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Critiques de William Olivier Desmond (158)
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Cellulaire

Lu dans le cadre du challenge Livra'deux pour PAL'addict, avec comme binome pour cette édition Sophie qui a choisi de lire "Ce qu'il nous pas pu nous prendre", un livre que j'avais beaucoup aimé, Cellulaire sort des genres normaux, que l'on voit tous les jours dans la littérature. En effet, c'est l'apocalypse, l'horreur absolue, mais très franchement je ne peux rien vous dire sur le contenu, ça dévoilerais trop l'intrigue.



Mais au niveau de l'écriture, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Stephen King, qui dans Dome était pour moi trop long et descriptif (d'ailleurs Dome t.2 est toujours en pause). Dans Cellulaire, on retouve ce coté-ci au début pour introduire les eléments déclencheurs, c'est un peu le passage obligé de tout livre, mais après l'action monte chresendo et il y a vraiment de l'action tout le temps ou presque.



Vous avez donc compris, j'ai donc beaucoup aimé Cellulaire, mais parce que oui il y a un "mais" autrement c'est pas drole, vous connaisez mon aversion pour les fins ouvertesn surtout quand elles sont très (trop?) ouvertes, genre celle de la trilogie Delirium, je ne suis pas allergique aux fins ouvertes, parce que ça peut-être très bien, mais là c'est pas possible, c'est pas que c'est une fin ouverte, c'est que c'est même pas une fin du tout, on a vraiment l'impression que l'auteur an avait marre et à décider qu'il arretais là ce roman, ce dont je suis sur que c'est fait exprès et pas du tout parce que l'auteur en avait marre, mais du coup c'est encore plus frustrant! Je vais arreter parce qu'autrement le paragraphe du "moins" ferra 25 lignes mais bon je pense que vous avez compris^^
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Dôme - Intégrale

La chronique de Nath pour Collectif Polar

Imaginez….

Imaginez la parfaite petite ville américaine avec sa parfaite petite église blanche, ses parfaites petites maisons et ses parfaits américains…

Imaginez qu’un joli matin d’octobre, un dôme immense et invisible vienne recouvrir cette si parfaite petite bourgade.

Imaginez la vie de ces quelques 3000 personnes, vivant en autarcie forcée, seretrouvant coupés du monde, livrés à eux-mêmes…

Nous voilà donc avec une équation à plusieurs variables. Les plus bas instincts des uns amenant le chaos pour les autres. L’Amérique profonde dans ce qu’elle a de plus individualiste, exacerbée par l’isolement le plus total.

On peut parfois accuser Stephen King de faire des entrées en matière pleines de longueurs ce qui n’est absolument pas le cas dans Dôme. Une immersion directe dans l’action dès les premières pages plante le décor et malgré 2 tomes de 800 pages relatant une malheureuse petite semaine dans la vie des protagonistes, c’est un véritable page-turner que nous livre le grand King, rappelant le style narratif du Fléau, pour mon plus grand plaisir.

Comme dans Le Fléau, la foultitude de personnages peut être rébarbative pour certains mais ceux qui connaissent le Grand Maître vont apprécier cette overdose de personnalités et comme dans Le Fléau, c’est l’éternel combat contre le Bien et le Mal.

Le manichéisme de tous ces personnages pourrait sembler un peu simpliste. Néanmoins, je reste persuadée que King a volontairement rangé ses créatures dans deux cases bien distinctes, l’isolement mettant en exergue les pires noirceurs comme les plus belles âmes et ne laissant place à aucune demi-mesure.

Appeler ses personnages principaux Barbie, Ken et Big Jim est certes tout à fait caricatural mais la fin justifiant les moyens, je me suis surprise à comprendre et me suis souvenue des mondes et des vies crées pour mes propres jouets lorsque, enfant, je m’amusais des heures durant à leur insuffler un semblant de vie et parfois même de mort.

Une madeleine de Proust effrayante mais revigorante. En un mot comme en cent, j’ai retrouvé le King de ma jeunesse. Celui qui me procurait tant de plaisir, celui qui me faisait tant vibrer, celui qui alimentait mes cauchemars,

Celui qui me faisait imaginer…
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Cellulaire

Nos smartphones sont-ils aussi inoffensifs qu'on veut bien nous le faire croire ? Après avoir lu ce livre, on se met quand même à le regarder d'un autre oeil.

