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Critiques de Will Hill (127)
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Par le feu

J'avoue avoir hésité de lire ce livre car le sujet ne m'inspirait pas confiance.

Et puis une fois commencé, je n'ai pas arrêté la lecture avant le mot de la fin.

Mais quel roman ! Bouleversant. Emouvant. Puissant.

Will Hill nous plonge dans le milieu sectaire et nous fait réfléchir sur les horreurs que les êtres humains sont capables de s'infliger les uns aux autres.

Avec ce récit fictif, l'auteur construit un monde totalement crédible, rempli de personnages complexes et intéressants. J'ai apprécié le fait que l'histoire soit racontée par une adolescente. Cela m'a permis de m'attacher à elle sans la juger.

L'alternance des chapitres intitulés ‘avant' et ‘après' m'a permis d'entrer dans la psychologie du personnage et de comprendre le long chemin à parcourir pour surmonter le traumatisme provoqué par la manipulation mentale.

Un roman plein de suspense où les rebondissements imprévisibles ne laissent pas de place à l'ennui.

A lire sans hésitation.

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Par le feu

Des tirs et des cris de toutes parts, du sang partout, des blessés au regard hagard, des morts, des nuages de fumée... Dans ce chaos ambiant, des enfants qu'elle tente de sauver. Une brûlure à la main. Un Agent à qui elle demande de l'aide et ces mêmes enfants à qui elle ordonne d'aller au Grand Portail... Et le noir complet...

C'est dans une chambre d'hôpital que Moonbeam se réveille. La main très douloureuse, bandée. Des perfusions. Et une terreur telle qu'aucun son ne sort de sa bouche...

Assise sur ce canapé rouge, dans une pièce qu'elle ne reconnaît pas, l'adolescente est terrorisée. C'est l'homme, en s'installant en face d'elle, qui lui apprendra qu'elle est à l'hôpital pédiatrique d'Austin, Texas. Qu'il est le docteur Robert Hernandez, chef du service de psychiatrie, et qu'il est là pour l'aider à surmonter la terrible épreuve qu'elle vient de traverser. Mais comment Moonbeam pourrait-elle le croire, elle qui entend encore les paroles de père John qui lui a toujours dit de se méfier des Servants du Serpents. Elle qui, comme ses Frères et Sœurs, n'a jamais quitté la Base. Et pourtant, au fil des consultations, la jeune fille va, peu à peu, raconter son passé, ses conditions de vie mais aussi tous les événements qui ont conduit au drame qui aura coûté la vie à de nombreux Frères et Sœurs...



Moonbeam est une adolescente qui, du plus loin qu'elle s'en souvienne, a toujours vécu à la Base et ne se rappelle plus ce qu'il y a derrière la clôture. Comme bon nombre de Frères et Sœurs, elle a longtemps cru aux paroles de père John, qui se veut, tout simplement, le messager de Dieu, s'est méfiée des Servants du Serpent, des Agents et des Hérétiques. Si sa foi a commencé à vaciller et si elle s'est posé des questions sur leur façon de vivre à tous, c'est bien ce drame qui l'a conduite Dehors. Face à ce docteur Hernandez et à cet agent du FBI, Andrew Carlyle, elle n'aura d'autre choix que de confier son histoire, malgré ses peurs et sa méfiance. Pour ce roman, Will Hill s'est fortement inspiré de la tragédie surnommée le « siège de Waco ». En avril 1993, 82 membres de la secte des Davidiens et 4 agents du gouvernement ont trouvé la mort au cours de la confrontation qui les ont opposés pendant 2 mois et qui s'est conclue par un terrible incendie. À travers le récit de Moonbeam, l'on ressent le travail de recherche de la part de l'auteur qui a, non seulement, lu les rapports d'enquête du gouvernement mais qui a aussi découvert le travail du docteur en charge des enfants rescapés du « siège de Waco ». Aussi dépeint-il avec force et émotions l'emprise d'un chef sectaire, les dégâts psychologiques, l'endoctrinement... Le personnage de Moonbeam n'en est que plus frappant de réalisme. L'on est touché, ému, saisi d'effroi ou révolté parfois, par la teneur de ses confidences. En alternant passé et présent, au cours de chapitres intitulés « Avant » et « Après », l'on découvre peu à peu la vie à la Base, l'emprise, l'influence et le pouvoir du père John, les impossibles rébellions, les règles strictes, les punitions... mais aussi le courage, la force, la résilience, l'intelligence de l'adolescente dont les paroles mais aussi les silences sont éloquents.

