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Critiques de Washington Irving (119)
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Contes de l'Alhambra

Ah, l'heureux temps des voyages au rythme des voiles et des chevaux!

Washington Irving, que je découvre en même temps que l' Alhambra, raconte tellement bien son imprégnation d'un lieu tellement chargé d'histoire et de légendes!.. Endroit plus ou moins à l'abandon lorsque l'auteur américain y séjourne.

Trésors enfoui, amours contrariés, fantômes, tout concours à entretenir ces rêves d'un passé déjà ancien.

Son séjour à et dans l'Alhambra, est tout à la fois empreint de curiosité, de bienveillance et de respect envers ce petit peuple qui occupe le lieu... Ces gens qui lui content les légendes du temps des Maures, anciens seigneurs disparus, chassés par les souverains chrétiens. Ces architectes et bâtisseurs inspirés, ingénieux et raffinés de merveilles.

Mon édition de ce beau livre, est espagnole et agrémentée de gravures d'époque qui rendent bien l'ambiance d'un endroit mythique qu'il me faudra bien aller visiter un jour!
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Contes de l'Alhambra

La boutique de souvenirs offrait un choix limité. Entre une tablette de Touron, un éventail en papier couleur papier toilette, un mug « I Love Granada », des castagnettes made in China, un azulejo comme dessous de plat et ce récit de Washington Irving, je n'ai pas hésité longtemps.

Bien m'en a pris car ce livre constitue un merveilleux guide de retour de voyage, un musée de doux souvenirs restituant à la fois la magnificence de ce lieu magique, son histoire et ses légendes.

Les mille et une nuits s'animent ici dans un palais qui n'est pas imaginaire mais qui dope les rêveries.

L'Alhambra, c'est le dernier royaume musulman de la péninsule ibérique. Les sultans Nasrides de Grenade le construisirent au 13ème siècle et ils résistèrent aux rois chrétiens pendant plus de deux cent ans.

Enchantés par les lieux, les rois catholiques en conservèrent ensuite la propriété et la beauté. Charles Quint y fit construire son palais au 16ème siècle sans réussir à concurrencer la perfection des palais mauresques.

A partir du 18ème siècle, l'Alhambra prit quelques rides, délaissé par les Bourbons puis transformé en caserne par les troupes de Napoléon. Il fut laissé à l'abandon. Les artistes romantiques, tel Washington Irving, le découvrirent orphelin de prince et se lancèrent dans une restauration poétique, faisant rimer le passé prestigieux avec l'exotisme des lieux, cohabiter sultans et brigands, s'amouracher maures et matadors.

Washington Irving, voyageur américain, touriste sans bermuda et embonpoint, arriva à Grenade en 1829. Il demeura plusieurs mois à l'Alhambra et s'inspira des légendes locales pour nourrir goulûment ses contes.

Les premières pages racontent les circonstances de son arrivée et sa découverte des lieux. Dans ses descriptions, les phrases sont un peu trop caloriques à mon goût, sucrées comme des pâtisseries andalouses. Son romantisme a pris un coup de vieux, il colle un peu les doigts, mais j'ai retrouvé avec plaisir dans ses mots, les sensations ressenties quelques jours auparavant quand le Palais des Lions, les magnifiques bassins du Generalife, le Partal et les Tours se sont offerts à mes yeux de touriste. Ces phrases et les gravures d'auteurs romantiques de l'époque insérées dans l'édition commémorative achetée sur place, laisseront dans tous les cas plus de traces dans ma mémoire que mes lamentables photos ratées, parasitées par la présence pirate de visiteurs encombrants.

Washington Irving m'a ensuite impressionné par son sens du récit. Les légendes dialoguent entre elles, féeries qui se répondent dans l'espace et dans le temps, à travers certains personnages ou certains palais. Sa façon d'alterner certains contes avec son quotidien à l'Alhambra permet de ne pas limiter la lecture à une succession de fables.

Certains personnages bien réels sont mythifiés par ces contes. Ainsi, Boadbil, le dernier sultan, surnommé l'infortuné qui fut contraint de remettre les clés de Grenade au roi Ferdinand, est réhabilité par l'auteur.

Princesses enfermées dans une tour, trésors cachés par les premiers sultans, armée souterraine, pèlerin d'amour, tante bigote, gouverneur avide, hibou éclaireur des coins sombres, pigeon volage, tous les ingrédients sont réunis pour peupler les songes des visiteurs comblés de l'Alhambra. Un imaginaire digne de cette merveille du monde…

P.S : Bien entendu, j'ai aussi acheté la tablette de Touron !

