V. INTERMITTENCES
TROUVÉE, PERDUE
Et pourtant la lumière était là, dans l'égarement
Elle gisait telle une flaque au creux pierreux du jour
Avec son doux visage où le vent moissonne des lys
Je l'ai prise comme un miroir et j'ai regardé
Le monde par-dessus mon épaule
La mer abandonnée
Et pleurant comme un gamin j'ai poursuivi ma route
Ne sachant même plus faire autre chose que de bredouiller
son nom
Gluant sur les syllabes
Comme un agonisant qui parle dans son sang
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