Un journaliste mexicain qui fouine un peu trop doit prendre la fuite et rejoint un ancien président en exil à Paris, autour duquel s'agglutinent une galerie de personnages. Une réflexion sur la politique et ses coulisses. Quel début fascinant pour
Les greffiers du diable. Et les premières pages m'ont gagné : un rythme rapide, un ton léger et sérieux à la fois (si c'est possible), surtout ironique, des personnages saisis au vif, qu'on peut cerner en quelques phrases. Décidément, l'écriture de
Vilma Fuentes me plait.
Malheureusement, cette bonne première impression n'est pas restée. Après le journaliste Manuel Buenaventura et le procureur général Jesus Solanas Bracho, la galerie de personnages ne cesse de s'élargir encore et encore. Ce n'est pas tant leur nombre impressionnant qui m'agace que leurs liens et, surtout, leurs agendas. Quelle est l'intrigue principale? N'était-ce pas un journaliste qui dérange et qui devait fuir à Paris? Pourquoi tout ce monde et, surtout, pourquoi leur accorde tant d'importance? Très rapidement, je me suis retrouvé perdu dans ce méandre d'intrigues. Comment le docteur Julio Villareal est-il mêlé à tout, puis cette Elena? Euh, je veux dire Elisa. Non, non, ce sont deux personnages différents. Sans parler de tous les autres que je ne nommerai pas. Et ça continue ainsi. Bon, le fait que j'ai décroché plutôt rapidement n'a pas aidé ma concentration et, incidemment, ma compréhension de l'histoire.
Bref, c'est avec déception que je referme ce bouquin. Je sais que je ne lui ai pas donné toutes les chances mais tant pis. Ceci dit, je suis quand même curieux de lire autre chose de
Vilma Fuentes car il y a quelque chose dans son écriture qui m'interpelle.