Clay Riddell, dont le couple bat de l'aile, voit enfin la vie lui sourire, puisqu'il se rend à Boston pour rencontrer le futur éditeur de sa bande dessinée. Tout va donc pour le mieux ou presque, quand soudain, il assiste à des scènes aussi violentes qu'incompréhensibles. Les gens se mettent à s'agresser mutuellement, prêts à aller jusqu'au meurtre.

La raison de cet accès de folie collective, un signal envoyé par les téléphones portables. Toute personne en possession d'un appareil se met à disjoncter, hormis certains, comme Clay, qui n'a pas de portable et n'est dont pas affecté par le phénomène. Les survivants doivent lutter pour leur survie.

Bon moment de lecture, comme d'habitude, on ne s'ennuie pas. De l'action, personnages nombreux (fatalement) mais tout se passe très vite et le rythme soutenu ne laisse aucune impression de manque.

Stephen King maîtrise parfaitement son sujet, sait exactement où il veut nous emmener et... ça marche !
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Cellulaire

Je ne lis quasiment jamais un livre deux fois... Cellulaire m'a tenue en haleine trois fois, et ce fut un plaisir à chaque lecture.

Quand le monde si sécurisé que nous connaissons éclate sous nos yeux, engloutissant nos proches les plus chers, c'est là que Clayton s'élance dans une course contre le temps pour retrouver son fils en entraînant dans son sillage Tom et Alice, deux autres survivants.

A la fois hommage aux films de zombies et critique de notre société si connectée, Cellulaire est un roman sur la survie, mais aussi sur l'entraide, et les liens qui se tissent dans le pires moments.

A lire absolument
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Dôme - Intégrale

Stephen king est probablement à mes yeux le seul auteur dont le nom sur la couverture d'un pavé de 1600 pages ne me fait pas reculer. C'est très simple : je ne suis jamais déçu et "Dôme" ne déroge pas à la règle. Alors n’ayez pas peur de vous plonger dedans, la lecture se fait toute seule. «Dôme» est un formidable page-turner tellement on est pris par le suspens que nous impose la narration.



Indépendamment de la portée fantastique du dôme, ce dernier a surtout servi de prétexte à SK pour nous dresser le tableau d’une micro-société livrée à elle-même et vivant en total isolement du monde extérieur. D’ailleurs, la majorité des chapitres ont été consacrés à nous décrire les dérives d’une société qui petit à petit sombre dans la folie et tombe sous la coupe d’un escroc/dictateur qui va user de tous les moyens (mensonges, mystifications, vols, meurtres…) pour duper la population en se faisant passer pour un sauveur et ainsi imposer sa loi. Et là, SK n’est jamais aussi fort que quand il s’agit de décrire les profils psychologiques de ses personnages.



Enfin, j’ai été assez étonné de voir que quasiment personne n’a relevé le lien entre « Dôme » et son autre roman « Ça ». J’ai passé des jours à me demander ou j’avais déjà vu le symbole présent sur la boite qui a provoqué le dôme. Après plusieurs recherches, il se trouve qu’il s’agit du même symbole que celui se trouvant sur la porte de la tanière du clown «Grippe-sou» dans la ville de Derry, non loin de Chester Mill…



Bonne lecture à tous!

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L'encombrant

Je me présente, je m’appelle Eric, et ce n’est pas que je ne voudrai pas réussir ma vie, c’est que je voudrai qu’elle soit beaucoup plus simple qu’elle ne l’est actuellement ! J’ai la quarantaine, je suis divorcé, une fille (comme souvent dans les romans policiers), une nouvelle compagne nantie d’un petit garçon aux yeux pétillants. J’exerce la profession de brocanteur, mais en vérité, j’arrondis mes fins de mois en trafiquant un peu de drogue. Mes complices sont deux frères qui ont toujours la tête des mauvais jours. Justement, nous étions sur une affaire sans trop de souci quand ils ont voulu engager quelqu’un pour nous aider. Et c’est là que mes problèmes ont commencé.

Je serai sympa, je ne vous raconterai pas tout, parce que j’ai vécu plus de péripéties en ces quelques jours qu’au cours de toute ma vie. Même les trois années chez les paras m’ont semblé moins difficile, c’est dire. Il faut préciser aussi que j’ai dû régler les comptes avec le passé de mon père (qui venait de le rattraper), régler quelques affaires courantes, réparer les gaffes que j’avais commises et m’assurer un avenir non pas tout rose mais sans trop de souci. La vie, ce n’est pas comme les romans policiers, on ne prend pas toujours les bonnes décisions. Je dirai même qu’on ne prend jamais les bonnes décisions et qu’après, on passe son temps à faire du raccommodage.