Un récit poignant et fort...
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Par le feu

'Les récits sanglants font souvent les meilleures histoires'.

Je ne sais pas si c'est toujours vrai, mais c'est le cas de ce roman qui m'a happée et bouleversée.

C'est l'histoire d'une adolescente qui a vécu plusieurs années au sein d'une secte. Ce n'était pas son choix mais celui de ses parents. En sécurité dans un centre de réhabilitation, après le feu qui a ravagé le bâtiment, elle raconte tout.L'histoire est contée d'une telle manière que la tension monte à chaque page.

Une belle découverte grâce aux critiques enthousiastes de plusieurs lecteurs.

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Par le feu

« Le Seigneur est Bon ».

Depuis toute petite, Moonbeam, 16 ans, entend ce laïus au sein de la Base, répété par ses Frères et Soeurs, répété par le père John, leader messianique de la Sainte Eglise de la Légion du Seigneur. Au sein de la Base, les Frères et Soeurs travaillent, prient et s'entraînent dans l'attente du Combat ultime où les Servants du Serpent – les Agents du gouvernement - seront châtiés et où les Justes connaîtront enfin l'Ascension – une place auprès du Seigneur. Au Dehors demeurent les Hérétiques, au Dehors demeure le danger. Mais depuis le départ de sa mère, depuis le départ de son ami Nate, Moonbeam doute. Elle doute de sa Foi et surtout, elle doute du père John et de ses véritables intentions.

Rien que le fait de douter fait d'elle une Hérétique et la met en danger.



Pour écrire « Par le feu », Will Hill s'est inspiré des événements liés au « siège de Waco », au Texas, en 1993. Après 51 jours de siège par les forces de l'ordre, au moment de l'assaut, 76 membres, dont 21 enfants, de la secte des Davidiens reclus à Waco, au Texas, meurent dans l'incendie qu'ils avaient déclenché. A leur tête, David Koresh, le prophète autoproclamé de cette secte.

« Par le feu » débute par cette scène d'apocalypse où Moonbeam, jeune fille courageuse, se retrouve au coeur d'un déluge de feu et de tirs. Internée dans un centre avec les quelques autres survivants, Moonbeam entre dans un long processus de résilience, conduit par un psychologue et un agent du FBI. Au jeu des questions/réponses, au gré des « avant » et des « après » l'attaque, l'histoire de la jeune fille se déroule, dévoilant les mécanismes sectaires et leurs conséquences effroyables sur la vie des gens. C'est également la description du chemin qui mène à la résilience, à ce moment où la jeune fille fera de son vécu, sa force.



Manipulation et asservissement mental, contrôle par la terreur, usage de la violence et maltraitance « au nom du Seigneur »…, le récit de Moonbeam est effroyable et pourtant bien réel. le lecteur, tout comme le personnage de l'agent du FBI, est glacé par ses propos. Addictif, on a du mal à lâcher ce récit qui nous parle de gens qui ont placé toute leur confiance en un escroc qui use de leur croyance et de leurs difficultés pour les manipuler, et qui dépeint un monde à l'organisation para-militaire.

Le profil des personnages est extrêmement bien travaillé, offrant au lecteur un panel de portraits complexes, rebutants ou attachants, et tous bouleversants. Enfin, « Par le feu »est l'exemple type de ces romans qui, dans l'émotion et la précision des faits, place le lecteur en témoin attentif d'un événement réel.



« Par le feu » est sélectionné cette année dans le Prix des Incorruptibles niveau lycée. Au-delà du thème des sectes, ce roman est un formidable tremplin pour parler de manipulation et de théories complotistes à une heure où les délires conspirationnistes autour de la Covid -19 alimentent les réseaux sociaux. A ne pas manquer.
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Par le feu

Très librement inspiré par la tragédie du siège de Waco, ce roman met en scène une

incroyable adolescente piégée dans une secte. La lecture est captivante et l’héroïne Moonbeam fascinante. Moonbeam, jeune adolescente, vient d’échapper à la mort, à une vie de soumission, et au Père John au sein de la Sainte Eglise de la Légion du Seigneur. Maintenant elle est Dehors. Elle

doit raconter, surmonter, réapprendre à vivre, à faire confiance.

