AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Vincent Zabus (379)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Otto l'accessoiriste

Otto l'accessoiriste est un très bel album qui aborde avec délicatesse la question du traumatisme de l'enfant. Muré dans son silence, le petit Léo souffre d'une situation qui semble insoluble. Le monde qui l'entoure n'est que souffrances et mocheté et l'avenir est sombre.

Sa rencontre avec Otto va lui permettre de dépasser ce stade mutique grâce à la présence rassurante de ce bonhomme un peu bourru mais d'une gentillesse sans pareil. Et l'univers dans lequel ce dernier entraîne Léo offre au garçonnet un cadre épanouissant malgré les dangers qui règnent.

Les dessins de Renaud Collin complètent à merveille le texte de Vincent Zabus et entraînent le petit lecteur dans un univers riche où les contes de fées sont prétextes à des bricolages farfelus et des dépassements de soi. Chaque double page est un régal pour les yeux et offre au lecteur une jolie façon de s'évader. Une très belle lecture, dès 6 ans.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
Commenter  J’apprécie          00
Les Ombres

A l'origine ce récit « one shot » est une pièce de théâtre sur l'exil et l'émigration forcée des Africains, mise en scène par Vincent Zabus. Ce dernier a choisi le trait et les couleurs délicats d' Hippolyte pour mettre en image cette histoire tragico-poétique.



L'album s'ouvre sur une salle d'interrogatoire à la lumière crue et au décor dépouillé. Un enfant doit y revenir sur son passé et raconter les raisons qui l'ont contraint à l'exil vers ce nouveau pays qui n'est pas identifié. Il est demandeur d'asile, seul  face à l'employé en charge de son destin.



Pas exactement seul. Des ombres l'accompagnent, lui parlent. Ces ombres, ce sont les anciens, ce sont ses compagnons d'infortune qui ont cheminé avec lui vers l'eldorado, sur cette longue route jonchée d'obstacles et de rencontres sordides, une route qui les a laissés sur le bas coté.



Lui a eu de la chance, donc, en parvenant à quitter sain et sauf au terme d'une épopée quasi fantastique «  le petit pays » d'où il est originaire, une région secouée par la guerre civile.

Face à cet employé froid de « l'autre monde », il doit raconter son périple. Le voilà confronté à un dilemme moral : faut-il relater la simple vérité, peu glorieuse, peu à même de lui garantir le sésame de réfugié ; ou travestir les faits ? Mais comment trahir ses racines, avec les voix de ces ombres qui lui somment de ne pas mentir ?



Le dessin est tantôt sombre, angoissant, tantôt lumineux, poétique, presque onirique. L'histoire se veut universelle : pas de noms donnés aux personnages, pas de lieux identifiables...Un récit allégorique sur l'exil et la condition des réfugiés,qui interroge au passage la dureté et l'absurdité de notre système administratif face à l'humain.



Merci à Babelio et aux Editions Phébus pour cette belle découverte.

Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Une bonne BD d'automne aux couleurs chaudes, aux émotions qui débordent, pleine d'humanité et de non dits.

On observe à la loupe quelques habitants d'un quartier: Paul qui fait sans cesse des cauchemars et aspire à une vie tranquille, monsieur Armand le vieux bibliothécaire au centre du quartier amoureux de sa voisine d'en face Irina, une ancienne danseuse, Lucie une vieille dame trop seule, le petit Louis et son papa qui ont du mal à faire le deuil...

Ce sont des "petites gens", des "petites vies ordinaires"...

Un plaisir à découvrir!
Commenter  J’apprécie          00
Le monde selon François - Intégrale

Le dessin numérique de Renaud Collin sert joliment les sujets, dans une gamme de couleurs bien choisie et parvient à traduire l'humour, l'imaginaire, la poésie et la tendresse des scénarios de Vincent Zabus.
Lien : http://www.auracan.com/album..
Commenter  J’apprécie          00
Les Ombres

Cette œuvre proposée par Vincent Zabus, qui adapte ici l’une de ses pièces de théâtre, et Hippolyte aux éditions Phébus raconte l’histoire de l’exilé n° 214. Afin d’obtenir l’asile, ce dernier doit expliquer les raisons qui l’ont poussé à quitter son pays. Alors qu’il s’apprête à mentir aux questions qui lui sont posées afin d’augmenter ses chances, les ombres de son passé viennent le hanter, le suppliant de raconter la véritable histoire, celle qui rend hommage à ceux qu’il a connu… et qui n’ont pas survécu.