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Astoria

Lorsqu'une masse critique vous fait le privilége de vous offrir un livre aussi puissant que celui de Washington Irving , Astoria , vous ne pouvez que vous montrer reconnaissant . Un grand merci donc , à Babelio et aux éditions Libretto qui m'ont permis de découvrir un ouvrage marquant de la découverte et l'exploitation de nouveaux horizons , le Nord Ouest américain, par une population européenne en mal d'enrichissement sur des terres encore mal exploitées et conservées par des " sauvages " ignorants mais très vite initiés aux " lois " du commerce . Et là , comme toujours , les plus audacieux s'aventurent avec plus ou moins de réussite .C'est cette épopée qui nous est contée là avec une sincérité louable .Car il ne faut pas s'y tromper , il ne s'agit pas d'un roman mais d'un reportage qui , s'appuyant sur des notes prises " sur le vif " , nous permettra de vivre plus une vraie aventure qu'une fiction .Et c'est là que ce livre devient particulièrement intéressant car c'est un vrai témoignage, un récit authentique relaté par un regard , un regard qui n'a rien de neutre, certes , mais ne semble pas avoir de prétention particuliére non plus . Une grande et belle épopée , l'histoire des exploitants d'une richesse autre que celle de l'or , celle des exploitants de fourrures . Trappeurs et négociants se rejoignent à travers une activité économique lucrative , sur des territoires qui délivrent peu à peu des intérêts plus qu'économique .Le nouveau monde . Un monde à s'approprier.

Incontestablement un super document pour des gens qui s'intéressent à ce sujet et à cette époque , plus hermétique et complexe pour ceux qui attendent une fiction" remuante", alerte....une fiction contemporaine .

Le récit est très bien documenté et écrit mais avec " ce je ne sais quoi de vieillot " .Une certaine neutralité, un certain recul , des faits , rien que des faits , c'est assez " lisse " et rappellera à chacun d'entre nous certaines lectures un peu fastidieuses de notre adolescence, avec ces très belles descriptions ...à analyser .

Un bon récit historique , donc , mais pas forcément de nature à exalter le lecteur .

La couverture , superbe , à mon sens , suggère une intrigue qui n'est pas au rendez - vous . Il n'est pas forcément toujours opportun de vouloir remettre au goût du jour et dans le circuit économique, des oeuvres qui ont " fait leur temps " et peuvent plus servir les intérêts de spécialistes que ceux de lecteurs - lambda comme moi . Monsieur Irving sert la cause des historiens , c'est une certitude et nous devons lui être reconnaissants pour ce témoignage de premier plan . Les spécialistes le reconnaissent comme un grand écrivain. Nul ne contestera cet avis .Comme nombre d 'entre nous , ses écrits ont tout simplement ....vieilli ...C'est loin d'être une tare......Et si quelqu'un parle un jour de nous comme on parle si bien de ce livre , alors ce ne sera pas si mal......Bon, on passe et on profite ....aujourd'hui , c'est comme ça , demain , c'est une autre histoire.....
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Contes de l'Alhambra

Relire les contes de l'Alhambra, en cette semaine de canicule andalouse, est un régal car qui mieux que Washington IRVING a su mettre en parallèle la civilisation mahométane et la civilisation chrétienne et nous décrire les bienfaits respectifs de leurs apports culturels ?



Faciles à lire, enrichissants sur le plan culturel, ces contes nous font revivre des siècles d'histoire dans des paysages paradisiaques.
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Sleepy Hollow

J'ai lu cette nouvelle pour passer le temps dans le train en me rendant au pique-nique de Bruxelles...



La légende de Sleepy Hollow (1820) n'a pas grand chose à voir avec le film de Tim Burton (1999) que j'ai revu il n'y a pas très longtemps sur Netflix.



J'ai préféré de loin l'Ichabod Crane de Burton (personnellement je trouve Johnny Depp excellent dans ce rôle) mais je dois reconnaître que si on arrive à se détacher du film pour s'immerger dans l'histoire... il y a moyen de passer un bon moment de lecture.



Ichabold Crane est ici professeur, le portrait qui est fait de lui permet de se faire une bonne idée du personnage. Ichabold aurait voulu obtenir la main de Katrina van Tassel mais c'était sans compter son rival Brom van Brunt et le mystérieux cavalier sans tête...



Une nouvelle que je relirai à l'occasion.





Challenge défis de l'imaginaire 2019







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Sleepy Hollow

Je fais partie de cette génération de cinéphiles ayant été durablement marquée par les films de Tim Burton, et, en ce qui me concerne, tout particulièrement par "Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête", adaptation du "Val Dormant" de Washington Irving.



Il faut bien avouer - et rendre hommage - à la belle créativité du réalisateur car le long-métrage est au final assez éloigné de l'œuvre originale.



Ichabod Crane est instituteur dans la bourgade de Greensburgh, au lit-dieu le Val Dormant. Attiré par Katrina Van Tassel, fille du fermier-notable le plus prospère du coin, c'est un personnage comique qui prête à la moquerie. Bourré de paradoxes, cet individu au nom révélateur ("crane" signifie grue en anglais) est maigre comme un clou, possède des membres disproportionnés et seulement un habit. Famélique, il est pourtant doté d'un appétit d'ogre qui le fait carrément fantasmé sur toute pensée relative à la nourriture. Bien que pauvre sire, son statut d'instituteur le place en position dominante vis-à-vis de ses élèves et il cherche à les impressionner, notamment par des récits de magie dont il est féru. Et ça tombe bien puisque le Val Dormant est réputé pour sa légende du cavalier sans tête, spectre maléfique qui hante et terrorise les lieux...



