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Citations de Virginie Lloyd (85)


La nature a ce pouvoir de nous rendre meilleurs. Sois-en sûr, il y a de l'amour en chacun de nous. Et je sais qu'il y en a en toi. Tu ne pourras jamais effacer le mal que tu as fait mais tu pourras toujours faire pousser le bien. Toujours. Ne l'oublie jamais
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Si parfois, ton coeur souffre sous les rudes hivers de la vie, alors viens ici. Ton jardin sera nu comme toi, mais il te prouvera que tout renaît. Au printemps, les papillons chatouillent les choux et les abeilles font l'amour aux fleurs. Ils ne se soucient guère de la tristesse et de la défaite. A chaque doute, plonge tes mains dans cette terre et rappelle toi tout ce que tu as traversé. La nature n'oublie rien. Alors, honore la!
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Je veux que les rires poussent comme une glycine parfumée, que le parquet devienne champ de coquelicots. Que les abeilles viennent butiner les fleurs peintes sur les murs tapissés. Je veux que les rideaux prennent par la main les rayons du soleil et qu'ils se mettent à danser au gré du vent. La musique s'immiscera dans nos soirées douces et tranquilles. Elle sera cette invitée surprise qui étendra ses pieds sous la table et qui se régalera de ce généreux festin, ça sentira les lasagnes et le cidre doux. Les lampions des étoiles éclaireront nos nuits prolongées, et le matin, les oiseaux chanteront nos réveils. Oh oui, il est que que la joie revienne à la maison
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Il accepte de partager son silence. Sur ces marches, deux êtres se mettent à converser sans un mot, sans un geste. Juste deux respirations timides et jumelles. L'heure passe, paisible, comme leur âme
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Il y a des silences qui durent des éternités. Il y a des mots qui se disent les yeux dans les yeux. Il y a des mains veineuses et entaillées qui attrapent une lettre. Il y a des petites mains malicieuses qui tremblent comme des feuilles.
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Vois tu Victor, la nature ne se trouve pas d'excuses. Elle vit partout. La terre, les caillasses, les déserts, les océans, les vents, le givre, le soleil... rien ne l'arrête. Elle d'adapte. Voilà le secret de la vie: s'adapter. Faire avec, faire sans. S'enraciner, se déraciner. Fleurir, faner et fleurir à nouveau. Regarde comme ces jeunes poussent se tiennent droites! Elles sont fières et courageuses! Les jours où tu voudras baisser les bras, baisse plutôt les yeux vers ton jardin et tu puiseras le meilleur de toi-même
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Eliott empoigne le mouchoir comme on empoigne une vie entière. a travers les fibres du tissu, il sent le lien profond qui le lie à Alexander et Gabrielle. une histoire qui aura commencé sur le quai d'une gare. celle d'un mouchoir chéri et précieux...
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La veille, c’est libre que Victor enjambait le porche de la prison. Libre comme un ver nu, dépecé de sa première nature. Un ver vomi par ces remparts barbelés, par ces miradors armés, par cette forteresse qui vous détruit ou qui vous guérit. Victor, toujours blessé, se méfie de ses entailles qui lui bouffent encore le cœur. Mais il s’est fait une promesse : guérir. Vivre. Et qu’on lui foute la paix ! Savourer tranquille son café, aux côtés de son oranger et devant ce jardin qui aurait bien besoin d’une nouvelle coupe.
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Victor recouvre délicatement la graine. L’eau qui glisse entre les sillons ondule comme une danseuse orientale. Dans quelques heures, le soleil toulousain fera l’amour à la terre fraîchement retournée. Et de cette longue et douce étreinte naîtront les plus belles courgettes du quartier. Et bientôt, Joseph l’épicier viendra se servir dans ce jardin longtemps abandonné. Les passants ralentiront leur course pour humer cette bonne odeur de romarin. Les oiseaux se disputeront les cerises et il faudra les chasser sans les blesser. Les papillons du Canal du Midi entendront parler de ce jardin aux mille délices et viendront visiter les fleurs du printemps. Il y aura même du trèfle au pollen sucré. Délice des abeilles sauvages. Pas celles qui vivent en ruche, non. Les solitaires, celles qui volent au gré de la liberté et qui pollinisent le monde en secret. Victor s’imagine ce lendemain fleuri, ce jour où la nature l’aidera à guérir, ce jour où il retrouvera sa place.