À l’instar de l’incontournable « Là où vont nos pères » de Shaun Tan, « Les Ombres » se penche sur le problème de l’exil et raconte le voyage d’un homme qui fuit le petit pays d’où il vient afin d’échapper à des cavaliers sanguinaires et avec l’espoir de trouver le bonheur et la liberté en fuyant vers l’Autre Monde. Ce trajet jalonné de drames, qui arrache les gens à leurs racines et les pousse à tout risquer en quête d’un monde meilleur, est servi sous forme de conte. En parsemant son récit d’ogres et de sirènes, l’auteur insuffle un ton onirique à l’ensemble, out en parvenant à restituer toute l’incertitude et l’inhumanité du périple. La beauté du graphisme d’Hippolyte permet de révéler toute l’horreur de cette triste réalité et se place au diapason de cette œuvre à l’ambiance étrange qui dépeint des personnages sans visages et au destinées incertaines. Mais à défaut de leur donner un visage, à travers cet ouvrage il parvient cependant à leur donner une voix.



Un gros coup de cœur pour cette première bande dessinée éditée par Phébus. Retrouvez d’ailleurs cet album dans mon Top du mois et dans mon Top de l’année.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
Les Ombres

Envoûtant, le récit est une ode au courage en même temps qu’une charge contre un monde cruel où chacun, de son côté, fait finalement ce qu’il peut.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Publié par les éditions Le Lombard, Les petites gens est une bande dessinée qui m’a déçue par son parti pris de narration et dont je n’ai pas aimé le dessin. Cet avis un peu sec et complètement subjectif, je le revendique même si je ne saurais trop vous inciter à découvrir par vous-même cet album (dont je trouve partout des critiques dithyrambiques : serais-je la seule à émettre un avis défavorable ?).



Au départ, six personnages apparaissent, Paul, Monsieur Armand, Lucie, le papa de Louis, Louis, Irina, que les auteurs juxraposent sans les mettre en relation. Nous comprenons rapidemment que ces personnages sont voisins et se croisent donc régulièrement. Dans ces conditions, il est facile d’imbriquer les histoires individuelles de « ces petites gens » pour les rassembler en une seule et même histoire. Déjà, je trouve la ficelle un peu facile.



Ensuite, j’ai trouvé au fur et à mesure de ma lecture que certains personnages sont à peu près crédibles, d’autres pas du tout. Il y a un mélange de réalisme et d’irréalisme qui fait que je n’ai pas vraiment adhéré aux histoires. Par exemple le théâtre qu’Irina, ancienne danseuse, squatte pour danser en solitaire. Pour avoir l’illusion du public, elle a inventé un stratagème étonnant. C’est poétique mais peu crédible. Quand monsieur Armand la suit et s’introduit dans la salle pour découvrir ce qu’elle y fabrique, là encore j’ai trouvé cela un peu tiré par les cheveux.



Les petites gens, ce sont des personnes ordinaires à première vue mais qui cachent quelque chose, une solitude immense, un manque d’amour, une bienveillance inutile, une jalousie pitoyable, une passion retrouvée… Il ya une réflexion qu’il aurait peut-être fallu davantage creuser sur les différents âges de la vie, entre le jeune Louis, la vieille Lucie, le collègue qui part à la retraite. On frôle souvent les clichés du type « même si on est vieux, la vie n’est pas finie, on peut aimer… » etc. Facile encore une fois.



Evidemment, à la fin, les bons sentiments dominent et envahissent les personnages : tous les visages exultent le bonheur. Je ne me suis pas retrouvée dans ce fouillis de petites vies. Pour les dessins (et couleurs) de Campi, certains diront qu’il y a du bel ouvrage mais moi je n’ai pas adhéré, pas du tout mon type de dessin… Par contre, je reconnais que les couleurs sont belles et chaudes et contribuent à égayer ces histoires ternes de petites gens. Globalement l’album se tient mais ça manque à la fois de finesse et de complexité. Dommage.
Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

le petites gens, tout est dans le titre. Une histoire banale de personnages ordinaires dans un quartier ordinaire. Outre les dessins sans éclats et plutôt moche, on ne trouve aucun charme à ces histoires, seul l’idée de la bibliothèque de rue semble intéressante mais peu traitée. Chacun à une vie de merde que ses voisins vont égayer un instant. Un récit sans saveur, téléphoné et mièvre. (public ado-adulte)
Commenter  J’apprécie          00
Les chroniques d'un maladroit sentimental, ..