Son récit est impressionnant par sa capacité de résilience, et d’amour. Son récit est teinté d’émotion, d’humanité, d’horreurs vécues, de doutes. À la fois touchant et troublant, ce récit ne peux laisser indifférent.

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Par le feu

Roman coup de poing inspiré de faits réels, « Par le feu » était un ouvrage que je souhaitais découvrir cette année. Il me fallait simplement trouver le bon moment, car s’aventurer entre ces pages, c’est faire face à un monde terrible, violent, bouleversant, révoltant et inimaginable. Je savais d’avance que certains passages allaient m’horrifier ou que je finirais par être marquée par cette héroïne intelligente, courageuse, observatrice, forte, calme et sarcastique à laquelle je me suis attachée dès le début. L’univers des sectes est quelque chose de terrifiant, notamment lorsque les gourous sont profondément mauvais et manipulateurs comme le Père John. Par le passé, j’ai déjà lu des ouvrages dans un milieu sectaire toutefois, cela n’avait jamais été approfondi ou traité de la sorte. En outre, une partie de l’ouvrage m’a rappelé le jeu « Far Cry 5 », où le joueur incarne un agent fédéral devant faire face à une immense secte du Montana dirigée par la famille de Joseph Seed. La folie de cet antagoniste, sa cruauté, son don d’orateur et son côté dictateur ressemblaient énormément à celle du Père John. C’était tout simplement glaçant !



Dès les premières pages, Will Hill a su proposer un récit intense, percutant et effroyable. On se retrouve directement en pleine action : la base de la secte est attaquée par des Agents. Au milieu des flammes, des armes et des morts, Moonbeam, une adolescente perdue par les émotions. Lorsqu’elle se réveille, la voilà prisonnière entre quatre murs blancs où, jour après jour, elle va être remise sur pied. La résilience ne se fera pas uniquement physiquement : elle va progressivement se livrer au Dr Hernandez et à l’Agent Carlyle. Pour cela, l’auteur va judicieusement alterner entre présent et passé. Ainsi, les chapitres intitulés « Après » permettront de montrer la vie à l’hôpital, les séances avec le psychologue et les moments en thérapie de groupe, avec les autres enfants rescapés de l’assaut. Les chapitres nommés « Avant » racontent la vie dans le camp, la hiérarchie, les règles et l’évolution de la secte à chaque nouveau prophète. Ce procédé m’a plu, car il permet de mettre en avant toute la psychologie liée au traumatisme. Même si j’ai préféré les parties dédiées au passé, j’ai grandement apprécié l’Après, car tout le développement de l’héroïne et des autres jeunes était intéressant. Il fut plaisant d’avoir son ressenti après avoir été libérée, sa culpabilité de raconter, ses secrets qui la rongent et son point de vue une fois qu’elle a réalisé que tout n’était que mensonge… J’avoue que j’aurais également voulu connaître le point de vue des enfants étant nés dans la secte et n’ayant rien connu du monde extérieur… Mais cela aurait été difficile, car la narration est uniquement celle de Moonbeam.



Le rythme est très bien géré, car la tension monte crescendo et finit par être addictive. Avec curiosité et malaise, on découvre l’histoire de l’adolescente au milieu de ses Frères et Sœurs. Certaines choses paraissent aberrantes, mais « inoffensives » (ex : consommation de fruits et de légumes dans un même repas interdite), tandis que d’autres donnent la nausée (enfermement, sévices physiques, Prophète ayant plusieurs femmes, viols, rationnement alimentaire, etc.). Toute cette soumission, ces injustices et ces manipulations ne laissent pas le lecteur indifférent. Or, très vite, on réalise que le Père John n’est pas le seul à être effrayant : ses hommes de main répondant à ses ordres et le jeune Luke, un petit tyran violent et retors, sèment également la peur. (D’ailleurs, la psychologie de Luke traitée dans « l’après » a été très pertinente et intéressante !) Le récit de Moonbeam est rempli de doutes, de craintes, d’émotions, d’horreurs, de violence mentale comme physique et d’humanité. On ne peut que ressentir de l’empathie pour ces enfants, véritables victimes de l’endoctrinement de la communauté…



Cette œuvre m’a conquise, d’autant que les sujets des sectes et de l’emprise psychologique sont peu développés en littérature Young Adult. On le retrouve, parfois, lorsque certains auteurs abordent l’embrigadement d’ados par des djihadistes (il y a eu une dizaine, voire une vingtaine de titres sur le sujet suite aux nombreux attentats de 2015 !). Will Hill a réussi à provoquer une pluie d’émotions chez moi, que ce soit par son roman ou par son témoignage où il raconte comment lui est venue l’idée d’écrire cette histoire en se basant sur des faits réels. Un titre intense à découvrir, qu’on soit un grand ado ou un adulte !
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Par le feu

Ce roman est d'un tel réalisme qu'on a l'impression d'entendre le témoignage d'une survivante.

