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Critiques de Vincent Delareux (162)
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Les pyromanes

« Les pyromanes » est le deuxième livre de Vincent Delareux. Mais, il nous présente l’histoire de deux personnages évoqués dans le premier « Le cas Victor Sommer ». Soyez rassuré, on peut aisément les lire séparément !

Une chose est sûre, l’auteur est monté en puissance, tant dans le style, la construction de l’intrigue, que dans les liens établis entre les individus et la description de cette « micro société » représentée par une petite bourgade normande.

Dans ce village, un peu à l’ancienne, tout le monde se connaît, sait les travers de chacun, pourrait dénoncer des faits délictueux mais se tait. On est en 1952, le curé a encore une place primordiale, comme les anciens qu’on écoute …ou pas. La règle c’est de ne pas s’occuper des affaires des voisins, on peut les espionner, cancaner éventuellement sur leur dos mais en apparence, tout reste lisse. Thérèse Sommer est mariée à Serge, souvent absent à cause du boulot, il est sur l’eau mais n’en boit jamais…. Comme l’époux ne rentre pas tous les soirs au logis, elle en profite car « L’adultère était son credo et le vice sa vertu ». Fière de son corps, obnubilée par le sexe, elle reçoit chez elle dans le lit conjugal les habitants du coin… mais chut, on fait comme si, hein ? C’est une femme libre, qui vit sa vie, sans entraves, sans loi, sauf celle qu’elle décide. Elle n’a que peu de lien avec sa mère, installée pas loin, encore moins avec son conjoint qu’elle méprise et dont elle se moque.

Elle ne veut pas de contrainte, mais elle tombe enceinte et l’enfant reste là, malgré ses souhaits de s’en débarrasser. C’est une fille qui naît, alors que personne ne s’en doutait. Pas maternelle pour deux sous, elle va mener la vie dure à ce petit bout d’elle, la voyant comme une rivale, une ennemie qu’il faut humilier, mater. L’enfant n’est pas aimée, sauf par la grand-mère, qui fait ce qu’elle peut. Elle grandit sans affection, confrontée à des situations terribles. Elle érige une carapace, elle se protège lorsque c’est possible, et ne comprend pas les émotions, les sentiments. Elle est comme détachée d’elle-même jusqu’au jour où elle rencontrera l’amour. Sera-t-elle capable de tisser des liens « normaux » ? N’est-elle pas « handicapée », presque « détruite » par tout ce qu’elle a subi ?

L’auteur sait manier les mots avec un phrasé incomparable. Les titres de chapitre, à eux seuls, sont toute une histoire. Dans le récit, les phrases courtes au vocabulaire choisi et soigné, font mouche. Elles dévoilent l’horreur mais on reste scotché, presque attiré par tant de noirceur. Une infime lueur d’espoir ? On s’accroche, on espère…. Et on retombe, le cœur en vrac.

Vincent Delareux analyse finement la psychologie de ceux qu’il évoque, il montre combien le passé, l’enfance, l’interprétation d’un geste, d’un sourire, d’une idée, une révélation historique (quelle idée excellente de lier à son texte, Marguerite et Julien de Ravalet, combinant ainsi la petite et grande histoire !) peuvent influencer des personnes un peu crédules. Françoise n’a pas été « armée » pour affronter les autres, elle s’est « construite » seule ou presque. Les notions de bien ou de mal ne sont pas les bonnes. Non pas qu’elle ait « l’âme méchante » mais elle reproduit ce qu’elle a vécu et une fois le doigt dans l’engrenage, elle ne peut pas s’arrêter. On peut penser qu’elle a été « nourrie » à la violence et qu’elle en a besoin pour vivre… Va-t-elle s’en sortir ?

C’est une lecture bouleversante, présentée avec une touche d’ironie, c’est diaboliquement noir et … on en redemande…


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Le cas Victor Sommer

Ce roman me tentait beaucoup depuis sa sortie en mai 2022, j'étais très intriguée par le résumé et la couverture. Lorsque j'ai vu que l'auteur sortait un second roman cette année, j'ai tout de suite acheté son premier, afin de me faire une idée. Je ne suis pas du tout déçue. J'ai lu ce roman en un peu plus d'une soirée et j'ai beaucoup aimé l'ambiance et le suspense qui y régnait. 