Je terminerai par un dernier conseil : comptez toujours sur la police, elle peut vraiment être très utile.
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Cellulaire

J'ai mis énormément de temps à me lancer dans "Cellulaire" tellement j'avais peur d'être déçu, en partie à cause des critiques mais aussi à cause du thème de livre que j'ai toujours trouvé (et trouve encore) très ringard; Je suis passé et repassé devant ma bibliothèque en faisant mine de ne pas le voir puis un beau jour, un appel sur mon GSM, je décroche, mes yeux s'écarquillent, la bave me coule des lèvres et une logorrhée insensée s'échappe de mes cordes vocales; je claudique vers le bureau, les bras tendus vers le livre et m'en empare en maugréant rageusement. Après avoir été gentiment mais fermement ramené à la réalité par ma compagne, je me suis donc lancé.

Et franchement, c'est loin d'être son plus mauvais; une fois surmonté le ridicule du pitch, on est de nouveau embarqué par un Stephen King qui sait comment mener ses troupes et créer des personnages attachants. Un road book de nouveau, où l'entraide remplit son office de nouveau et où un enfant est plus intelligent que les adultes, de nouveau. Rien de neuf sous le soleil donc mais la qualité est tout de même bien présente et j'ai refermé "Cellulaire" avec ce petit pincement au cœur propre aux romans qui tapent dans le mille (ou alors vraiment tout près).

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Cellulaire

Première incursion de Stephen King dans le monde des romans de fin du monde (à l’exception du Fléau, qui racontait un autre genre d’histoire), je trouve que c’est une réussite sans être son meilleur roman Lu en 2022 mais sorti en 2006, ce roman raconte un passé pas si vieux où la méfiance régnait encore vis-à-vis des téléphones comme instruments de la fin du monde. J’ai trouvé que c’était un bon cru de Stephen King, moins bavard que beaucoup d’autres qu’il a écrit plus récemment. L’idée de l’utilisation des téléphones pour enlever une part d’humanité m’a paru très intéressante, même si cela prend une tournure très radicale. C’est comme s’il y avait les éclairés qui n’ont pas de portables et les « moutons » qui en ont et qui sont de fait plus à même d’être transformés. J’ai aussi trouvé très amusante l’idée de ces personnes zombifiées qui ne supportent que la musique d’ascenseur. Ce livre est une critique amusante de la façon dont nous devenons esclave de nos appareils et transpose cette idée comme une menace pour l’humanité entière.
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Cellulaire

Je me suis mis à la lecture de ce roman sans rien en savoir, à part qu'il était signé de Stephen King, un auteur que j'affectionne particulièrement. Et quelle belle surprise que ce roman !



La première partie est une vraie claque, tellement on entre rapidement dans le vif du sujet : par un bel après-midi, subitement, toutes les personnes qui sont en train de téléphoner avec leur portable deviennent enragées et attaquent férocement tous ceux autour d'eux en poussant des cris inhumains, comme s'ils avaient complètement perdu l'esprit. Une entrée en matière directe et violente, formant une première partie de roman littéralement terrifiante, dans une réelle ambiance de fin du monde où la civilisation a laissé place à une sauvagerie sans limite et qui n'est pas sans rappeler une certaine variation du thème du zombie à la "28 Jours plus tard".



La suite du roman est différente, mais toujours très réussie. On s'attache aux personnages qui essaient de survivre au milieu du chaos ambiant et qui tentent comme le lecteur de comprendre ce qui a pu arriver pour que le monde s'écroule ainsi. Les personnages sont peut-être moins fouillés que dans d'autres romans plus psychologiques de Stephen King, mais ils restent réussis et mémorables.



Sans vouloir dévoiler la fin du roman, bien des questions y restent en suspens, ce qui ne me déplaît pas mais qui pourra en frustrer certains... On y voit se profiler aussi des question sur l'humanité et sur les forces primordiales qui sont à l’œuvre au fond de notre cerveau. Au final, c'est un roman assez différent de la production habituelle de Stephen King, un livre au rythme haletant et sans temps mort, avec un postulat de base passionnant : et si la fin du monde arrivait par le téléphone portable ?
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Cellulaire

Un mauvais trip ?