"Sleepy Hollow" est une longue nouvelle qui présente l'extérieur d'un récit fantastique teinté d'épouvante mais qui est surtout une sorte de conte de veillée où il est question de singer les comportements ambitieux et gourmands et de chapitrer l'envie, la convoitise, le mensonge et la bêtise. C'est très bien écrit, le propos fait sourire et on peut y déceler une morale proche de celle d'une fable. Donc, si vous connaissez l'adaptation de Tim Burton, vous serez sans doute déçu(e) de ne pas retrouver dans le récit son atmosphère oppressante, tout comme la relation sentimentale entre Ichabod et Katrina.





Challenge RIQUIQUI 2021

Challenge XIXème siècle 2021

Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge ABC 2020 / 2021
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Sleepy Hollow

Dans ce conte fantastique, plus parodique que macabre, Washington Irving s’était inspiré du folklore germanique et du climat de superstition qui régnait encore dans une Nouvelle-Angleterre puritaine, laquelle constituait alors une sorte de frontière, et où foisonnaient les traités de démonologie et les légendes se rapportant au Diable, aux fantômes et autres esprits. Sur les rives de l’Hudson, à une trentaine de kilomètres de New-York, vit une petite communauté composée de descendants hollandais, dans un val qu’on dit enchanté, bien qu’en apparence des plus paisibles. La nuit, dans la tempête, dans le voisinage d’une église et de son cimetière où il a été enterré, sort parfois, telle une furie, le spectre d’un cavalier Hessois décapité lors d’une bataille qui avait eu lieu non loin d’ici. On évoque aussi le spectre d’une femme morte dans la neige ou bien encore celui d’un espion pendu à un gibet. C’est dans ce val paisible – le val dormant ou sleepy Hollow - que vint du Connecticut un jeune maître d’école itinérant et efflanqué, Ichabod crane, que l’auteur très vite nous montre sous les traits d’une caricature, qui n’est pas sans rappeler parfois un Don Quichotte qui se serait égaré dans les forêts et marais du Nouveau-Monde. Ichabod s’éprend de l’une des plus jolies filles du village mais aussi l'une des plus riches. Il n’est donc pas sans rival. Il doit surtout compter sur Brom Bones, une sorte de géant un peu fruste, mais brave et fort. Ichabod, finalement, fut éconduit par sa Dulcinée et, dépité, il partit de nuit. Une rencontre allait le bouleverser.
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Astoria

Je remercie chaleureusement les éditions Libretto ainsi que Babelio pour cette lecture et leur confiance.



