[Julien] Green met de l’ordre dans nos terreurs les plus précoces. Au domicile de l’enfance, vidé de ses meubles, il rassemble au balai les traces laissées par l’existence de nos parents. Dans le monceau de souffrance et d’horreur qu’il accumule, leur cadavre sans sépulture nous choque et nous transperce brutalement comme, il y a des siècles, le Corps transperça l’homme pieux qu’il stigmatisa.