Entre blague et sentiments, l’alchimie fonctionne, et la lecture se révèle tout à fait plaisante.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
Commenter  J’apprécie          00
Les chroniques d'un maladroit sentimental, ..

Malgré son manque d’habilité et ses tourments, ses crises d’angoisse et sa timidité, la maîtrise narrative de ses confidences sentimentales le rend sympathique. De ces épisodes palpables au dessin léger et assuré naissent un album adroit.
Lien : http://www.actuabd.com/Les-C..
Commenter  J’apprécie          00
Les chroniques d'un maladroit sentimental, ..

Les Chroniques d’un maladroit sentimental est un album savoureux, original en cette période de Saint-Valentin, avec des situations cocasses mais réalistes qui permettent d’aborder des sujets de la vie quotidienne sur un ton léger (famille recomposée, célibat…) : un bel album d’humour !
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
Commenter  J’apprécie          00
Les chroniques d'un maladroit sentimental, ..

Un mode évocatoire aérien, imaginaire, très habile, au gré d'un travail sur les dialogues simple, efficace et plein de cocasserie. Aussi, à de nombreuses reprises, au vu des vicissitudes de ce gentil individu, l'on ne manquera pas de sourire, de le plaindre et même de chercher à le stimuler dans ses déambulations.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
Les chroniques d'un maladroit sentimental, ..

Cet album procure une vraie dose d’humour grâce aux nombreuses bourdes du personnage. Un humour toujours tendre et jamais méchant ce qui est un vrai régal.
Lien : http://www.avoir-alire.com/l..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Ils sont six et ils habitent dans la même rue. Paul vit avec son père et ils ne parlent plus de celle qui est morte, elle est devenue tabou. Monsieur Armand est un vieil homme qui aime envoyer des lettres et qui joue le rôle du bilbiothécaire de quartier. Lucie est d'origine asiatique, c'est une vieille femme qui fait des ménages. Irina elle, fut danseuse mais les années l'ont rattrapée, elle n'a plus de spectateurs. Tous ces gens qui se croisent sans presque jamais se parler ont chacun leur douleur.



Chroniques de vies ordinaires pas si ordinaires, plutôt chroniques de gens tristes qui ont tous besoin d'un élément déclencheur pour prendre en main leurs destins. En fait, j'ai trouvé ça assez déprimant et surtout, ce fut bien trop court pour que je m'attache à ces personnages, sauf peut-être à M. Armand parce qu'il tente de changer le cours de sa vie et aussi de soulager les autres en leur prêtant des livres. J'ai surtout trouvé que l'on restait trop à la surface de l'histoire composée de mini-histoires et que les personnages manquaient de profondeur.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Les auteurs nous font partager la vie de quelques habitants d'une petite rue. Irina l'ancienne danseuse, Monsieur Armand l'amoureux des livres, Paul qui travaille aux objets trouvés des chemins de fer, Lucie une vieille dame femme de ménage, Louis et son papa qui vivent tous les deux.



J'ai tout d'abord beaucoup aimé la couverture qui est très colorée et qui nous présente cette petite rue et quelques uns de ses habitants.



Ensuite, je me suis vraiment attachée à tous ces personnages très différents mais avec chacun une vie particulière. Des vies toutes simples mais non sans interêt.

Des relations se tissent, des problèmes se dénouent, une BD pleine d'émotion, de tendresse et de couleur.



J'ai vraiment aimé chaque habitant et je suis très contente de cette découverte.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Fable moderne et intemporelle, ode à la bienveillance des Petites Gens, voilà un album formellement réussi qui séduira sans peine ceux qui ont foi en la simplicité et la tendresse des relations humaines.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

On referme ce livre empreint d’optimisme et de bonne humeur. Un vrai rayon de soleil.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Une histoire magnifique, au dessin original et doux, dans ses traits torturés, et qui se sublime, quand la magie se met à opérer...
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
Commenter  J’apprécie          00
Les petites gens

Loin d'être moralisateur, le récit de Vincent Zabus nous offre des passages d'une humanité à fleur de peau. Le dessin de l'italien Thomas Campi est, à l'image des mots, très émouvant. Chacun des personnages dégage quelque chose, que cela soit la tristesse, la plénitude, l'amour, l'inquiétude…


Lien : http://bulles-et-onomatopees..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vincent Zabus (1382)Voir plus

Quiz Voir plus

La Boîte à Merveilles

Quel est le vrai nom de l'auteur ?

Ahmad Safrioui
Sidi Mohamed
Mouhsine Raissouni
Ahmed Sefrioui

30 questions
562 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}