J'ai donc fait la connaissance de Victor Sommer, qui est vraiment un cas, le titre est bien trouvé. Il a 33 ans, il vit avec sa mère dans une maison délabrée. J'ai tout de suite pensé à la chanson d'Aznavour "J'habite seul avec maman..." Cette mère est étouffante pour Victor, elle a plus de 66 ans, souffreteuse, elle dirige la vie de son fils. Il ne connait pas son père, il ne reste qu'un vieux cliché jauni auquel il se raccroche. Victor ne travaille pas, n'a pas de petite amie, et pas plus de vie sociale. Sa mère l'accapare, et Victor s'en accommode. Le jour où il répond à une petite annonce pour du travail et fait un jour d'essai, sa mère fait tout pour le dissuader. Il rencontre aussi un jour une jeune fille, il ne dit rien à sa mère, mais celle-ci le devine très vite. Pour avoir désobéi, sa mère va se volatiliser le jour de son anniversaire. Qu'est-elle devenue, où est-elle allée, reviendra-t-elle, et comment va devenir la vie de Victor...ça je ne peux pas vous le révéler, bien évidemment.



C'est une histoire où la tension monte crescendo. L'auteur place ses personnages dans leur contexte, montre leurs personnalités, leurs caractères, pour arriver au point culminant qu'est la disparition de sa mère. Ensuite, on se trouve comme sur un plateau de tension qui ne baisse qu'avec l'épilogue. L'auteur a très bien mené son suspense, a réussi à me surprendre, même si je dois bien avouer que j'ai compris ce qu'il en était. Et ceci à cause surtout du bandeau rouge et de la phrase d'Amélie Nothomb. Sa référence à Psychose dévoile trop l'intrigue et j'ai trouvé ça dommage. J'ai surtout pensé à la série adaptée du film, j'ai même fait un mimétisme entre le personnage de Victor et le héros de la série. J'avais l'impression de le voir lui et de voir la même maison. Je ne veux pas en dire plus, peut-être ne connaissez vous ni le film, ni la série, et dans ce cas là, je vous recommande de les regarder, mais une fois que vous aurez lu ce livre bien sûr. Mis à part cela, je ne m'attendais pas du tout à certains faits, j'ai même été très surprise, tellement l'action arrive sans l'avoir pressentie. C'est pour ça que le fait d'avoir deviné un point ne m'a pas du tout dérangée, le reste est tellement surprenant, que ça efface tout le reste. Je me suis fait avoir jusqu'à la toute fin, qui est magistrale d'ailleurs. Ah ce n'est pas l'envie qui me manque de pouvoir vous en dire plus, ça me titille, mais non. En tout cas, je suis sûre que vous vous ferez avoir aussi. 



Je me suis vite attachée à Victor au début du livre. Par contre, au fur et à mesure, je n'étais plus d'accord avec certaines de ses idées, et je me suis détachée de lui petit à petit. C'est un personnage déroutant et déstabilisant, et j'ai apprécié que l'auteur arrive ainsi à changer l'avis du lecteur sur son héros. Bien sûr, il a de grosses circonstances atténuantes. Vivre trente-trois ans sous le joug d'une mère possessive et exclusive, ne pas avoir de contact social, cela ne peut que laisser des traces. C'est totalement compréhensible. Victor est tenté de mener enfin une vie comme tout le monde, mais toujours cette mère qui lui met des bâtons dans les roues, et pourtant il l'aime. J'ai vraiment beaucoup aimé comment l'auteur a construit ses personnages, leur psychologie prend le pas sur le reste, ils sont très réalistes.  



L'auteur nous fait suivre l'évolution de son personnage en séparant son roman en trois parties. Elles correspondent bien aux changements de Victor. Au début, il subit sa mère, il tente de se rebeller, ensuite, vient la phase où sa mère disparait, il est inquiet, la cherche, a des remords, il est dans une sorte de déni de la situation. Puis vient le moment où il accepte cette disparition, la voit plutôt comme une libération et une possibilité pour lui de mener la vie qu'il souhaite, et il craint même le retour de cette mère et de sa vie d'avant. J'ai beaucoup aimé comment l'auteur a décortiqué tout cela, très finement, avec beaucoup de sobriété et de délicatesse. J'ai vraiment ressenti diverses émotions face à Victor. Je le soutenais, avais envie de l'aider, puis j'avais envie de lui dire d'arrêter, de le secouer, bref, je l'ai regardé évoluer comme si je voyais une personne dans ma vie de tous les jours. 



Et bien sûr, tout ceci est porté par un très bon style de l'auteur. C'est son premier roman, mais quelle plume prometteuse. La fluidité de ses mots fait que la lecture se fait très facilement, sans heurts, sans longueurs. Il va droit au but tout en n'oubliant pas de décrire les lieux et les scènes. Les chapitres sont assez courts, et représentent une sorte de journal, ils commencent par un jeudi, et se termineront par un samedi, trois semaines et demies plus tard. J'ai beaucoup aimé cette construction, très prenante, qui donne beaucoup de rythme à la lecture, qui fait tourner les pages sans s'en rendre compte. J'ai lu les cent trente premières pages d'une traite, presque sous apnée, je retenais ma respiration. J'ai aussi aimé que l'auteur emploie une narration à la première personne du singulier. Cela donne un effet très intimiste, je rentre ainsi beaucoup plus dans la peau du personnage, je ressens encore plus ses émotions. Et c'est parfois pas évident quand Victor pète un plomb, c'est pour ça que je disais plus haut que je me détachais de lui, car je ressentais trop vivement tout ce qui le traversait. On pourrait penser que tout est noir dans ce livre, mais non, Victor a un certain humour qui fait sourire, et qui allège une ambiance parfois tendue. 