Sûrement ! Comme tous les livres de Stephen King vous allez me dire. Et donc, qui veut savoir ce que pense Stephen King des personnes toujours avec leurs téléphones portables ? Levez les mains ? Mais oui, c'est bien cela, il n'en pense que du mal, pense aussi que nous nous en servons de trop et que cela pourrait être dangereux. Bah voilà, on a un roman, je l'ai lu, j'ai grave flippé et c'est parti pour un tour.



Plus sérieusement, je ne m'en souvenais absolument pas de celui là mais je dois dire que lorsque Stephen King transforme les gens qui téléphone en espèce de zombie, Walking Dead n'a qu'à bien se tenir parce qu'en matière de scène bien dégueus qui vous feront sursaute et des scènes de fin du monde bien épique. Je salue encore une fois le maître !





Et sinon, qui pense que je suis encore fatiguée en mois de décembre.



Le plus perturbant là dedans c'est que je me suis bien marrée avec ce livre. En effet, on retrouve comme toujours un évènement qui va à tout jamais changer la face du monde. Mais Stephen King ne se laisse pas berner par des effets numériques ! Il nous montre surtout ce que cela donne du côté du l'humain. Comment les gens changent face à l'adversité. Il nous apprend aussi à pardonner les petits écarts et encore moultes choses.



En bref, pas le meilleur roman de King, on est d'accord. Mais avouez qu'une petite soirée d'hiver, au calme avec un roman de l'auteur. C'est tout de même très savoureux !
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Cellulaire

Un début excellent avec des scènes d'apocalypse qui font froid dans le dos. Après... ça allait bien jusqu'à ce que Alice fasse son apparition. Aucun intérêt à mon avis contrairement à Jordan qui est attachant et qui va être le "héros" de la fin.

J'ai cependant bien aimé même si je me serais bien passé de au moins 200 pages.
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Albert Speer : Son combat avec la vérité

Par une approche particulièrement méticuleuse, Gitta Sereny reprend tous les éléments de la vie d’Albert Speer qui pourraient expliquer ce qui l’a amené à devenir l’architecte favori d’Adolf Hitler.



Si certaines descriptions contenues dans le livre sont intéressantes, - comme par exemple la création de la première autoroute, les projets architecturaux, la recherche atomique ou le procès de Nuremberg-, sa méticulosité fait parfois plus penser à la dissection d’un insecte dans lequel on voudrait absolument trouver un organe ou une tumeur introuvable: « savait-il oui ou non pour les camps de concentration ? », qu’à une biographie du personnage. C’est un livre assez long pour un personnage somme toute pas si intéressant.

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Cellulaire

La civilisation sombra pour la seconde fois dans l’âge des ténèbres non seulement en s’accompagnant d’un bain de sang, comme on pouvait s’y attendre, mais à une vitesse que même les plus pessimistes des futurologues n’avaient pu prévoir. À croire qu’elle avait guetté le signal de départ. Le 1er octobre, Dieu trônait au Paradis, la Bourse de New York frôlait les 10 140 points, les avions décollaient et atterrissaient à l’heure (sauf à Chicago, comme d’habitude). Deux semaines plus tard, le ciel appartenait à nouveau aux oiseaux et la Bourse était réduite à un souvenir. Pour Halloween, toutes les grandes villes de la planète, de New York à Moscou, n’étaient plus que masses puantes sous un ciel vide, et le monde tel qu’il avait été n’existait plus que dans les mémoires.





C'est sur cette préface très post-apo que s'ouvre ce roman de 2005.

Un événement planétaire baptisé d'« Impulsion » tranforme en quelques instants tous les utilisateurs de téléphone portable en tueurs déments.



On suit l'histoire de Clay Riddel, dessinateur de BD, qui entreprend de retrouver sa femme et son fils qu'il a laissé à une quinzaine de jours de marche de Boston.



L'entrée en la matière ne se fait pas attendre car l'impulsion et ses effets démarrent dans les 5 premières pages du roman. Après un départ tonitruant, l'histoire s'installe dans un rythme plus paisible, prétexte à une étude sociologique de l'espèce humaine et de la société de consommation.

D'ailleurs c'est nous et nos habitudes qui sommes disséqués par King, beaucoup plus que les personnages principaux: c'est en cela que le roman est différent, les personnages sont nettement moins fouillés que d'habitude, l'écriture me faisant plutot penser à une grosse nouvelle de 600 pages.