C’est en 1834, que l’homme d’affaires et célèbre financier John Jacob Astor propose à Washington Irving d’écrire l’histoire d’Astoria. Irving est alors tout juste rentré aux États-Unis, auréolé, des deux côtés de l’Atlantique, du statut de plus grand écrivain américain de son époque. Le livre d’Irving « Astoria« sera publié en octobre 1836 et il connaîtra un immense succès public et critique dès sa sortie. « Astoria » c’est l’histoire d’une expédition pensée et financée par John Jacob Astor entre 1810 et 1813, d’où le nom donné aux membres de l’expédition qui sont appelés les « Astoriens ». Astor détenait la moitié des parts de la Pacific Fur Company mais également de l’American Fur Company, compagnies spécialisées dans le commerce des fourrures. Astor souhaitait trouver dans la région du fleuve Columbia des zones de chasse pour alimenter ses commerces en fourrures. Deux groupes participèrent à l’expédition d’Astor. Le premier devait rejoindre par la terre l’embouchure du fleuve Columbia alors que le second groupe devait s’y rendre par la mer. Le premier groupe devait explorer l’intérieur des terres tandis que le second avait pour but de commencer la construction d’un fort près de l’embouchure du fleuve. Avant l’or, la forêt fût une source de commerce de la fourrure qui faisait vivre tout un peuple de trappeurs (franco-canadiens pour la plupart), de chasseurs, de négociants. L’essor de la collecte euro-américaine de peaux de castor et de bison conduit à de nombreux mariages de trappeurs et de traiteurs, souvent de langue française parmi les Sioux. Jusqu’aux années 1840, les relations entre Blancs et Indiens des Plaines sont, dans l’ensemble, pacifiques, en dépit de quelques accrochages qui ne manquent pas d’être narré dans « Astoria » avec le soucis du détail et une puissance d’évocation qui en font un témoignage de première main sur cette histoire. C’est ce rêve déçu, d’instaurer un Empire des Fourrures de l’autre côté des Rocheuses avec Astoria pour capitale, qui nous est raconté avec talent par Washington Irving. L’échec d’Astoria rejoint la légende, celles de ces hommes qui partirent au péril de leur vie tenter l’aventure, peu après la célèbre expédition Lewis et Clark. Les membres de ces deux expéditions connurent la faim, la rudesse de ces paysages, la souffrance sur les rapides de la Columbia, le froid et la solitude des montagnes, les relations parfois tendues avec les peuples Indiens.. L’expédition terrestre permit d’explorer le Wyoming et de découvrir le South Pass, un passage permettant de franchir les Rocheuses plus facilement. On considère « Astoria » comme le chef d’œuvre de Washington Irving, un roman entre récit de voyage, d’aventure avec le soucis d’un réalisme nouveau pour l’époque, et les légendes de l’Ouest sauvage. Si le style d’écriture est par bien des aspects un peu suranné, le souffle épique de ces aventures ne manque pas de nous apprendre des éléments sur la vie de ces trappeurs, des Indiens qu’ils rencontrent sur leur périple. Le récit est enlevé il peut être vu comme un excellent moyen d’appréhender les mentalités d’alors surtout du côté des hommes blancs car le regard porté sur les Indiens est lui, le fruit des préjugés sur eux, notamment de leur prétendue sauvagerie et de leur goût pour la rapine. Il faut bien évidemment remettre dans le contexte des idées de cette période de l’histoire des États-Unis, certains passages qui aujourd’hui heurtent nos sensibilités. Malgré ces quelques réserves, je trouve pour ma part que c’est une riche idée que celle des éditions Libretto de republier ce roman témoin de son époque. Irving y décrit la dégradation des relations entre les tribus indiennes et les populations blanches des États-Unis. Récit crépusculaire d’un rêve évanoui, d’un monde qui n’est déjà plus au moment où Irving publie son roman, histoire aussi d’une lutte tragique qui débouchera sur cinquante ans de guerre dans les plaines. Je ne peux que vous inviter à découvrir ce texte témoin important d’une époque.


Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Sleepy Hollow

Quelle jolie surprise que ce Sleepy Hollow, si loin de ce que j'en imaginais! une fable champêtre délicieuse, une gouleyante farce villageoise, une évocation chantante de la campagne de la baie de l'Hudson où, en cette fin de 18ème siècle courait encore par les champs et les ruisseaux des djinns, quelques elfes et sorciers et un mystérieux cavalier sans tête.

A le lire, on est comme à la veillée à se régaler en écoutant la "voix" de Washington Irving conter de sa plume gentiment ironique les malheurs de l'instituteur Ichabod Crane, et l'on rit de sa propre frayeur à l'évocation de sa rencontre avec le fameux cavalier et sa percutante tête.

J'en retiens une grande fraîcheur de ton évoquant Dickens, l'évocation d'une Amérique bucolique et pas encore affranchie d ses racines européennes, et le plaisir d'un conte mâtiné de fantastique.

Délicieux, je vous dis!
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Sleepy Hollow

Je me suis régalé !



Non pour l'histoire, parce qu'on est très loin du film éponyme de T. Burton, "librement adapté", qui a un fond d'enquête plutôt sympa. Donc ici le fond est vraiment super léger, voire presque absent, ce qui est un peu décevant, je le conçois.



Mais je me suis régalé du style. C'est énormissime dans les descriptions, et la traduction de M. Jaworski est excellente ! Quand j'ai envie de tout citer, c'est que ça plane vraiment haut, et c'était le cas ici.

Après l'intrigue casse pas trois pattes à un canard et le fond de blague qui tourne mal à cause d'une rivalité amoureuse, associé à des légendes fantastiques, pas du tout exploité, c'est qui est dommage.



Mais bref, c'était court mais bon ! Aurais-je supporté cela sur 500 pages, non, sans doute pas, mais sur les 75 de la petite édition Folio classique à 2 euros, c'était juste le pied !
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Sleepy Hollow

Que dire ? Une totale déception !



Je m'attendais à découvrir l'histoire du cavalier sans tête et tout le suspense autour de cette histoire, mais à la place, je lis ces quelques pages sur Ichabod Crane, sans grand intérêt.



Wahington Irving nous relate brièvement dans ces quelques pages, certaines légendes de renom qui se seraient produites dans cette vallée de renom.

Cependant son personnage n'est nullement attachant et ne vit pas quelque chose de très exceptionnel.

L'histoire aurait pu être bien meilleure si elle avait commencé par les quinze dernières pages du livre et avait été un peu plus approfondie dans ce sens.

L'histoire de rivalité entre lui et Bram van Blunt pour emporter le coeur de Katrina van Tessel n'était pas très attrayante non plus.



