Nationalité : Belgique
Né(e) à : Anderlecht , le 08/09/1935
Mort(e) à : Santander, Espagne , le 14/05/2018
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Né(e) à : Anderlecht , le 08/09/1935
Mort(e) à : Santander, Espagne , le 14/05/2018
Biographie :
William Vance, de son vrai nom William Van Cutsen, est un dessinateur et scénariste belge de bande dessinée.
Il a suivi à Bruxelles les cours de l'Académie des Beaux-Arts. C'est dans la publicité qu'il a travaille six années et commencé sa carrière de dessinateur, avant de la poursuivre dans la bande dessinée, pour les studios Attanasio où il collabore à la réalisation de deux albums de Bob Morane - "La Terreur verte" et "Le collier de Civa", série qu’il reprendra quelques années plus tard. De 1962 à 1967, il illustra cinquante-six récits pour la version belge du Journal de Tintin.
En 1964, sa première série, sur un scénario d'Yves Duval, raconte les aventures d'Howard Flynn, jeune officier de la marine royale britannique. À partir de 1967, il prend la suite de Gérald Forton pour le dessin de Bob Morane, sur un scénario de H. Vernes, et dessine dix-huit albums de la série.
William Vance est parallèlement l'illustrateur de "Bruno Brazil" (1969-1995), avec un scénario de Louis Albert (Greg). C'est en 1976 qu'il commence la série "Bruce J. Hawker", où Vance retrouve le cadre de la Marine.
Mais c’est la série "XIII", née de sa rencontre avec Jean Van Hamme et crée en 1984, qui va réellement le propulser aux premiers rangs de la profession. Durant dix-neuf albums, Vance illustrera ce thriller qui rassemble alors, et rassemble toujours, plusieurs centaines de milliers de lecteurs. Contraint par la maladie de Parkinson, il passe la main en 2010 à Youri Jigounov.
À partir des années 2000, William Vance réside en Espagne, avec son épouse, Petra Van Cutsem, coloriste et sœur du dessinateur Felicisimo Coria.
+ Voir plusWilliam Vance, de son vrai nom William Van Cutsen, est un dessinateur et scénariste belge de bande dessinée.
Il a suivi à Bruxelles les cours de l'Académie des Beaux-Arts. C'est dans la publicité qu'il a travaille six années et commencé sa carrière de dessinateur, avant de la poursuivre dans la bande dessinée, pour les studios Attanasio où il collabore à la réalisation de deux albums de Bob Morane - "La Terreur verte" et "Le collier de Civa", série qu’il reprendra quelques années plus tard. De 1962 à 1967, il illustra cinquante-six récits pour la version belge du Journal de Tintin.
En 1964, sa première série, sur un scénario d'Yves Duval, raconte les aventures d'Howard Flynn, jeune officier de la marine royale britannique. À partir de 1967, il prend la suite de Gérald Forton pour le dessin de Bob Morane, sur un scénario de H. Vernes, et dessine dix-huit albums de la série.
William Vance est parallèlement l'illustrateur de "Bruno Brazil" (1969-1995), avec un scénario de Louis Albert (Greg). C'est en 1976 qu'il commence la série "Bruce J. Hawker", où Vance retrouve le cadre de la Marine.
Mais c’est la série "XIII", née de sa rencontre avec Jean Van Hamme et crée en 1984, qui va réellement le propulser aux premiers rangs de la profession. Durant dix-neuf albums, Vance illustrera ce thriller qui rassemble alors, et rassemble toujours, plusieurs centaines de milliers de lecteurs. Contraint par la maladie de Parkinson, il passe la main en 2010 à Youri Jigounov.
À partir des années 2000, William Vance réside en Espagne, avec son épouse, Petra Van Cutsem, coloriste et sœur du dessinateur Felicisimo Coria.