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On peut tenir le monde dans le creux de ses mains. On peut saisir la vie et la regarder grandir. On peut même lui parler tout bas.
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Quel est le sens de la vie ? Je suis sûr que les boîtes de sauce tomate s’en tapent. Sûrement concentrées à penser à autre chose.
Sur les étagères de la supérette, Augustin observe la rangée de boîtes. Il les passe en revue, en replace certaines, les aligne parfaitement. Augustin le sait bien : les boîtes se foutent pas mal de vous regarder droit dans les yeux ou de vous tourner le dos. Ce qu’elles aiment, c’est qu’on les ouvre et qu’on les vide. Augustin ne les envie pas. Il n’aimerait pas qu’on ouvre son cerveau et qu’on le vide. Alors, il aligne ces boîtes, comme ça, on les bouffera, elles et pas lui.
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Mais vois-tu ma Lily, le bonheur est un spaghetti qu'il faut casser. Le bonheur n'est pas une longue route tranquille mais bien une série de morceaux à recoller, de tranches de vie à partager et parfois de miettes à ramasser.
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Lily a la niaque ! Sur son bureau ses Post-it s'excitent comme des dingues. Ils plongent dans un fond de taille-crayon, se roulent dans les épluchures et rêvent de se faire fumer jusqu'aux angles. Un bon joint de bureau, y'a rien de meilleur !
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Lily sent le futur lui tendre les bras, elle a comme une envie de défiler à poil sur un char en plein Toulouse, et même, soyons fous, soyons folles, d'aller crier "pain au chocolat" sur la Place du Capitole !
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Fornex lâche ses fantasmes et sa proie. Il a plus gros à jouer à l'autre bout du fil. On ne fait pas attendre les mecs de Paris. Alors qu'il se dirige vers son bureau de verre, Lily se met à pousser la chansonnette.
- Le plastique c'est fantastique, le caoutchouc c'est super doux... nous sommes les adeptes du latex !
Cette chanson, cette allusion, cette nouvelle Lily... Fornex ne sait plus quoi penser.
Et si cette garce connaissait mon secret ?
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Lily se souvient de cet arbre en plein milieu de la cour. Elle se posait contre son tronc et lui chuchotait toute sa peine. Elle pleurait souvent. D'abord parce qu'elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait ici, ensuite parce qu'elle comprenait enfin pourquoi elle était là. Ses larmes nourrissaient ce tronc fort et ancestral. Lorsque la pluie tombait, Lily touchait les gouttes du bout de ses doigts. Elle se disait que là-haut ses parents pleuraient aussi et qu'ils lui faisaient signe. Un ruisseau salutaire qui lui mouillait le visage comme une caresse divine. Elle courait dans la cour et laissait la pluie parler pour elle. Les autres enfants la trouvaient dingue mais elle s'en foutait, elle préférait sa pluie, son arbre et se moquait bien de savoir ce que pensait cette horde de gamins entassés sous le préau.
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Lily se souvient que les mercredis de son enfance n'étaient pas bercés par la maternité ou l'insouciance. Lily avait grandi seule sans parents, dans un centre d'accueil. Là où la peur, la solitude et le "démerde-toi toute seule maintenant" l'avaient accueillie les bras ouverts.
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Télécommande en main, elle parcourt le menu et essaie de trouver l'épise sept de la saison une. Elle maudit le mec qui a pondu le menu. Un vrai merdier. Sur Netflix on passe plus de temps à trouver son film qu'à le regarder.
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Cosinus tangente, cosinus tangente, bordel ! Lily essaie de remettre de l'ordre dans ses pensées. Autant tenter une partie de Pictionnary, les mains liées dans le dos.
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Dans le ventre des mamans, les bébés sont tous locataires. Et les mamans sont propriétaires.
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