Si le monde était bien fait, ce monument aurait déjà sa place dans les bibliothèques du monde entier. Et voilà que mon propre fils trouve normal de revendre ce précieux bien à son profit, en prétendue compensation des efforts et de l’argent que lui coûtent les soins dont il m’entoure. Lorsque je lui ai demandé de me rendre les douze mille yens que lui avait rapportés cette vente, il m’a jeté un regard haineux. Ce que je voulais, c’était avoir cet argent dans le tiroir de ma table. J’aurais pu alors travailler l’esprit en repos. Depuis toujours, j’ai mené une vie misérable que, par nature, je supporte très mal