À travers ses personnages, l'auteur fait passer plein de messages et de valeurs sur la famille, la relation mère-enfant, le désir d'émancipation parfois mal ressenti par les parents, l'absence et le poids qu'elle peut avoir sur nos vies. Certaines paroles de Victor sont souvent philosophiques et j'ai aimé cette dimension qu'apportait l'auteur. Ce n'est pas seulement un drame psychologique, il y a aussi de très belles réflexions sur l'être humain, sur la vie, sur la mort aussi. Je pense notamment au passage où Victor parle de la vie et de la mort avec un autre personnage, et quand il dit "Si on doit mourir, c'est uniquement parce que la vie nous y oblige", j'ai trouvé cette phrase tellement pertinente, elle m'a travaillé, fait réfléchir, c'est vrai qu'on craint la mort, seulement parce qu'on existe. C'est très basique me direz-vous, mais tellement fondamental. Et il y a plein d'autres pensées comme ça sur différents sujets qui font se questionner, je n'ai pas pu tout relever, mais j'ai apprécié toutes ces pistes que l'auteur donne. 



J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai découvert un nouvel auteur, que je vais continuer à suivre car c'est une plume prometteuse. Son nouveau roman "Les pyromanes" sort le 24 août, j'ai la chance de l'avoir reçu en avance, je vais vite me plonger dedans. Il est beaucoup plus épais que celui-ci, j'ai hâte de retrouver la plume de Vincent Delareux. Une chose est sûre, c'est que je n'oublierai pas Victor Sommer de sitôt. Sa personnalité, sa détresse, ses pensées, font que je le garderais bien en mémoire. Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman noir, où la psychologie est finement travaillée, où les réflexions philosophiques sont nombreuses, et avec un suspense surprenant, car même si j'avais deviné certains points, je me suis laissée totalement surprendre par d'autres. Un livre court, un peu plus de deux cents pages, mais tellement intense, dense et pertinent, que je vous recommande vivement. 
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Les pyromanes

Un petit village de Normandie. La "star" de cet endroit, c'est Thérèse qui, bien que mariée à Serge, marin pêcheur, fait don de son corps chaque nuit à qui le veut bien. Serge sait qu'il est cocu mais sa femme le domine trop pour qu'il ose se rebeller. Alors, quand il débarque tous les matins, il se noie dans l'alcool.

Lorsque Thérèse accouche seule chez elle une nuit, c'est un véritable drame pour la jeune femme. Elle ne veut pas être mère et rejette d'emblée sa fille. C'est la grand-mère maternelle, Jeanne, qui va prendre soin du nouveau-né.

La voisine de Thérèse, surnommée la Vieille, avertit Jeanne : " Veillez bien sur la petite. Gardez toujours un oeil sur elle. Sa mère n'est pas une vraie mère et n'en sera jamais une. Le coeur de cette femme est un charnier. L'enfant est en danger. Si personne ne la sauve, elle dépérira."



Jeanne, que la petite Françoise, appelle mamie cocotte, veillera effectivement sur elle. Mais quand Thérèse décide de la reprendre auprès d'elle, elle ne pourra s'y opposer.

Françoise subit la haine et la maltraitance de sa mère au quotidien. En grandissant, elle prend conscience que sa mère voit en elle une rivale et que l'une d'elles est de trop. Elle va devoir réagir si elle ne veut pas mourir. Elle implore l'aide de Sainte Thérèse de Lisieux dont sa grand-mère lui lisait l'histoire.

Elle commettra alors un acte violent qui sera l'acte fondateur de tous les comportements qu'elle aura au cours de sa vie face aux difficultés rencontrées.



Je ne dirai rien de plus quant à l'histoire, il faut le découvrir par vous-même.

Certes, c'est un roman noir, violent physiquement et psychologiquement mais il n'est finalement que le reflet de ce que des enfants victimes de violences intra-familiales et d'incestes vivent. Sans parler des secrets de famille qui font que les drames se répètent de génération en génération.

Je découvre avec "Les Pyromanes" la plume de Vincent Delareux. J'ai aimé son style.

Ce roman est un coup de coeur.