C'est à travers le récit de Moonbean, jeune fille de 17 ans, qui a passé la majeure partie de sa vie au sein d'un secte, que l'on entre en immersion totale dans cet univers fait d'aveuglement, d'asservissement et de sevices.



L'histoire commence à l'extraction de quelques jeunes. C'est à la fois la fin et le commencement car après des années, voir toute une vie pour certains, il va falloir apprendre à vivre et à penser par soi-même.

On alterne alors avec l'avant et l'après ce jour clé.

C'est bien fait, j'ai été tenue en haleine du début à la fin!
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Par le feu

Quel livre! Je n'ai limite pas les mots pour en parler car il faut le lire pour le vivre.

L'auteur s'est inspiré du siège de Waco pour nous plonger dans cette secte. Ici les survivants sont des enfants et nous allons, au travers du récit de Moonbeam, jeune fille de 17 ans, prendre en pleine figure ce qu'ils ont vécu.

Les chapitres défilent vite en alternant entre le avant/après l'incendie et malgré la dureté du livre je n'ai pu me résoudre à le lâcher.

Au fil des pages, nous apprenons beaucoup sur le fonctionnement de la secte. L'emprise psychologique du Père John est intense; il oeuvre avec une telle violence psychique et physique aussi qu'on se dit que ce n'est pas possible que des personnes puissent accepter d'endurer cela. On comprend alors que l'endoctrinement est tel que pour eux c'est la normalité. Ces gens ont été pris dans les filets d'un manipulateur qui les a privé de leur libre arbitre.

Mais maintenant, c'est fini on aurait tendance à dire et pourtant non il est temps pour Moonbeam et les autres de se reconstruire. Et même si l'auteur a voulu une fin optimiste, on se doute que le chemin sera long. Il est déjà très difficile de se reconstruire après avoir été victime de pervers narcissiques alors imaginez sortir d'une secte, où tout ce que vous avez appris à connaitre est faux, où l'on vous a privé de votre identité....
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Par le feu

Moonbeam a 17 ans. Elle est dans un hôpital un peu spécial et rencontre un psychiatre 1h par jour. Car la vie de Moonbeam a été très particulière. Et c'est cette vie qu'elle raconte au psy, qu'elle nous raconte, à nous lecteurs.

Moonbeam a été élevée au sein de la Sainte Eglise de la Légion du Seigneur, congrégation sous la houlette du père John qui vit en totale autarcie, coupée du monde.

On découvre les règles, la vie au sein de la Base, le contrôle permanent du père John, la soumission des fidèles, l'embrigadement puissant.

Mais Moonbeam est une jeune fille forte, qui doit réapprendre à faire confiance et qui, ainsi, nous livre ses drames.

Un récit poignant et troublant, empreint d'humanité et de sensibilité. On comprend les mécanismes en place au sein de la Base, la prise de pouvoir du père John, les efforts que cela demande pour s'éloigner de cet endoctrinement. Mais on voit aussi que c'est possible, que tout le monde n'est pas perdu.

Un livre auquel on peut parfois trouver des longueurs, mais elles sont normales : elles suivent les révélations de Moonbeam, et elle ne peut pas tout livrer d'un coup, elle va à son rythme, pour se reconstruire.

Un livre que j'ai eu du mal à lâcher...
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Par le feu

Moonbeam est une des rares rescapés de la secte La Légion du Seigneur. Soignée, elle va suivre une thérapie pour l'aider à mieux comprendre ce qui lui est arrivée.



Si au départ elle se méfie énormément de ce docteur qu'elle ne connaît pas et qui pourrait être l'incarnation des forces du mal, elle est toutefois rapidement mise en confiance.



Il faut dire qu'elle même se posait déjà beaucoup de questions sur la véracité des préceptes du Père John.



Ils vont ensemble détricoter le passé de Moonbeam, jusqu'à l'arrivée d'un agent spécial, présent pour une autre raison...



