C’était la guerre, il y avait des miliciens partout, des occupants partout, des oreilles ennemies à l’affût dès qu’on prenait l’autocar du Vigan, même le chauffeur. Mais guerre ou pas, boches ou non, leur avenir n’était pas au pays des traversiers où les femmes ont une vie de chèvre et toujours le même bouc sur l’échine. « Et dans la foufoune, pauvres de nous ! »