Inutile de dire que les affaires intérieures d'Espagne étaient minutieusement ordonnées par les nazis, avec une méthode connue du monde entier. Si les Italiens jouaient un rôle plus actif dans la guerre proprement dite, il y avait d'autre part une dizaine de milliers d'Allemands en Espagne présentés comme d'innocents "techniciens". Leur but, sous couvert d'antibolchévisme, était de créer un parti fasciste qui pourrait, un jour, soutenir les plans grandioses de Hitler pour la conquête du monde. Ces Allemands étaient soit des pilotes, soit des officiers d'artillerie, soit des ingénieurs, d'autres dirigeaient les chemins de fer, la radio et le télégraphe, et administraient les terrains conquis.
Le plus notable était l'infiltration allemande dans la plupart des bureaux d'administration gouvernementale. Grâce à leur influence, des partisans fascistes occupaient tous les postes importants. Des hommes sûrs étaient ainsi placés dans tous les rouages de l'administration gouvernementale.
La propagande allemande contre les démocraties était extrêmement violente: ils s'attaquaient surtout l'Angleterre et à la France, plus encore qu'à l'Espagne républicaine.
When I first came to London that curious detachment known as “English insularity” used to bewilder and alarm me. Now I found something strangely comforting in the placid, unruffled atmosphere. You felt that no matter what happened, London would always stand. Everything about it was so slow, methodical and deliberate. The routine of life seemed as determined as the regulated moves of nature. Even the ponderous houses and the heavy buses had an air of stability about them. I remembered Martha’s remark: ‘If the world ever comes to an end and if there is only one person left, it’s bound to be an Englishman. I had a feeling she was right.