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Le cas Victor Sommer

Après avoir lu le second roman de l'auteur, je me suis jetée sur celui ci où l'on retrouve certains personnages du premier... Que dire de Victor ? Le pauvre garçon est entièrement sous la coupe de sa mère et on le voit peu à peu sombrer dans la folie. Honnêtement, sa mère a raison de l'envoyer consulter un psychiatre même si ce dernier va générer un certain nombre d'idées dans la tête du pauvre Victor. Je n'en dirai pas plus mais j'avoue que j'ai apprécié d'avoir lu ce roman en ayant les éléments présentés dans Les pyromanes.



Ce que j'aime : la manière dont l'auteur retranscrit l'ambiance confinée de la maison où vit Victor, la folie dans laquelle il bascule peu à peu.



Ce que j'aime moins : j'ai trouvé certains passages un peu longuets



Pour résumer



Un roman qui nous présente un personnage trouble et troublé et décrit sa plongée dans la folie



Ma note



7/10
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Le cas Victor Sommer

Le cas Victor Sommet de Vincent Delareux aux éditions de l'Archipel : haletant, noir, puissant.



Une histoire connue, une écriture simple et fluide. Rien de palpitant? Détrompez vous. La tension est réelle. On ressent l’emprise quasi totale de la mère sur son fils, on a de l’empathie pour ce dernier que l’on aimerait bien bouger aussi.

3 parties durant lesquelles tout s’obscurcit et bascule vers la folie. Avant un final et un twist inattendus.



Bluffant de maîtrise pour un premier roman. Déroutant et déstabilisant au fil des pages. Une imagination de folie, c’est le cas de le dire.



Je suis totalement happé pour la suite. Cela tombe bien Vincent Delareux sera un acteur de la rentrée littéraire.



Et enfin une lecture complémentaire du super thriller de Chrystel Duchamp l’île des souvenirs également aux éditions de l'Archipel.



Court et intense, psychologique et bien écrit, aucune raison de s’en privé. Belle lecture à toutes et tous.

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Le cas Victor Sommer

Amélie Nothomb dit de ce livre que c'est « un récit à mi-chemin entre les Évangiles et "Psychose" d'Alfred Hitchcock. Une réussite ! » Il n'en fallait pas plus pour m'intriguer.





Et je n'ai pas été déçue de ma rencontre avec Victor, 33 ans: sans emploi, sans vie sociale, il vit chez maman, pour elle, à travers elle. En effet, Maman a la main mise sur lui, le manipule, l'a étouffé toute sa vie. Mais parfois, Victor a des envies d'émancipation, ce qui n'est pas du goût de sa mère. C'est ainsi que le jour de son anniversaire, Victor étant en pleine phase de "rébellion", elle disparaît. Mais Victor, malgré son suivi psy, ne sait pas comment vivre seul. Il appréhende, il découvre, se cherche.



Je ne peux pas en dire plus. A la lecture, on perçoit assez vite ce qui c'est passé, mais cela n'est pas du tout un problème, au contraire, on se demande comment la situation a pu en arriver là.





C'est un gros coup de coeur!!!





La plume de l'auteur est étonnante. Et additive! Le style est assez soutenu, recherché, mais sans lourdeur, c'est hyper fluide à lire. On alterne les chapitres où Victor se raconte (il est le narrateur) et les chapitres de consultations avec son psy.



La tension est présente à chaque page. Une véritable pépite de noirceur pour ce roman psychologique à découvrir sans hésitation.





NB: Dans la biographie de l'auteur, il est précisé que ce livre est le premier opus d'une série consacrée aux névroses familiales: J'ai hâte!!!



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Le cas Victor Sommer

Victor Sommer vit dans une prison dorée. Non, pas dorée, argentée : il veille sur sa mère, vieille avant l’âge, laquelle subvient, en échange, à ses besoins. C’est en tout cas ce qu’elle voudrait lui faire croire. En réalité, Victor n’a rien : pas de passé, pas d’avenir, rien qu’un minuscule présent qui l’étouffe et le rend méfiant de tout.



Biberonné aux clichés intégristes d’une foi qu’il n’a jamais éprouvée autrement que par l’ambiance de mort qui règne chez eux, Victor n’est qu’amertume et aversion des autres. À chaque sursaut de vie dont il fait preuve, la laisse affective se resserre autour de son cou. Mais un jour, la mère toxique disparaît mystérieusement, abandonnant Victor à son sort…



Est-ce parce que Vincent Delareux vit en Normandie ? J’ai pensé à « Une Vie », de Maupassant. À cet écho que produit le malheur quand il crie dans un tunnel. A l’ennui des existences « mornes-nées », dont le poison s’avale sans y penser, comme un sirop au coucher.