Un roman inspiré de la tragédie de Waco aux Etats-Unis et qui se lit comme un thriller.



Le lecteur s'attache à cette héroïne témoin et victime d'une manipulation de grande ampleur.



Comment des adultes ont-ils pu se résoudre à accepter chaque volonté du Père John ? C'est ce que ce roman s'attache à montrer en soulevant les fils entremêlés de l'intrigue.



Un récit glaçant et émouvant qui permet de comprendre les techniques d'abdication de la volonté on tout en présentant un parcours individuel réaliste.



J'ai particulièrement apprécié le choix du suivi psychiatrique comme outil d'écriture car il permet de faire avancer le récit avec des nuances et des silences qui permettent de bien ressentir les émotions de l'héroïne.



A lire !
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Par le feu





Qu’elle claque ce bouquin. Je sens déjà en écrivant ces lignes la difficulté que je vais avoir à vous en parler. À vous retranscrire toutes les émotions qui m’ont percutées durant ma lecture. Colère, fascination, angoisse.

J’ai adoré le thème de ce bouquin. Les sectes et leur fonctionnement m’ont toujours très intriguée et un peu fascinée je dois le dire. Pas de manière glauque bien évidemment mais j’ai toujours eu beaucoup de curiosité sur la vie qu’ils peuvent mener et la manière dont une seule personne arrive à installer une idéologie religieuse bien particulière. J’ai été vraiment captivée de découvrir à travers les sauts dans le temps que nous offre l’auteur, le passé et le quotidien de notre héroïne Moonbeam, de quelle manière tout ce qu’elle a connu a été faussé, comment ces doctrines l’ont complètement remodelée et de quelle manière au fil des chapitres elle tente de recoller les morceaux de sa vie brisée en s’échappant des idéaux qu’on lui a toujours inculqués.





C’était incroyable. J’ai été incapable de lâcher ce bouquin. C’était à la fois très prenant et effarant de savoir pertinemment que ce bouquin est tiré d’une affaire réelle bien que comme le précise l’auteur, ce livre est une fiction. Mais ça existe. Et le savoir rendait l’histoire encore plus puissante. Le fait de basculer entre passé et présent est une très bonne idée. Ça apporte beaucoup de rythme mais surtout beaucoup de suspense au récit.





On découvrait dans un premier temps, Moonbeam en dehors de ce camp et pourtant encore enchaînée aux idées du père John qui ne s’effaçaient jamais complètement. On découvre à quel point toutes ces années dans cette communauté l’ont influencée, à tel point de trouver des actes parfois inhumains totalement banals et justes. J’ai été par moments déchirée de découvrir qu’elle n’arrivait pas à faire confiance aux autres tant la voix du « prophète » était encore trop présente en elle. Je me suis beaucoup attachée à elle. Je l’ai trouvé courageuse et intelligente. J’ai aimé son grand coeur et son envie de protéger ses frères et soeurs coute que coute.





Je vous le recommande chaudement.

C’est un livre extrêmement bien écrit, qui traite de l’endoctrinement, des sectes en général mais aussi et surtout du fanatisme. J’ai adoré et j’espère que vous l’apprécierez autant que moi. Il vaut le détour. C’est un roman young adult qui mérite d’être découvert. Le déroulement et l’enchaînement de l’histoire est absolument génial. C’est addictif au possible, je n’avais qu’une envie : en savoir toujours plus, découvrir comment tout a basculé, pourquoi et surtout quels sont les douloureux secrets que notre héroïne garde enfouies en elle.

C’est un vrai petit bijou !




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Par le feu

Les partenariats, via les opérations Masse Critique, se suivent et ne se ressemblent pas. Si j’apprécie ces évènements, j’avoue avoir eu quelques hésitations devant la dernière, consacrée à la littérature jeunesse et Young adult… Car il faut le dire, j’étais un peu lasse des bouquins dont, finalement, je ne suis pas la cible. Or, quand j’ai lu le résumé de Par le Feu, j’ai eu envie de le lire. Parce qu’un livre jeunesse sur une secte, c’était une véritable prise de risque. Et tu me connais, je suis toujours enthousiaste à l’idée qu’un auteur se mette en danger en abordant une thématique délicate…



Les chapitres, de longueurs inégales, ne sont pas numérotés. Sobrement, ils sont intitulés de deux façons : après ou avant. Avant, c’est à dire quand notre héroïne, Moonbeam, vivait au sein d’une secte. Après, cela signifie après l’assaut des forces de l’ordre, après l’incendie qui a tué une majorité des fidèles. Moonbeam a dix-sept ans et a longtemps eu la foi. Alors qu’au fil des années, et des abus du père John, prophète autoproclamé, les doutes s’immiscent dans l’esprit de la jeune fille, elle sera confrontée à la réalité de l’endoctrinement. Suite à l’assaut, suite aux flammes, elle se retrouve hospitalisée et suivie par un psychiatre qui tentera de l’aider à gérer ses multiples traumatismes.