Je n'ai donc trouvé aucun intérêt à cette nouvelle qui ne restera pas dans ma mémoire très longtemps.
Lien : https://fantasydaniella.word..
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Contes de l'Alhambra

Avant d'aller baver tout à loisirs devant les palais délicatement ouvragés et les jardins luxuriants de l’Andalousie, je m’étais préparée un joli petit programme de lecture destiné à me mettre en appétit. Bien entendu, comme la plupart de mes bonnes résolutions, celle-ci est tombée à l’eau, mais j’ai tout de même réussi à lire in extremis les « Contes de l’Alhambra » de Washington Irving, juste avant d’embarquer dans mon avion pour Séville. Et j’en suis ravie, car j’ai pu ainsi me la péter abondamment en récitant des versions approximatives des contes d’Irving dans les lieux même auxquels il furent consacrés : la charmante Tour des infantes où trois splendides princesses maures se firent chantées la sérénade par des esclaves chrétiens, le palais de la Généralife où fut enfermé l’héritier de l’émir afin d’être protégé des vices de ce monde (le sexe, quoi) ou la chambre des secrets où deux statues muettes gardèrent pendant des siècles le trésor de Boabdil, le malheureux dernier prince musulman de Grenade. Joyaux de l’Al Andalus, la forteresse de l’Alhambra a suscité presque autant de mythes qu’elle possède de recoins et ce n’est pas peu dire : chaque patio, chaque fontaine, chaque salle possède son histoire fantasmée.



Et quel meilleur moyen de les découvrir que par la plume de Washington Irving qui vécut lui-même pendant plusieurs mois dans les appartements de Charles Quint aménagés au cœur des palais nasrides ? Le salopard de chanceux… A mi-chemin entre le récit de voyage et le recueil de contes, son livre nous fait découvrir l’Alhambra comme nous aurions voulu la voir nous-même, vide de touristes, mais fourmillante de spectres enturbannés, de miséreux à la langue d’or et de trésors cachés. Mêlant poésie et réalisme, ce très joli recueil surpasse de loin tous les guides touristiques du monde : une mise en bouche idéale avant de partir soi-même arpenter les dalles poussiéreuses de la Cour aux Lions !



(Et pour y avoir été quelques jours auparavant, je peux le confirmer : l’Alhambra, ça DECHIRE sa race ! Surtout, le soir sous la lune, quand les voutes du palais se reflètent sur l’eau des bassins, que les lumières de l’Albaicin piquètent la colline d’en face et que tout brille, tout scintille, au point que, pendant quelques secondes, on en pleurerait presque d’émotion…)

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Astoria

Qui n’a jamais rêvé de grands voyages ? Je me souviens, petit garçon, d’avoir passé des heures formidables et mémorables devant des cartes routières obligeamment offertes par l’office du tourisme canadien. Je m’imaginais alors, au guidon d’une moto, rutilante ou défraîchie peu importe, partir sur les routes et les chemins dans un interminable et merveilleux périple qui me conduirait de Québec à Vancouver. Je n’avais ni moto, ni permis, ni argent mais à quoi servirait donc l’imagination ? Certains rêvent leur vie d’autres vivent leurs rêves. Ce fut assurément le cas de John Jacob Astor, le patriarche de la dynastie des Astor, né en Allemagne dans la petite ville de Walldorf et dont la mémoire fut honorée par celui de ses descendants qui, avant de périr à bord du Titanic, fonda le… Waldorff-Astoria, hôtel emblématique de New York.

C’est l’histoire de la fondation d’Astoria, à l’autre bout du continent en Oregon, que raconte ce livre écrit en 1836 par Washington Irving et qui a été qualifié de « premier western de l’histoire ». On y suit deux expéditions, l’une terrestre qui va tenter de relier les Grands Lacs canadiens à la Côte Pacifique, l’autre maritime visant la même destination depuis New York. Le but : fonder un comptoir à l’embouchure de la Columbia river afin de pouvoir vendre en Chine les peaux et fourrures récoltées sur l’ensemble du continent pour en rapporter thé, tissus, vases ou bijoux. A travers les fleuves qu’on remonte (Missouri) ou ceux qu’on descend (Snake, Columbia ou Yellow Stone) calmement parfois, furieusement souvent, les Grandes Plaines qu’on arpente, les collines où la vue embrasse des centaines de kilomètres, les Montagnes rocheuses qu’on doit franchir, en été ou au début de l’hiver sous la neige, c’est toute la somptuosité de l’Ouest qui défile. L’Ouest presque désert, peuplé de bisons, d’antilopes, d’élans, de castors, de chevaux sauvages, d’ours. D’Indiens aussi, certains hostiles (Sioux), d’autres très hostiles (Pieds-Noirs), d’autres amicaux et avides de commercer (Aricaras, Chinooks, Omahas), ou simplement suffisamment empathiques pour ne pas laisser mourir de faim un voyageur égaré. A ce propos, il est toujours intéressant de vérifier, par un récit de l’époque de ces premières expéditions, que le manichéisme qui sévira dans les heures de gloire du western hollywoodien (les gentils pionniers attaqués par les méchants Indiens et sauvés par l’arrivée de la cavalerie) auquel succédera le manichéisme inverse (des brutes sanguinaires prêtes à tout pour faire fortune et massacrant de gentils Indiens pacifiques et communiant avec la nature pour leur voler leurs terres) doit être nuancé. Les hommes sont les hommes et, quelle que soit leur couleur de peau et leurs croyances, dès qu’ils sont en position de force ils en abusent au détriment de leurs voisins, de leurs familiers ou de tous ceux qui entravent leurs appétits. L’histoire est aussi vieille que le monde et Hunt, dans une lettre adressée à son patron Astor, se montre assez clair sur les exactions que les tribus indiennes avaient l’habitude de pratiquer les unes vis-à-vis des autres avant l’irruption massive des colons dont beaucoup ne conduisirent pas mieux. D’autres passages éclairent comment, au fil de l’arrivée des Blancs, la situation relativement apaisée des premiers temps put assez vite mal tourner sans réelle préméditation.