Un plutot bon KIng
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Cellulaire

Avec Cellulaire Stephen King renoue avec le genre qui l'a fait connaître : l'horreur.

Sans être une grande fan des histoires de zombies, j'ai apprécié cette charge féroce envers les usagers de ce mode de communication moderne qu'est le téléphone portable.

Car ce type de zombies ou " siphonnés " comme les appelle le King, j'en croise tous les jours ( soupir )
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Dôme - Intégrale

Ouf! Encore une brique de Stephen King. Sauf qu'il se lit tout seul. Vraiment bien. Du King à son meilleur (ou presque).



Il y a une série télé sur ce livre mais j'ai de la misère à croire que la série n'est toujours pas terminée.



Le scénario n'est pas complètement nouveau pour l'auteur. Il l'avait déjà abordé avec les Tommyknockers. Une ville complètement coupé du monde extérieur par une force inconnue. Ce coup-ci par un gigantesque champ de force digne des vaisseaux de Star Trek. Et l'origine semble extra-terrestre.



J'aurais d'ailleurs préféré que l'origine ne soit pas expliqué. Genre que du jours au lendemain il cesse. Mais les lecteurs veulent toujours des réponses... Alors qu'avec le fantastique les explications ne sont pas nécessaires.



D'ailleurs le charme de ce livre, sa force, est encore la description, l'escalade de la dictature dans un monde coupé de la civilisation. Le message ne peut être que des plus clair: le barbarisme n'est jamais bien loin! Nous pouvons toujours nous dire civilisés mais dès qu'un évènement majeur se passe nous risquons trop souvent de retomber dans la barbarie. Et cela très rapidement! Très juteux ce livre...
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Dôme - Intégrale

« Dôme » va enchanter les fans de Stephen King mais ne convaincra pas ses détracteurs. Son dernier roman est long mais lui reprocher d’écrire des livres longs c’est comme reprocher à Tarantino de faire des films bavards : c’est sa marque de fabrique, on l’accepte ou non dès le départ.



Comme dans la plupart des Stephen King, le vocabulaire en VF (parfois grossier) et l’intrigue sont simples. De même, il y a peu de suspense et l’histoire est linéaire. Mais l’intérêt n’est pas là. Comme l’auteur nous l’a indiqué par le passé dans une de ses préfaces : il écrit plus avec son cœur qu’avec sa tête. En détaillant les faits et gestes de ses personnages dans les moindres détails même les plus anodins, en mentionnant de nombreuses marques de produits (pour bien ancrer ses histoires dans l’Amérique d’aujourd’hui), l’auteur rend ses personnages plus proches de nous et donc plus attachants, ceci il est vrai, au détriment de la concision. On notera que dans ce roman et comme à son habitude, l’auteur fait référence à l’actualité de ses dernières années qui a marqué ses compatriotes (la crise financière, l’élection d’Obama, l’Irak, l’Afghanistan et bien sûr le traumatisme du 11 septembre).



L’histoire de « Dôme » commence de façon tonitruante avec l’apparition de « la barrière » et ses conséquences mortelles sur quelques habitants de Chester’s Mill (crash d’un avion, accident de camion, main coupée etc.). Certains chapitres se terminent brutalement : « Il leur restait quarante secondes à vivre » ou encore « quand elle le revit, il était mort » (technique de l’auteur, efficace, déjà utilisée par le passé).



Ensuite, on fait la connaissance des habitants de Chester’s Mill, typiquement américains dans leur façon d’agir et de penser (la religion…). Pour les amateurs de Stephen King comme moi, ils nous sont familiers : les gentils vraiment gentils (Barbara, le couple Rusty et Linda) et les méchants très méchants (le machiavélique Big Jim, et son fils, Junior), la traditionnelle bande de gamins futés (un peu agaçants).



J’ai lu le milieu du roman tranquillement, sans vraiment être surpris ni par les événements (l’arrestation de Barbara : prévisible et très longue à venir, les crises d’épilepsies prémonitoires un peu ridicules des enfants de Chester’s Mill etc.) ni par les personnages, peut-être, parce qu’après avoir lu la totalité de l’œuvre de Stephen King traduite en français, je suis gagné par une certaine lassitude. Certaines scènes comme la réunion des « résistants » chez Piper ne dégagent pas la tension nécessaire à ce genre de situation. J’ai trouvé aussi des redondances, par exemple lorsque Joe rapporte ce qu’a donné l’expédition à Black Ridge (défaut que l’on retrouve dans d’autres romans de l’auteur).