Will Hill parvient à nous livrer le récit d’une guérison douloureuse qui ne se fait pas sans heurts et sans doute. Moonbeam n’est pas miraculeusement libérée de l’embrigadement qu’elle a connu toute sa vie. Sans cesse lui reviennent les paroles du « prophète », sans cesse elle est partagée entre ce qu’elle a cru des années, sa méfiance envers ceux du Dehors, et sa culpabilité de ne pas avoir pu empêcher la tragédie. C’est intelligent, nuancé et haletant. En même temps qu’elle livre petit à petit son passé au médecin, on découvre qu’elle se débat avec de lourds secrets et que faire confiance reste, pour elle, très compliqué...



J’avais eu peur, avant de me plonger dans Par le Feu, de me trouver face à un roman sensationnaliste, qui joue sur les drames qui ont marqué l’histoire, comme celui de Waco. Pourtant, il n’en est rien... Le récit ne sombre pas dans le pathos tout en réussissant à nous toucher profondément. Sincèrement, l’ouvrage de monsieur Hill permet d’aborder le problème des sectes d’une façon tout à fait pertinente. On s’attache à l’héroïne et l’on parvient à comprendre, en grande partie, de quelle manière on peut tomber dans le piège sectaire. Bref, un très beau roman.
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Par le feu

Mon avis lecture : ce livre m’a mis une claque ! Je connaissais la véritable histoire de cette secte, les Davidiens, par les médias. Mais, lire ce récit était poignant et très bouleversant, même si ce roman est une œuvre de fiction tirée de faits réels. Je dois bien reconnaître que je l’ai trouvé infiniment précis et intense. Il y a peu, j’ai également regardé la série « Sur ordre de Dieu » sur la plateforme Disney+ qui a le même genre d’histoire vraie que celle-là. Personne ne peut rester insensible face à ce genre de récit. Savoir que cela, c'est véritablement passé et a causé tant de souffrances physique et émotionnelle à des personnes, c’est tout simplement éprouvant. J’étais tout simplement subjuguée du début à la fin par ce roman tellement troublant. Découvrir cette jeune protagoniste au travers de son récit, ce qu’elle a ressenti et ce contre quoi elle doit se battre afin de retrouver une vie normale était intense. Ainsi, je suis ravie de l’avoir lu même si par moments, c'était oppressant. N'ignorez pas ce genre de fait, ne croyez pas que cet endoctrinement n’existe pas. L’auteur écrit divinement bien ce qui nous permet réellement de ressentir les émotions d’une adolescente à peine sortie de l’enfer. Je recommande grandement ce livre !
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Par le feu

Un livre puissant. Une jeune fille est à l’hôpital suite au drame arrivé dans la secte où elle est depuis son enfance.

Entre entretien avec le psychiatre et récit du passé sur sa vie embrigadée, la jeune fille raconte ce qui est arrivée.

Terrifiant, réaliste. Roman difficile mais prenant.
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Département 19

Département 19 est un bon roman jeunesse avec un univers qui emprunte au Dracula de Bram Stoker et au Frankenstein de Mary Shelley. Car oui, dans ce roman, les vampires existent et le monstre est bien réel (mais pas si monstrueux que ça, Shelley ayant pris quelques libertés), de même que les héros qui ont vaincu Dracula comme Van Helsing ou Harker. Ce sont d'ailleurs eux qui sont à l'origine du fameux département, consacré à combattre la menace des vampires (car Dracula, bien que le plus ancien et puissant, n'est pas le seul)

Dans ce roman, nous suivons le périple de Jamie Carpenter, un jeune Anglais. Celui-ci a assisté à la mort de son père face à d'étrange personnages et quelques années plus tard c'est au tour de sa mère de disparaître. A partir de là, sa route va croiser celle du département, par le biais de Victor Frankenstein (le monstre, pas le docteur) et il n'aura de cesse de retrouver sa mère, tout en découvrant l'histoire de sa famille, étroitement liée à celle du département 19.