C’est également l’occasion de mesurer combien, en l’espace de deux siècles, nous avons perdu les capacités physiques et mentales de nos ancêtres. Celles qui leur permettaient de supporter ce que nous ne serions plus capables d’affronter : la faim, la soif, la souffrance, le désespoir né de l’isolement. Et à cet égard, la description du caractère des Coureurs des bois, issus du Québec peuplé de colons français, pourra sembler aussi éloignée que possible de l’humeur actuelle de notre pays : « Il est peu d'adversités qui puissent comprimer l'esprit jovial que les Voyageurs canadiens ont hérité des Français… Il n'y a pas d'hommes plus soumis à leurs chefs, plus capables de supporter la fatigue, plus joyeusement résignés dans les privations. Ils ne sont jamais si heureux que pendant le cours des plus rudes randonnées où ils s'épuisent à remonter les rivières, à traverser les lacs, campant la nuit sur leurs bords, bivouaquant en plein air et bavardant autour de leurs feux. Ce sont d'habiles et vigoureux bateliers, prêts à ramer sans murmure du matin jusqu'au soir. Celui qui gouverne le bateau chante souvent une vieille chanson française terminée par un refrain qu'ils répètent tous ensemble, en marquant la mesure avec leurs rames. Si de temps en temps ils se laissent abattre et diminuent leurs efforts, il n'y a qu'à entonner une chanson de ce genre pour les remettre en bonne humeur et en pleine activité. Les rivières du Canada retentissent sans cesse de ces couplets français, transmis de bouche en bouche et de père en fils depuis les premiers jours de la colonie. Par une chaude et belle soirée d'été, rien n'est plus gracieux que de voir un bateau glisser sur le sein tranquille des lacs, les rames marquant la cadence de ces vieux refrains ; »

Souvenons-nous que s’il existe aujourd’hui à Québec une université qui se nomme Laval, c’est parce que certains des fondateurs de la ville (magnifique, courrons-y) avaient quelque lien avec le chef-lieu de la Mayenne. De Cadillac à Detroit en passant par Des Moines ou Sault Sainte Marie, toute la région des Grands Lacs porte l’empreinte des descendants de certains de nos aïeux.

Ne cherchez pas de personnages de roman dans ce récit. Ils sont tous très romanesques, mais il aurait fallu les prendre un par un pour consacrer un roman à chacun. Le propos de l’écrivain n’est pas là, il se contente de rendre compte de ces deux extraordinaires expéditions, ce qui doit suffire au plaisir de lecture à condition de savoir ce qu’on va lire : un récit de voyage et seulement un récit de voyage. Celui-ci est de grande qualité et, pour qui a eu, par une nuit claire et avec le ventre plein, la chance de contempler les étoiles, allongé sur l’herbe grasse de la Grande Plaine, pour qui a regardé les saumons de la Snake river remonter le courant dans des sauts ahurissants ou qui a admiré les chutes de la Yellowstone river, c’est une irrésistible invitation à repartir vers l’Ouest et à saluer à l’Est nos accueillants cousins québécois et leur « esprit jovial » que vante Irving tout au long de son récit.

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Contes d'un voyageur

Familier de Walter Scott, Washington Irving a le goût du récit romanesque. Cet auteur américain est surtout connu en France pour "Sleepy Hollow ou la légende du cavalier sans tête" adapté à l'écran par Tim Burton ; il fut un auteur prolifique de récits dits "à sensations", comprendre incluant mystère, hors-la-loi et aventures.



Les "Contes d'un voyageur" se lisent en réalité comme un roman puisqu'ils ont comme socle commun d'être rattachés à un même groupe de narrateurs, amis chasseurs se retrouvant dans un pavillon de chasse avec une longue veillée virile devant eux, au coin du feu. Les récits des uns et des autres sont autant de témoignages ou d'anecdotes arrivées au cours de voyages en Europe (dont l'upper class américaine était friande au XIXème siècle).