Heureusement, de nombreux passages m’ont « bousculé » : les suites du viol par Carter Thibodeau et ses copains, de Sammy, une jeune femme vivant seule avec son bébé « Little Walter », l’emprise sur la ville et les coups tordus de Big Jim, les meurtres, les suicides (surtout les proches du malheureux Ollie), la confrontation dans l’hôtel de police entre Junior (de plus en plus mal en point) et Barbie pendant le discours de Big Jim devant ses administrés, la fuite de Linda pour Black Ridge etc. Selon moi, le meilleur passage du livre est à la fin quand les survivants luttent pour ne pas mourir asphyxiés (certaines scènes sont réellement poignantes). Quant à l’origine du « Dôme », je trouve l’idée excellente.



Moins intimiste que ses derniers romans « Histoire de Lisey » et « Duma Key », « Dôme » est au final, également, un très bon King.
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Cellulaire

"La civilisation sombra (...) dans l'âge des ténèbres non seulement en s'accompagnant d'un bain de sang, comme on pouvait s'y attendre, mais à une vitesse que même les plus pessimistes des futurologues n'avaient pu prévoir".

C'est sur cette phrase que s'ouvre ce roman. On est prévenus, il va y avoir de l'action et du sang en veux-tu en voilà. Si certains romans démarrent très lentement, tel n'est pas le cas de celui-ci. Il démarre sur les chapeaux de roues, dès les premières pages lues, le monde devient apocalyptique, les gens contaminés par leur portable deviennent complètement fous et plus si humains que ça. Bref c'est le chaos. Sauf que pendant les deux cent pages suivantes, il ne se passe plus rien et on s'ennuie. Ce n'est que vers le milieu que l'action reprend pour emmener le lecteur quelque peu endormi jusqu'au bout. De plus aucune explication n'est donnée sur les raisons de ce chaos, qui l'a provoqué et pourquoi. Bref, même si par certains aspects ce roman m'a fait penser au film Je suis une légende, que j'avais beaucoup aimé, il ne m'a pas emportée. Moi qui suis (ou plutôt qui étais) une grande fan de Stephen King, je suis déçue par ses romans récents. Je ne retrouve plus le plaisir que j'avais en lisant "Marche ou crève" ou encore "La peau sur les os" et les autres romans plus anciens.Dommage!!!
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Cellulaire

Cellulaire de Stephen King, présentation

Un 1er octobre, à 15h03, une Impulsion.



Clay est heureux. Il a acheté un cadeau car il a vendu sa première BD. Il veut s’offrir une glace et il voit un chien se faire mordre l’oreille par un homme.



Une femme devant Clay tombe. Il assiste à une explosion. Le monde part en vrille. C’est le chaos.



Avis Cellulaire de Stephen King

Un roman de Stephen King récupéré parmi tous ceux apportés par mon patron au bureau. Quand je tombe sur un Stephen King jamais lu, sans avoir à l’acheter, même d’occasion, je ne me fais pas prier.



Cellulaire est un roman qui mêle fantastique et vie réelle. Lorsque le téléphone portable prend le pouvoir sur les gens et on ne sait pas trop comment. Il a seulement suffi d’un coup de fil passé ou reçu pour que les gens deviennent différents. Au tout début de cette Impulsion, ils étaient très violents. Ensuite, ils sont devenus passifs, de véritables moutons. Et un personnage du roman, Jordan, jeune adolescent de 12 ans, l’explique très bien. Des cerveaux infestés par un virus qui s’est propagé, qui devient incontrôlable et qui meurt au fur et à mesure. Mais comme tout matériel informatique, il suffit de tenter une reprogrammation. Va-t-elle marcher ?



Clay est dessinateur de bandes dessinées. Il a quitté son Maine pour tenter sa chance à Boston auprès d’une maison d’édition. Pour une fois, il a remporté un gros contrat. Il en a profité pour acheter un magnifique cadeau à son ex-femme. Il souhaite revenir à son hôtel avant de revenir chez lui et s’arrête pour s’acheter une glace. Et là, tout dérape. Des gens qui deviennent très dangereux, qui s’en prennent aux autres, des accidents, des cris, des explosions. Il ne comprend pas ce qu’il se passe. Il se trouve en compagnie d’un petit homme, Tom. Après avoir réussi à échapper à certains tueurs, ils décident de rester ensemble et de rallier l’hôtel de Clay. Là, ils vont rencontrer une adolescence qui, elle aussi, risque de se faire tuer.



