site : http://vilma.fuentes.free.fr/index.htm
+ Voir plus
Source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/vilma-fuentes-40458.php
Ajouter des informations
Bibliographie de Vilma Fuentes   (7)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
- Oh que si! Le Diable existe, mais il n'est pas comme tu l'imagine, avec des cornes, une queue et des pattes de chèvre.
- À quoi ressemble-t-il, alors?
- À toi, à moi, à n'importe lequel d'entre nous. Il est fait de chair et d'os, en fin de compte...
Commenter  J’apprécie          180
- Loin des yeux loin du coeur, lui dit le journaliste en lui touchant l'épaule pour la forcer à s'arrêter.
- Amour de loin... commença Rafaela, sans oser terminer le dicton qui aurait pu offenser Buenaventura.
- ... amour de crétins, compléta Manuel, prenant une mine faussement sérieuse devant la moue qui se dessina sur le visage de la jeune fille.
Commenter  J’apprécie          110
Elle cessa de chanter en pensant que le pays de son enfance était le Mexique, et qu'elle n'aimerait jamais une autre ville autant que Mexico. Mais il s'agissait d'un "amour à la mexicaine", comme disait son cher ami Julio Villareal. Un amour passionnel, dévorant, violant et obsessif. Un amour possessif qui réclamait toute son attention et lui permettait seulement, quand elle se retrouvait dans cette ville, d'errer dans ses ruelles, ses avenues, ses allées, ses milliers de rues qui lui racontaient plus d'histoires que les Mille et Une Nuits, et lui dévoilaient les terrifiants secrets des âmes en peine qui, même après la mort, ne pourraient jamais quitter cette ville où cohabitaient les vivants et les morts, les dieux anciens et les saints. Chaque coin de rue lui rappelait une autre vie antérieure et l'égarait parmi mille réincarnations qui, de leur voix sourde pleine de séduction insidieuse, ne la laisserait pas savoir si elle les avait déjà vécues ou si elle y entrait à peine, car à Mexico les morts restaient longtemps en vie et les vivants participaient, sans pouvoir mourir, de ce temps propre aux morts qu'on appelle l'éternité, et qui n'est qu'une mort sans fin.
Commenter  J’apprécie          40
Pourquoi la douleur de certains souvenirs dure moins que la peur de ces matins où il ne se passe rien encore et qui, avec un peu de chance, n'arrivent jamais.
Commenter  J’apprécie          60
Il est rare que les morts prennent congé. Sans que nous le sachions, ils s'en vont sans dire adieu, un peu en cachette, comme ces invités à une fête qui se souviennent brusquement d'un rendez-vous plus important et s'échappent par une porte dérobée.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai regardé Alberto, les yeux mi-clos, la tête chancelante au rythme des paroles d'une chanson : « Ta voix a pénétré mon être et je la retiens prisonnière… »
Commenter  J’apprécie          40
L'âge l'avait prise par surprise et Veronica ne voyait pas dans la glace, qu'elle trompait par ses mimiques faites de regards en coin et de minauderies avec lesquels elle avait berné tant d'hommes, que son visage ne cachait plus son âge, ni son caractère égoïste et paresseux, ni la bassesse de ses ambitions ni la rapacité de ses désirs, peut-être parce que les années, quand elles commencent à sillonner de rides un visage, impose un masque élaboré à partir des pulsions les plus profondes, celles qui survivent aux ravages du temps et en triomphent, en se faisant oublier dans un recoin obscur et en finissant par l'emporter.
Commenter  J’apprécie          20
La compassion est un sentiment qui dresse une personne passionnée contre elle-même, et finit par l'irriter contre celui qui la lui inspire.
Commenter  J’apprécie          30
Rends-toi compte, Rafaela, un tueur a tellement peur qu'il tue pour fuir la mort. Il croit l'esquiver quand il s'en approche, quand il la convoque pour tuer quelqu'un d'autre, sans s'apercevoir qu'il se tue lui-même.
Commenter  J’apprécie          20
Il se sentit à nouveau pris au piège que lui tendaient ses principes : les oublier n'était-ce pas s'oublier soi-même?
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vilma Fuentes (29)Voir plus

¤¤

{* *}