Les récits qui m'ont le plus intéressée sont ceux relatifs aux "brigands italiens", les fameux "ladri" véhiculant auprès des voyageurs énormément de fantasmes (certains devenus réalité) en raison de l'insécurité des routes italiennes. La plume est belle et pleine d'ironie, cette forme d'humour particulièrement prisée des Anglo-Saxons. Pour qui aime le style académique de la littérature classique, cette lecture garantit un bon moment avec des rebondissements un peu convenus mais qui font le job.





Challenge ENTRE DEUX 2023

Challenge XIXème siècle 2023

Challenge ABC 2022 / 2023
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Rip Van Winkle

Court texte plutôt sympathique empreint d'un brin de mystérieux. Rip, c'est un homme docile, répondant aux exigences et moindre désirs de sa femme. Un homme servile, mou, paresseux... Bref, un homme qui aime prendre son temps et qui subi. Un jour, alors qu'il veut se cacher de sa femme, il décide de partir en forêt chasser l'écureuil, accompagné de son fidèle compagnon, son chien. Du haut de la montagne, sur le bord d'un ravin, il fait la connaissance d'un homme semblant venir d'une autre époque. Ce dernier l'amène à une réunion de bien d'étranges personnages. L'alcool coule à flots, et ivre mort, Rip tombe dans un profond sommeil qui durera 20 ans. À son réveil, il ne connaît plus personne, ne reconnaît pas les lieux, et s'explique mal cette situation... Bref, une bonne nouvelle, l'écriture de Irving est plaisante à lire, plein d'images et de très belles descriptions de la nature. Un bon petit moment de lecture.
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Sleepy Hollow

Washington Irving est un peu un père fondateur de la littérature américaine, qui émerge en même temps que le pays se détache de l’Angleterre. Le récit se situe aux origines, avec les légendes qui prennent place, un récit mythifié se construisant à côté de l’histoire. Au centre du récit, la légende d’un cavalier sans tête, tué lors d’une bataille et qui surgit dans la nuit, effrayant, rendant la nuit incertaine. Son existence ne fait de doute pour personne, et c’est cette certitude qui va servir l’intrigue.



Un instituteur, Ichabod Crane, qui s’y connaît en histoire de fantômes, va en être la victime. La jeune femme qu’il souhaite épouser a un autre soupirant, qui voit d’un mauvais œil la préférence que Katrina semble donner à Crane. Au retour d’une veillée, Crane voit surgir un cavalier d’une taille gigantesque qui l’escorte, menaçant.



Le récit oscille entre une dose de fantastique, mais surtout d’ironie, de satire. Le personnage de Crane est croqué impitoyablement, il n’est pas particulièrement sympathique : son envie de mariage vient surtout des avantages matériels que lui procurera la situation de la jeune fille. L’auteur en reste au factuel lors du surgissement du cavalier, tout ce qui a été dit précédemment du concurrent de Crane nous pousse à croire à une manipulation. Mais l’auteur laisse le lecteur tirer les conclusions à sa guise.



C’est bien écrit, plaisant dans le déroulé, même si cela reste très linéaire et simple. Les amateurs de frissons et de fantastique affirmé en seront un peu pour leurs frais toutefois. L’intérêt principal vient à mon sens de la description des USA des origines, d’une ambiance, et d’une sorte de réflexion sur la construction des légendes et mythes. On voit aussi comment et pourquoi Irving a influencé Hawthorne et Poe, auteurs plus lus aujourd’hui, et sans doute plus essentiels qu’Irving.
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Le diable et Tom Walker

Le Diable et Tom Walker fait suite à l'histoire de Kidd le pirate. Kidd aurait amassé des richesses dans son travail de pilleur et qu'il les aurait enfoui dans un lieu secret qu'aucun homme n'aurait soupçonné ou décelé. Mais au diable, rien ne peut lui être caché, surtout s'il s'agit des richesses que convoitent les hommes et que lui, en les possédant peut assujettir l'âme des hommes à sa volonté. Ce qu'il ne manquera pas de faire avec Tom Walker, en proposant de lui confier les richesses de Kidd, tout en lui imposant des conditions tellement scabreuses que Tom Walker décline l'offre, s'estimant incapable d'honorer ces exigences. Mais la femme de Walker entend déjà sonner les pièces d'or entre ses doigts...

J'avoue que j'ai toujours été conquise par l'écriture de Washington Irving. Bien que l'histoire soit tiré des légendes sur les pirates, mais l'auteur nous surprend quand même, il y met autant de rebondissements, que ça rend agréable cette petite lecture!
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Rip l'endormi - La légende du val Dormant

Petit recueil de trois nouvelles dont :



- Rip van Winkle,

-  La Légende du vallon endormi (ou, sous son titre original : La Légende de Sleepy Hollow).