Tous les 3, ensemble, ils vont unir leurs forces pour tenter de rallier le nord car Clay veut retrouver son fils. Même s’il a peu d’espoir car le garçon possédait un téléphone portable. Clay espère qu’il ne l’a pas utilisé. Ils vont marcher des nuits et des nuits pour éviter de se faire prendre. Partout, c’est le chaos. Il sont nombreux comme Clay, Tom et Alice à tenter de rallier le nord, de se sauver. Lors d’une étape, ils arriveront dans une école. Seuls sont présents le directeur et un jeune élève. Ils prennent une très grande décision car ils sont des centaines, des milliers à être comme des zombies.



Au fur et à mesure, tous vont vivre des aventures, réfléchir, faire des rencontres, devoir prendre des décisions, ne pas se faire prendre, comprendre pourquoi leur esprit peut subir des invasions. Il faut être fort pour survivre, ne pas ressembler à ces gens qu’ils croisent, ne pas se faire avoir. Ils sont comme des réfugiés et doivent prendre la décision de laisser la vie sauve à certains. Les adolescents, qui perdent leur famille, doivent grandir.



Stephen King nous offre un magnifique roman, comme pratiquement chaque fois. Les personnages sont très étudiés. Ils deviennent amis, comptent les uns sur les autres et comptent les uns pour les autres. Les adultes écoutent les plus jeunes qui ont des idées à apporter pour pouvoir avancer. Toutes les forces sont mises en commun. Les situations peuvent être rocambolesques, délirantes et catastrophiques avec un sacré humour noir. Le style est toujours fluide et les situations s’enchaînent parfaitement. Une situation actuelle avec toujours une part de fantastique qui est toujours appréciable.



La fin pourrait laisser espérer une suite car l’imagination du lecteur peut imaginer diverses options. Mais ce n’est pas un coup de coeur et Stephen King ne nous explique pas pourquoi a eu lieu cet apocalypse.
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Dôme - Intégrale

Nous sommes ici dans un huis clos avec de très nombreux personnages et il n'est d'ailleurs pas toujours évident de retenir les différents rôles, liens et caractéristiques des habitants de cette ville coupée du monde.

Stephen King retranscrit avec brio les particularités des petites villes américaines avec leurs personnages incontournables et il arrive parfaitement à faire ressortir le meilleur et surtout le pire de l'Homme.



La tension monte, les esprits s'échauffent, les vrais visages se dévoilent et clairement tout part en cacahuète à Chester Mill !



Les personnages sont très manichéens et avec peu d'évolution pour la majorité. Au final j'ai regretté ce manque de nuances même si on ne peut enlever à l'auteur cette faculté d'analyse de la nature humaine toujours passionnante.



Certaines scènes sont d'une grande violence et l'atmosphère est malsaine voire glauque (oui ce sont mes passages préférés 😈) et cela apporte une vraie noirceur au récit.

Mais 1550 pages c’est bien trop pour cette histoire et j'ai ressenti beaucoup de longueurs pour une fin qui ne pas du tout convaincue (limite agacée), et j'ai refermé le second volume avec un sentiment de "tout ça pour ça" qui laisse un goût amère au vu des heures passées sous ce Dôme.



Le dôme, qui n'est en fait qu'une manière pour l'auteur de critiquer une Amérique ultra conservatrice, gangrénée par des politiciens véreux, des religieux extrémistes, des policiers sans foi ni loi et, où les manipulations médiatiques sont légions. C'est au final, pour moi, un texte plus politique que fantastique.
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Cellulaire

Sur le point de décrocher un contrat, Clayton Riddell, auteur de BD se rend à l'aéroport.

Sur place, toutes les personnes ayant un portable à l'oreille vont se transformer en zombie, tuant tout sur leur passage.



Voilà un moment que ce livre est dans ma pal et que je repoussais au maximum sa lecture, n'étant pas fan de zombie.

Malgré tout, on est jamais à l'abri d'une agréable surprise, je m'y lance.

L'espoir est retomber comme un soufflé passé les 100 premières pages. Des zombies, une poignée de personnes survivantes et ça va pas plus loin.

Venant de S.King, je m'attendais à avoir un peu d'originalité, sa touche personnelle, mais il n'en est rien.



Une adaptation TV a été faite, et honnêtement je l'ai pas trouvé mieux.
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