J'en resterai ici au niveau de l'intrigue mais je peux dire de l'histoire qu'elle est bien rythmée, les scènes de combat et d'action sont prenantes et fluides et les personnages, s'ils sont nombreux, ont de la substance.

Le seule bémol : certains rebondissements, surtout vers la fin, peuvent clairement être devinés bien avant mais cela reste un roman jeunesse et cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture. On termine sur un dernier rebondissement majeur qui nous promet de nouvelles aventures avec le département 19 et si l'occasion se présente, je suivrai de nouveau avec plaisir les prochaines chasses aux vampires de Jamie Carpenter !
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Département 19

L'auteur c'est appliqué à créer une suite à "Dracula" de Bram Stocker. On retrouve donc des personnages tel que Van Helsing.



J'ai beaucoup aimé ce roman, le style d'écriture est facile d'accès. Il y'a beaucoup d'action.

L'intrigue est simple et bien ficelée.



Évidemment ce roman ressemble à "Dracula" de Bram Stocker, puisque c'est une suite, toutefois l'écriture est moins alambiquée.

On pense également à la série "Sanctuary" avec Amanda Tapping dans le rôle de Helen Magnus.



Je recommande ce roman, attention aux scènes sanglantes.

Il y'a une suite que j'essayerai de trouver.
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Par le feu

Un roman qui perturbe lorsqu'on le lit et lorsqu'on le range.

On se dit qu'en plus ça doit être édulcoré...la vie décrite dans cette secte est dévoilée subtilement et tout en sous-entendus.

C'est par contre pas totalement crédible, surtout sur la fin où un événement improbable gâche un peu la tension et l'intensité mises dans le thème de ce roman.
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Par le feu

Le Seigneur est Bon.



Elle s’appelle Moonbeam. Elle a 17 ans. Elle est arrivée ici lorsqu’elle était petite, avec ses parents. Ici ? C’est sa maison, ce domaine, la « Base » où elle vit avec ses Frères et Sœurs, et aussi avec le Père John. Avant, c’est le Père Patrick qui dirigeait tout ce beau monde, mais un jour, le lendemain de l’arrivée du Père John, tout a changé. Ils ont appelé cela la « Purge » ; tous ceux qui n’étaient pas des « Vrais » sont partis, et ceux qui doutaient de la Parole du Père John se sont gentiment vus indiquer le chemin de la Sortie. Elle n’a pas eu peur. Personne d’ailleurs. Tant pis pour ceux qui les ont quittés. Ils ne savant pas ce qu’ils perdent et un jour, ils s’en voudront d’avoir quitté le Droit Chemin. C’est pourtant étrange, ils n’ont pas été contraints, mais toutes ces armes qui font surface soudainement … Pourquoi ?



Le Seigneur est Bon.



Les « Vrais », ce sont ceux qui ont reconnu la parole de Dieu, qui ont accepté le Père John chez eux. Les autres, les Hérétiques, ne méritent pas la Bonté du Seigneur, Sa protection, Sa bienveillance. Qu’ils s’en aillent !

Moonbeam n’a jamais connu que cet environnement, avec sa mère ; son père est parti, et sa mère garde en elle une haine qu’elle tente tant bien que mal de contenir. Mais elle le voit dans ses yeux, quand Moonbeam tâtonne pour essayer de comprendre, il y a quelque chose d’étrange, une méfiance, qui croît, telle une flamme, se transforme en rage, s’apaise, et s’éteint. Mais elles n’en parlent pas.



Le Seigneur est Bon.



Pour se protéger, le Père John a à son service quatre dévoués serviteurs. Ils sont ses bras, ses jambes, ses oreilles, ils sont le prolongement du Pouvoir du Père John. Ce sont eux qui infligent les punitions, eux qui reportent les comportements déviants, eux qui forcent les Vrais à suivre les règles de la Base.

Alors, quand ils découvrent le journal intime de la mère de Moonbeam, quand on découvre l’horreur de l’Hérésie, quelle autre alternative que le Châtiment ? Comment a-t-elle osé !? Chassée, amputée de la chair de sa chair, on la bannit ; Moonbeam doit l’effacer de sa vie, de sa mémoire, de ses souvenirs. Elle n’a jamais existé.