Moi qui ne lis jamais de romans noirs, je me suis délectée de cette histoire proprement malaisante, de ces relations poisseuses qui n’évoquent l’amour qu’à travers les habitudes.



Bravo pour ce premier roman dérangeant, et merci : j’ai beaucoup aimé !
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Le cas Victor Sommer

Le cas Victor Sommer est un thriller dont j’ai entendu beaucoup de bien. La couverture m’interpellait et m’évoque le vernis qu’on gratte et qui dévoile autre chose dessous. J’ai donc fait la rencontre de Victor Sommer, trente-trois ans qui mène une vie pour le moins inhabituelle. Il n’a aucun ami, pas d’emploi et vit seul avec sa mère. Ses seules interactions avec le monde extérieur sont d’aller acheter le journal quotidien au kiosque et sa séance hebdomadaire avec son psychiatre. J’ai très vite ressenti l’ambiance oppressante et étouffante dans laquelle baigne Victor. Sa mère est possessive et régit la vie de son fils de A à Z. Il n’a aucune autonomie, aucun plaisir, aucune relation sociale. La moindre amorce de quoi que ce soit retombe comme un soufflé. Cette mère contrôle absolument tout. Mais un jour, celle-ci disparaît et Victor, lui, renaît. Ce roman noir est aussi court qu’efficace. J’ai beaucoup aimé les thématiques abordées et le personnage de Victor, énigmatique. Si je m’attendais plutôt au dénouement, j’ai trouvé qu’il était parfaitement adapté à cette histoire. Le premier roman de Vincent Delareux est très réussi et je lui souhaite de connaître un joli succès !
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Le cas Victor Sommer

Victor est un trentenaire qui vit chez sa mère de 66 ans. Il n’a pas besoin de travailler. Il est logé nourri. Elle lui donne même de l’argent de poche. Elle a hérité une belle somme d’argent d’un couple chez qui elle faisait le ménage.

Sa mère est possessive. C’est une relation fusionnelle voire indécente qu’a réussi à construire l’auteur. Bien sûr, les choses se gâtent quand Victor rencontre une ancienne camarade d’école qui s'intéresse à lui. Là, maman va sortir le grand jeu de la culpabilité et de la menace. Après tant d'années, soumis à l’amour maternel, il est très difficile pour Victor de vivre sa vie, de prendre des décisions le concernant sans être obnubilé par sa mère, de s’en détacher.

Victor m’a paru être un personnage inquiétant suivi par un psychiatre, qui a des pensées et des rêves inquiétants mais c’est un garçon qui se révèle être très sensible qui fait preuve d’une grande empathie. Une sensibilité qui se révèle grâce à la plume de l’auteur qui met finement en scène les états d'âme, les angoisses et le tiraillement de Victor dans ses pensées, les réactions de son corps.

C’est une très belle plume aiguisée que je découvre. Une plume efficace qui crée des personnages qui ne peuvent laisser indifférent. Victor le bon garçon frustré, la mère abusive savoureusement manipulatrice.

Un thriller immersif à dévorer

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Le cas Victor Sommer

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture du roman court et précis. Dans ce court roman on retrouve dans la première moitié Victor et sa mère et on a un aperçu de leur vie de tout les jours où ils sont à deux presque tout le temps, dans la seconde, la mère disparaît et on suit l'évolution de Victor face à cet énorme changement. J'ai adoré suivre le cheminement de ce fils qui n'avait jamais vécu sans sa mère et même si la fin n'est pas une énorme surprise l'interet du roman se trouve dans le chemin pour y arriver où toutes sortes de tensions se rencontrent. Ce roman m'a fait réfléchir, entre autres, sur les conséquences d'un amour maternel trop fort, étouffant et malsain.
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Le cas Victor Sommer

« Faut-il détruire son passé pour se bâtir un avenir ? Renier père et mère pour pouvoir exister ? Se révolter pour être enfin libre ? »



Dans ce roman nous allons faire la connaissance de Victor Sommer.

Sa vie se résout à passer quotidiennement au marchand de journaux, se rendre une fois par semaine chez son psychologue et s’occuper constamment de sa mère.

Pourtant âgé de 33 ans, Victor ne peut vivre sa vie pleinement et pour cause : sa mère l’infantilise énormément.

Un jour, une rencontre imprévue prénommée Eugénie, va faire basculer le quotidien si bien rangé de Victor au grand désespoir de sa mère.



~



La couverture très « dark » de ce roman a de suite attisé ma curiosité.



Vincent signe un premier roman remarquable ou la tension est palpable du début à la fin.



L’emprise maternelle est au cœur de ce thriller psychologique où humiliation et privation mènent le quotidien de Victor.

