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4.04/5 (sur 53 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Talence , le 08/11/1974
Biographie :

Vincent Bernard est historien, journaliste, spécialisé en questions militaires et défense et écrivain.

Diplômé d'histoire de l'Université Bordeaux III (1994-1998), il a été professeur d'histoire-géographie (2001-2004) puis rédacteur en chef de magazines d'histoire.

Aujourd'hui, il est journaliste et auteur indépendant spécialisé dans l'histoire des guerres et conflits. Spécialités : la période 1850-1950 et l'histoire américaine (Guerre de Sécession, 1e et 2e guerres mondiales).

Il collabore à de nombreux magazines et est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et plusieurs centaines d'articles. Il est le premier biographe francophone de Robert E. Lee (2014) et de son grand adversaire, le général Ulysses S. Grant (2018) et co-auteur de l'"Infographie de la Seconde guerre mondiale" (2018) traduite en 11 langues.

Avec "La guerre de Sécession", paru le 12 janvier 2022 aux Éditions Passé composé, Vincent Bernard signe un ouvrage de référence sur cette guerre qui a profondément marqué l’histoire des États-Unis.

L'auteur vit en Gironde.

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Vincent Bernard - Gettysburg, 1863


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Lee, hissé à bien des égards au rang de héros national américain malgré une certaine éclipse, fut et reste plus encore le champion du Sud. Mais de quel Sud ? « Le Sud a été humilié et battu par sa propre chair et son propre sang du Nord, et il est difficile de savoir ce qui est le plus admirable, le bon sens avec lequel le résultat fut accepté dans les soi-disant États confédérés, ou la sage magnanimité montrée par les vainqueurs. Nordistes et sudistes sont désormais une fois encore un peuple uni, avec devant lui un avenir auquel nulle autre nation ne peut aspirer », pouvait-on encore écrire au début du XXe siècle. Plus aujourd'hui. Car ce Sud vaincu et parfois magnifîé, celui dont Robert Edward Lee pouvait passer tour à tour pour le plus digne héritier dans la paix, le plus grand champion dans la guerre, et le plus haut phare dans la défaite et la réconciliation, était le seul Sud blanc. Comme le résume fort simplement la poétesse métisse du Mississippi Natasha Trethewey, et avec elle les autres « sudistes » afro-américains : « Mon Sud n'a pas perdu la guerre»
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« II fut César sans son ambition, Frédéric II sans sa tyrannie, Bonaparte sans son égoïsme, Washington sans sa récompense», selon un célèbre dithyrambe d'un sénateur de Géorgie. « L'homme le plus parfait que j'aie rencontré », dira le maréchal anglais Lord Wolseley ; « le plus grand parmi les grands capitaines issus des peuples de langue anglaise », renchérira Theodore Roosevelt ; « l'un des hommes les plus souverainement doués produits par notre nation », selon Eisenhower, « l'un des plus nobles Américams ayant jamais vécu », prête-t-on encore à Winston Churchill. Un homme adoré de ses enfants, dont aucune des quatre filles ne se mariera jamais, « personne ne pouvant lui être comparé », confiera l'une d'elles. Lorsqu'il est aimé, Lee est le plus aimé des hommes : « Tout et tout le monde - sa famille, ses amis, son cheval et son chien - aiment le colonel Lee », écrit avec une pointe d'humour une Virginienne à l'orée de la guerre de Secession.
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l’aristocrate républicain Lee poursuivra épisodiquement sa correspondance avec la famille Bonaparte, ne cachant pas une certaine sympathie pour le Second Empire non pour la nature du régime ni même la personnalité de l'empereur, mais pour la stabilité qu'il a selon lui assurée à la France. Son jugement incrédule devant le brutal effondrement français de l'été 1870 dans l'une des toutes dernières lettres de sa vie mérite d'être mentionné: «J'ai lu les comptes rendus comme ils nous sont parvenus et suis grandement surpris de la rapidité des événements. À moins que le peuple de France n'ait plus eu aucune confiance en son pays, je ne peux comprendre comment un million [sic] de ses soldats ont pu être battus si rapidement [..J. Je dois convenir [que Napoléon III] a administré la France avec sagesse, donnant à son peuple ordre et prospérité pendant vingt-cinq ans. »
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« Le cas d’école d’un Maryland en proie aux troubles mais maintenu au sein de l’Union au prix de mesures d’exception illustre le terrible dilemme pesant sur l’ensemble du Haut Sud au printemps 1861. Ces États divisés représentent tant pour le gouvernement fédéral que pour les sécessionnistes un enjeu vital dans le formidable bras de fer qui s’engage. L’appel aux milices du président Lincoln du 15 avril y est reçu comme un ultimatum réveillant les fractures internes en sommant chacun de justifier clairement de sa fidélité et de choisir un camp. Le minuscule Delaware, de par sa position enclavée et une institution de l’esclavage moribonde – 1 800 esclaves en 1860, moins de 2 % de la population, dont l’importation comme l’exportation inter-États sont désormais interdites, et concentrés dans quelques comtés très ruraux du Sud –, est parmi eux un cas singulier.  »
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Avant même que leur navire, le Mayflower, ne soit en vue des côtes américaines, les Pèlerins signent entre eux un contrat (le Mayflower Compact) aux termes duquel ils s'engagent, par delà leur fidélité au roi, à n'obéir qu'aux lois locales qu'ils se seront données : cette proclamation fondamentale, que bien d'autres colonies imiteront par la suite, porte en elle, cent cinquante ans avant l'échéance, le triple germe de l'indépendance, de la constitution fédérale et de la république américaine.
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À tous égards, sa perception d'avant-guerre de la population noire et de son devenir n'est sans doute pas très éloignée de celle des sudistes « avancés » considérant, tel Robert E. Lee, l'institution de l'esclavage comme un mal voué à disparaître sur le long terme, mais certainement pas prêts à user de violence et encore moins à recourir à la guerre civile pour accélérer le processus.
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"L'art de la guerre est assez simple. Trouvez votre ennemi. Attrapez-le aussi vite que possible. Frappez-le aussi fort et aussi souvent que vous pouvez, et continuez votre route."

La maxime de Grant, presque ironique dans sa brutale indigence, n'a jamais été aussi clairement appliquée qu'en ces journées du printemps 1864.
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«  Que voyez-vous ? — Je vois un garçon de ferme de l’Ohio devenir un grand soldat. Je vois des milliers d’hommes qui marchent. Je vois le général Lee, le cœur brisé, se rendre, et la naissance, comme disait Abraham Lincoln, d’une nouvelle nation. Je peux voir le garçon de l’Ohio être intronisé président. Des choses comme celles-là ne peuvent se passer que dans un pays tel que l’Amérique. »
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"Mon cher Boo, tu dois être le numéro 1. C'est un beau chiffre, dont on se souvient aisément. Simple et unique."

"Devoir est le mot le plus sublime de notre langue. Fais ton devoir en toute chose, comme le vieux puritain. Tu ne peux pas faire plus, et ne dois jamais souhaiter faire moins".

Robert E. Lee à son fils ainé, George Washington Custis Lee.
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Dans ce nouveau monde où les immigrants affluent, la conscience ethnique remplace la conscience de classe. On est irlandais ou italien avant de se sentir ouvrier.
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