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- Dans ce pays de sauvages cela fait toujours plaisir de rendre service…
- Bien sûr, mais les sauvages ne sont pas toujours ceux que l’on pense…
- Bien sûr, mais les sauvages ne sont pas toujours ceux que l’on pense…
- Vous savez, Bill, qu’on a de l’excellent whisky au XXVIe siècle.
- Pas du Zat 77 quand même. Votre whisky doit être un dérivé quelconque du pétrole, du synthétique quoi.
- Pas du synthétique, au contraire ! Du vrai Zat 77, ramené du XVIIe siècle par nos bootleggers spatio-temporels. Ça vous dit quelque chose ?
- Si ça me dit quelque chose. Du Zat 77 mis en tonneau au XVIIe siècle vous vous rendez-compte. N’importe quel moutard de chez nous ne rêve que de ça…
- Pas du Zat 77 quand même. Votre whisky doit être un dérivé quelconque du pétrole, du synthétique quoi.
- Pas du synthétique, au contraire ! Du vrai Zat 77, ramené du XVIIe siècle par nos bootleggers spatio-temporels. Ça vous dit quelque chose ?
- Si ça me dit quelque chose. Du Zat 77 mis en tonneau au XVIIe siècle vous vous rendez-compte. N’importe quel moutard de chez nous ne rêve que de ça…
Ce demi-brigand tout juste converti du bout de l'Ave Maria !
[Bob Morane] Ce que j’ai toujours détesté chez toi, Bill, c’est ton pessimisme. Tu pousserais au désespoir une bouteille de Beaujolais.
S'il est possible que l'avenir du monde puisse dépendre de nous, il est certain que notre avenir dépendra de celui du monde.
Et voilà ! Otage pour otage. Nous étions vos otages. Maintenant Dona Iñès est notre otage. L'otage des otages.
- Ce n’est pas une raison pour pousser sur l’accélérateur comme si on n’en avait plus que pour quelques minutes à vivre. On finirait par n’avoir plus réellement que quelques minutes à vivre…
- N’exagère pas, mon vieux. Le compteur marque à peine 150 !
- Seulement 150 ! Avec une route qui se tortille comme un spaghetti et qui est aussi gluante. Et, avec ça, il fait si noir qu’un hibou n’y retrouverait pas une souris.
- C’est que, justement, j’y vois mieux qu’un hibou.
- Je sais, vous êtes nyctalope et vous conduisez comme un dieu, et tout le Saint Frusquin. Ça finira mal tout ça ! Ça finira mal !
- N’exagère pas, mon vieux. Le compteur marque à peine 150 !
- Seulement 150 ! Avec une route qui se tortille comme un spaghetti et qui est aussi gluante. Et, avec ça, il fait si noir qu’un hibou n’y retrouverait pas une souris.
- C’est que, justement, j’y vois mieux qu’un hibou.
- Je sais, vous êtes nyctalope et vous conduisez comme un dieu, et tout le Saint Frusquin. Ça finira mal tout ça ! Ça finira mal !
- Un armée de fantômes, d’épouvantails à moineaux ! Et c’est avec ça que vous comptez conquérir le monde ?
- Je doterai tous ces hommes d’armes terrifiantes. L’Histoire se souviendra de moi comme du Fléau du Dieu.
- Le Fléau de Dieu ? Tiens, tiens, j’ai déjà entendu cela quelque part. Et vous, commandant ?
- Après Alexandre, César, Napoléon, Hitler, voilà aussi qu’il se prend pour Attila.
- Je doterai tous ces hommes d’armes terrifiantes. L’Histoire se souviendra de moi comme du Fléau du Dieu.
- Le Fléau de Dieu ? Tiens, tiens, j’ai déjà entendu cela quelque part. Et vous, commandant ?
- Après Alexandre, César, Napoléon, Hitler, voilà aussi qu’il se prend pour Attila.
Dans le camp des chrétiens, la confusion s'étend comme un envol de cailles effarouchées.
Le gourmand creuse sa tombe avec les dents.
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