La disparition brutale de celle-ci nous plonge dans un récit beaucoup plus sombre et les événements intrigants s’enchaînent.

Victor commence alors à s’ouvrir au monde extérieur mais l’ambiance plus que malsaine commence à prendre place.



Même si j’ai passé un très bon moment de lecture et que ce récit m’a fait froid dans le dos, la fin était un peu trop prévisible à mon goût.



Si vous êtes adepte de ce genre littéraire, je vous invite à découvrir ce roman au plus vite !
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Le cas Victor Sommer

J'ai passé un très bon moment avec Victor Sommer ! Si le bandeau de couverture nous invite à convoquer Psychose et les Evangiles, il ne faut pourtant négliger la dimension humoristique de ce petit roman. Victor Sommer m'a fait penser aux personnages un peu foutraques que l'on trouve chez l'auteur de thriller, Paul Cleave. On est surpris par ses réactions et ses raisonnements et c'est un des plaisirs de cette lecture. L'autre plaisir est la légèreté avec laquelle les scènes graves et "malaisantes" sont décrites, qui donne un ton particulier à ce livre. Bref, voici un auteur que j'ai envie de suivre.

Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.
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Le cas Victor Sommer

Un psychogramme cohérent;

Le livre raconte trois semaines dans la vie de Victor Sommer, qui - au début de la trentaine - vit tou-jours avec sa mère et commence à se rebeller contre elle. L'histoire est racontée de son point de vue et il est habilement décrit comment sa mère parvient à le lier à elle et à le maintenir dépendant. Après avoir rencontré par hasard une camarade de classe, Victor commence à questionner sa mère et à s'émanciper. Le livre est très facile à lire et développe une certaine tension qui reflète la situati-on intérieure de Victor. J'ai tellement aimé que je l'ai lu en une fois. Les personnages sont psycholo-giquement habilement dépeints et leurs actions sont très crédibles et cohérentes. Victors vie intéri-eure est magistralement rendu. En tout très lisible et divertissant avec une fin surprenante

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Le cas Victor Sommer

J'ai adoré ce petit roman d'une noirceur et d'un cynisme absolu.

Tout d'abord, l'écriture, elle est très travaillée avec un vocabulaire précis et recherché mais sans aucune lourdeur.

Le narrateur, 33 ans, vit avec sa mère. Pas besoin de travailler puisque sa mère le loge et le nourrit. Il n'a d'ailleurs aucune distraction , si ce n'est aller acheter le journal le matin pour "maman" et son rendez-vous hebdomadaire chez le psychologue que "maman" lui a choisit. Mais un matin, elle disparaît...!

Tout au long du récit nous suivons ses réflexions sur le mort, sur la vie, lui qui aimerait tant "exister" et non juste "vivre". La relation avec sa mère est malsaine et exclusive, cette dernière le tenant sous son joug à coup de reproches culpabilisants...

A travers la plume de l'auteur, nous suivons les réflexions existentielles de Victor sur l'amour, la vie, la mort, les autres, les relations parentales...

C'est un véritable coup de coeur pour moi. Ce roman fait réfléchir, sourire, parfois même rire, tout en glaçant le sang par moment. Quant au twist final... je n'ai qu'un mot : bravo!!
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Les pyromanes

Et bien dans ce post je vais vous présenter mon premier coup de coeur brûlant de 2024.

Une fascination incandescente m'a possédée tout le long de cette lecture.

Je suis tombée dans les flammes de l'enfer et je me suis consumée en en voulant toujours plus.

Les ténèbres fondent sur la vie de ces femmes de la famille Sommer comme la misère sur le monde.

Aucun temps mort , la férocité de la condition humaine s'offre à nous tel un tisonnier rougis montrant le chemin de la souffrance intérieure.

Les divers sujets abordés (inceste, meurtres, maltraitances, relations sociales et familiales, addictions, la folie...) glacent les sangs, offrant une parenthèse pour adoucir cette combustion.

Les titres, les noms (notamment du village) ne laissent rien au hasard; tout est travaillé, réfléchi, peaufiné, intelligemment amené pour que des frissons brûlants vous parcourent sans cesse.

La finesse, la légèreté, le côté éphémère et dévastateur de la flamme nous embrase, les âmes les plus sombres sont éviscérées, découpées sans scrupules à la manière d'un Maupassant (auteur normand que je vénère), acerbe et percutant

La carbonisation vous attend, ce livre va vous brûler les doigts et le coeur de désir sans jamais s'éteindre.

Les braises de l'addiction vous appellent, laissez vous consumer et savourez ce feu ardant et hypnotisant !