- Le fiancé d'Outre-tombe



Rip Van Winkle :

est une nouvelle de l'écrivain américain Wahington Irving, publiée dans The Sketch Book of Geoffrey Crayon (1819). C'est le nom du protagoniste, personnage éponyme. L'action se situe dans les montagnes Catskill, ou Kaatskill, dans l'État de New York.



Sleepy Hollow, La légende du Cavalier sans tête

À la fin du XVIIIe siècle, un vallon ensommeillé sur les bords de l'Hudson où vit une paisible communauté d'origine hollandaise... La légende qui s'y colporte d'un fantomatique cavalier furieux vient à menacer la quiétude de ses habitants. On raconte qu'il décapite dans sa course folle tous ceux qu'il rencontre, et lui-même serait sans tête...

Sur un ton parodique, Washington Irving (1783-1859) brocarde un rêve américain qui tourne rapidement au cauchemar. La Légende du Cavalier sans tête constitue une surprenant mélange d'enchantement et de fantastique.



Le fiancé d'Outre-tombe

Où le mélange du fantastique et du naturalisme nous fait découvrir une fort belle écriture, avec une belle histoire d'amour.



Petit recueil de nouvelles que je découvre pour mon challenge 19ème siècle. C'est d'ailleurs lors d'une année précédente de ce challenge que j'ai découvert cet auteur. Merci donc à mes amis du 19ème.

Ceci dit, j'ai beaucoup aimé l'écriture et le style de Washington Irving, le vocabulaire est soutenu, mais sans plus, le style est très aérien et moderne à lire, et pourtant on sent la tournure d'esprit de l'époque. Très littéraire, je dirais..

On éprouve du plaisir à lire les descriptions de la nature, de l'environnement aussi bien que des personnages. Un paysage, un homme ou une femme prend vie dans notre imagination

De plus, j'ai bien aimé, les enchaînements à l'intérieur des histoires, la première partie très bucolique et naturaliste et en deuxième partie on bascule totalement dans la nature fantastique de l'histoire. Non pas effrayante mais comme faisant partie de l'ordre des choses.

Sûr, je vais me replonger dans les écrits de Washington Irving, ce fut un grand plaisir.
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Sleepy Hollow

Je n'ai pas vu le film de Tim Burton.

Ce petit livre de Washington Irving (75 pages) n'est pas centré sur le Chevalier sans tête. Il s'agit d'un conte, présenté par l'auteur comme un de plus que l'on racontera à la veillée,

" tous ces contes, narrés de cette voix murmurante et ensommeillée qui est celle des hommes lorsqu'ils parlent dans le noir, les visages des auditeurs seulement éclairés par les fugaces rougeoiements d'une pipe..."

Le héros de l'histoire est un instituteur, Ichabod Crane, " qui avait toujours à l'esprit cette règle d'or : Qui aime bien, châtie bien." Et Washington Irving d'ajouter : "Les élèves d'Ichabod Crane ne manquèrent certes pas d'affection." Mais bon, autres temps, autres moeurs, Ichabod est présenté comme un brave homme, plutôt naïf, certainement pauvre, mais bien décidé à ne pas le rester. "A voir sa silhouette en mouvement se détacher sur la colline par un jour de grand vent, ses vêtements gonflés comme des ballons flottant autour de lui, on aurait pu le prendre pour le génie de la famine descendu sur terre, ou encore pour quelque épouvantail échappé d'un champ de blé." L'histoire nous dira ce qui adviendra de lui, ou pas.

A lire par tous ceux qui, comme moi, adorent les descriptions de veillées anciennes devant la cheminée, puis les retours la nuit, quand la nature jointe aux souvenirs des histoires entendues fait frissonner de peur.

A vous de découvrir ce conte, de le déguster sans attendre avec impatience la mention du Chevalier sans tête, qui arrive très tardivement. A vous d'apprécier l'humour pince-sans-rire de Whashington Irving, qui parcourt tout le livre. A vous d'éprouver "de délicieux frissons d'angoisse au cours des longues soirées d'hiver passées en compagnie des vieilles femmes hollandaises assises à leur rouet au coin du feu, tandis qu'une rangée de pommes rôtissait et grésillait dans l'âtre, à écouter leurs merveilleuses histoires de fantômes et de gobelins, de champs et de ruisseaux hantés, et surtout celle du Cavalier sans tête..."
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Sleepy Hollow

Aie, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est lent à démarrer... Je crois que je ne m'attendais pas à ça, surtout vu le nombre de pages de texte... Par contre, on dire que Irving a le sens de la description et sait installer bien confortablement une ambiance, mystérieuse à souhait... Mais franchement, heureusement que les 15 dernières pages sont intenses en action, parce que je ne suis pas certaine que je lui aurai mis trois étoiles à ce texte... Qui m'intriguait beaucoup, pourtant, moi qui est fan de l'adaptation libre qu'en a fait Burton. Bref, un texte vite lu, dont l'histoire marquera tout de même mon imaginaire...
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