Le Seigneur est Bon.



Un jour, un inconnu se présente à la Base. Nate. Il voudrait suivre le chemin de la Légion des Seigneurs, faire partie de l’Elite. Accepté par ses pairs, il va très rapidement trouver sa place parmi ses nouveaux Frères. Moonbeam, attirée par cet étranger au charme irrésistible, pressent qu’il n’est pas comme les Autres. Il lui parle de sa Mère, pour comprendre, et surtout, il ne réfute pas les idées qui ont causé son départ. « Réfléchis, tu es intelligente, Moonbeam, mais si tu as des doutes, n’en parle à personne d’autre que moi » … Son départ. Deux objets. Et si elle était la cause de tout ce malheur ?



Le Seigneur est Bon



Elle se retrouve dans cette pièce à présent ; d’un blanc clinique, avec une fenêtre inatteignable qui permet de n’entrevoir qu’un morceau du Ciel, et cette porte, dont elle entend le clic-clic chaque fois que l’infirmière en sort. Et puis cela lui revient ; les flammes, les armes, son âme, ses larmes. LE FEU.





Le Seigneur … ?



« Et si le ciel était vide

Il y a tant de torpeurs

De musiques antalgiques

Tant d'ante-douleurs dans ces jolis cantiques

Il y a tant de questions et tant de mystères

Tant de compassions et tant de revolvers

Tant d'angélus

Ding

Qui résonne

Et si en plus

Ding

Y'a personne »

(L’Angélus – Alain Souchon)

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Département 19, Le réveil du monstre, livre II

L'auteur n'a pas froid aux yeux, croyez-moi et comme je l'avais déjà souligné dans mes chroniques des précédent tomes, cette série est classée jeunesse mais il faut quand même avoir le cœur bien accroché. Je suis sûre par exemple que mon gamin adorerait (11 ans), mais les éclaboussures de sang et de tripes, ça ferait trop pour lui. C'est donc à réserver à des "moins jeunes jeunes" :). Mais à part ce petit détail, tout n'est que plaisir. Le style est percutant, il n'y a aucun moment de répit. Les héros sont incroyablement attachants, aussi bien Jamie que tous ses copains et copines qui l'entourent. Et surtout le suspense et les retournements de situations sont vraiment bien trouvé. Dans ce tome par exemple, il a un truc énorme que j'aurais dû voir mais non, je me suis laissée prendre et du coup les révélations m'ont vraiment prise de court! Génial. J'ai vraiment hâte de lire la suite et je ne peux que conseiller cette série pour (presque) tous de 14 à 114 ans. En tout cas pour moi c'est clair, c'est une série coup de cœur.



Mais s'il y a vraiment une chose que je ne comprends pas avec cette série Département 19, c'est pourquoi on n'en entend pas plus parler. Cette série a vraiment tout pour plaire. Elle est addictive, les héros sont hyper attachants, le suspense incroyablement présent, il y a de l'action, des révélations surprenantes et des batailles vraiment énormes, les vampires sont incroyablement féroces. Alors quoi ? Cette série devrait être un blockbuster, c'est sans doute une des meilleures dans le genre. Bougez-vous les gens !
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Département 19,  Le réveil du monstre, livre I

En effet, la multiplicité des personnages et leurs caractères si différents, rend le roman extrêmement savoureux et varié. On peut ainsi suivre l'impétueux Jamie et ses acolytes dans des combats pleins de fureur et d'action, mais aussi se poser un peu plus en suivant les cheminements des réflexions de Matt. L'écriture de Will Hill est parfaite pour ce récit, fluide et rapide, elle rend le roman difficile à reposer une fois commencé.



Et puis il y a les vétérans, l'amiral Seward et Victor ... Frankenstein. Victor, disparu à la fin du tome 1 au grand désespoir de Jamie qui s'en veut terriblement et qui n'arrive pas à passer outre. Victor au passé trouble que l'on va découvrir petit à petit ... mais je n'en dirai pas plus pour vous laisser la surprise.



Une fois de plus, Will Hill réussit très bien son coup avec ce roman "jeunesse mais pas que", un roman plein d'action, de suspense, de surprises, de révélations et de fureur. Peut-être un peu moins sanguinolant que le premier opus (quoique ...), mais un roman qui se dévore en un rien de temps et qui n'appelle qu'une chose: lire le tome 2 livre 2 ! :)
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