Vivement le 3ème volet de ce triptyque .
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Les pyromanes

J'ai découvert Vincent Delareux en lisant son premier roman, Le cas Victor Sommer. Victor, ou la dernière ramification de la famille Sommer. Avec Les pyromanes, on se rapproche du tronc. C'est pas joli joli. C'est un peu comme déplier un éventail pour observer l'illustration complète. Victor, le fils, Françoise, la mère, Therese, la grand-mère, Jeanne, l'arrière-grand-mère, la soeur, le père, etc.



Françoise grandit sans amour et baigne dans la violence. Entre un père alcoolique et une mère démente, comment se construira-t-elle?

De génération en génération, les traumas se succèdent. Les branches de l'arbre Sommer sont pourries. Il faut dire que le bourg dans lequel végètent ses racines n'est pas hyper fertile. Les habitants sont les témoins silencieux des pires méfaits. Ils se connaissent tous, savent les lubies et défauts des uns et des autres mais ne les dénoncent pas. Les déviances sont légion.



L'humour est aussi noir que l'histoire. Vincent Delareux a une plume mordante et brûlante. Les personnages principaux et secondaires sont attachants et/ou détestables. L'auteur maîtrise toutes les formes de folie: héréditaire ou provoquée, chronique, latente ou foudroyante. Il la révèle si subtilement que nous plongeons aussi.



C'est un véritable coup de cœur.

De la construction du récit à celle des personnages, des dialogues aux descriptions, de la première lettre au point final, tout m'a plu. TOUT. Un vrai régal.

Un roman qui sort du lot.
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Les pyromanes

Wahouuu un roman Brûlant, Diaboliquement sulfureux, noir, qui aborde plusieurs thèmes…

Un page Turner addictif !

L’auteur 📝✍️ n’a pas ménagé sa peine pour nous plonger dans ce que l’âme humaine a de plus noir , un roman atypique, inclassable, original… je dirais presque « gothique » s’il s était déroulé à une autre époque !!!

Une plume incisive , fluide, les chapitres sont courts et s ´ enchaînent dans une ambiance mystique, sombre, parfois malaisante, parfois malsaine…

L’auteur nous malmène et nous entraîne les flammes 🔥 d’un enfer dont personne ne peut sortir indemne, le sujet est brûlant .

Un gros travail de recherche a été réalisé, avec des références bibliques, historiques, mythologiques, littéraires, musicales….

Il nous parle d’ héritage karmique familial, de souffrances psychologiques, de non dit, de vie , de mort, de croyances religieuses, de mysticisme, d’amour, de haine…. De résilience ou pas…

Un roman choc qui ne vous laissera pas indifférent !

Je conseille fortement !

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Les pyromanes

Les Pyromanes" de Vincent Delareux, c'est du feu pur en littérature ! L'intrigue tient en haleine avec des rebondissements qui brûlent de suspense. Les personnages sont intenses, leurs relations font des étincelles. La plume de Delareux, c'est comme une flamme qui vous captive. Ma critique complète révèle tous les détails de cette lecture enflammée. À découvrir absolument pour une dose de passion et de mystère ! 🔥
Lien : https://lecturepassonante.bl..
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Les pyromanes

🔥 Bref résumé :

Dans un village de Normandie 🦁, Thérèse Sommer attise le désir des uns et le mépris des autres. Femme libre et indépendante, elle désire, dirige et consume, puis jette à sa guise. Mais lorsque Françoise, enfant non désirée, pointe le bout de son nez, la jalousie dicte la maltraitance sans limite d'une mère envers sa fille. L'une d'elles est de trop.



Ayant déjà lu "Le cas Victor Sommer" , j'ai d'autant apprécié la fin de ce roman en imbriquant les pièces du puzzle. Mais que vous commenciez par l'un ou l'autre, la lecture est indépendante, donc à votre bon vouloir, d'autant qu'ils sont tous les deux étincelants de réalisme, de noirceur, d'espoir et d'humanité (quelle soit lumineuse ou non)



⚡Les romans de Vincent Delareux sont emprunts d'une fine et sombre psychologie. Ses personnages sont des écorchés vifs qui sillonnent leur chemin de vie avec un bagage encombrant.



⚠️ Âmes sensibles, sachez que vous entrez dans un monde funeste, où la lumière et les ténèbres s'entremêlent. La violence physique et psychologique se côtoient, entre manipulation, perversité et inceste. Vous reprendrez votre souffle avec des doses d'amour insufflées par l'auteur au fil des pages, tantôt poignant, céleste et rassurant, tantôt douloureux, tyrannique et cruel.



📖 Si vous pensez sombrer dans les méandres des bas instincts humains, vous irez, car l'auteur nous y plonge sans détour, sans pincette. Ses personnages sont criants de réalisme, parfaitement sondés et maîtrisés.

Prenez un village paisible, des anciens clairvoyants, des voisins bavards, des paillettes de religion saupoudrées sur des tranches de vie, un couple où se mêlent alcool, tromperie, orgueil et lâcheté, une fillette qui survit, un cousin qui bouscule la boule à neige, vous obtiendrez des cœurs et des âmes meurtris, parfois incompris et décriés, flambant dans des quotidiens qui les consument de l'intérieur.



Point de lecture en diagonale, chaque ligne vous apporte détails, précisions et addition. La plume est aiguisée, alors prenez du recul, ne vous laissez pas happer par la violence qui s'écoule. Captez la lumière, la persévérance et l'espoir, la témérité et l'audace, la réflexion et la qualité d'esprit des personnages (et de l'auteur).



Les références littéraires sont nombreuses, d'où la richesse supplémentaire offerte par l'auteur dans ce roman. L'omniprésence de la religion est parfaitement bien dosée, tout en lui consacrant la place nécessaire, sans caricature, sans voyeurisme, avec délicatesse. Ce premier roman est d'autant plus bluffant lorsque que l'on rencontre son jeune auteur qui prouve que derrière un sourire, un visage lumineux et une conversation légère, se cache la profondeur d'un homme, quel que soit son âge, avec ses réflexions, sa culture, son passé, ses valeurs, son empathie et sa foi en l'avenir. Merci Vincent Delareux pour ce génialissime moment de lecture 🙏🥰. Je serai au rdv pour le prochain 🔥

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Le cas Victor Sommer

Victor vit avec Françoise, sa mère.

Il ne connaît qu'elle, pourtant il devrait sortir, lier des relations.

Mais indirectement (ou pas) elle l'en empêche.

Jusqu'au jour où elle disparaît mystérieusement et où Victor comprend qu'une vie sans Françoise est possible...



J'ai récemment lu "les pyromanes" de Vincent Delareux et après avoir autant apprécié ma lecture je ne pouvais pas passer à côté de son premier livre.

Pour info "le cas Victor Sommer" se passe 33 ans après la fin de "pyromanes", vous pouvez les lire dans l'ordre que vous voulez, bien que je vous conseille de faire comme moi. J'ai eu le commencement, la genèse, et maintenant j'ai bouclé l'histoire des Sommer !

Et quelle lecture les gars.

L'un comme l'autre se sont des ovnis, dans le bon sens du terme.

Pourtant ça me sort de mes lectures traditionnelles, oui ce sont des suspenses, alors plutôt basé sur le psychologique pur des persos mais quand même, mais ce sont aussi des livres où il n'y a pas tant de dialogues que ça, où ce qui fait que je les ai tant apprécié c'est l'ambiance.

Cette ambiance lourde, plombante même, et je vous assure que ce ne sont pas des défauts. Alors oui, peut-être que ça ne plaira pas à tout le monde, mais ici c'est un sans faute.

Il ne se passe pas autant de choses dans "le cas VS" que dans "les pyromanes", c'est plus court, mais pas moins prenant et addictif !

Découvrir cette famille, leur vécu, les raisons pour lesquelles tout à déraper, avoir le sentiment que de génération en génération le mal a gangrené, a pris possession d'eux, les a aveugler, rendus imperméables à la "vraie" vie.

Cette facilité qu'à l'auteur de nous projeter auprès d'eux, de nous faire témoin direct de leur descente aux enfers.

Victor Sommer paraît un peu simple d'esprit, bien trop dans les jupons de sa mère, parce qu'elle l'a voulu comme ça, parce qu'elle l'a façonné comme elle le voulait. Et quand elle disparaît, Victor s'émancipe, Victor devient lui tout simplement.

Et même si j'ai très vite compris où tout cela nous menait, j'ai foncé tête baissée.

J'ai adoré.

J'avoue avoir préféré tout le développement dans "les pyromanes" mais je ne reste pourtant pas sur ma faim avec celui-ci et je ne peux que conseiller ces ouvrages.

Qui montre le mauvais de l'humain. Et qui a un regard très très intéressant sur la parentalité dans son ensemble, parce qu'on fini par suivre plusieurs statuts de parents, mais avec la même dynamique transmise de façon différente.

Je me répète mais quelle chouette lecture !

Ça peut paraître bizarre de dire ça alors que je vous ai plus ou moins détaillé les points principaux de l'histoire mais pourtant c'est le cas.

Je vous dirai de suivre de très près cet auteur qui a frappé très fort et qui j'espère nous régalera de nouveau très bientôt !

En bref, je sais que cet avis peut être un peu brouillon, pas assez clair, mais je fais toujours le choix d'écrire comme ça me vient. L'important c'est que vous soyez intrigué. Est-ce que ça marche ?
Lien : https://tchusspeacekissloval..
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