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4.77/5 (sur 81 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 01/12/1979
Biographie :

Yoan H. Padines est un auteur de romans de l'imaginaire.

Son nouveau roman, Coeur de Fer, est un thriller psychologique sur fond de secrets de famille et de maltraitance infantile. Il est sorti en format exclusif broché le 01/12/2023 et sera officiellement publié en ebook et broché au printemps 2024.

Yoan alterne entre romans de Fantasy (avec Vérité, son 1er roman, mais aussi sa saga de Tiki Fantasy Varumotu) et Thriller (#instakill, AAA et le Parfum de la Violette).

Professionnel du marketing et du management, il est installé à Jarzé (Maine et Loire) depuis 2007.

compte Instagram : https://www.instagram.com/yoanhpadines/
page Facebook : https://www.facebook.com/yoanhpadines/


Source : www.ouest-france.fr
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Booktrailer du thriller psychologique Coeur de Fer, par Yoan H. Padines


Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Quand deux JenMen, un homme et une femme, quittent le flot des acheteurs pour se diriger vers lui, il ne peut s'empêcher de tressaillir et de se redresser. Ils vont tête nue, sans casque tactique, et portent tous deux le costume noir, avec le badge au JM rouge sang sur le cœur. La femme salue Gabriel d'un hochement de tête et s'engouffre dans les toilettes pour femmes. L'homme s'adosse au mur près de lui. Aucune information de Jenny.

- Bonjour, Monsieur du Grand Tertre.
- Bonjour.
- Ah, les femmes et leur petite vessie… Vous avez été bien occupés, à ce que je vois.
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Il regarde la serrure et la voit grandir, grandir… Bientôt, il pourra s’y faufiler voire s’y promener. Pourquoi chercher la clé ? Il traverse le mécanisme de la porte et s’émerveille de l’ingéniosité humaine. Des flashs violacés vrillent encore son cerveau quand il s’affale, tout habillé, sur son lit.
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Quand Justin vit la Gwade pour la première fois au lever du soleil, il sut que cette image resterait gravée dans sa mémoire. Le large fleuve s’écoulait paresseusement entre les îles et les bancs de sable. Une brume légère s’élevait de l’eau et assourdissait le chant des oiseaux. Au loin, un petit village s’accrochait à la berge et quelques timides lumières clignotaient. Un chien aboya, une barque glissait sur l’eau, sans bruit. Le soleil rougeoyait à l’horizon, embrasant les volutes de brume qui prirent une fugace nuance rosée. Justin se sentait touché par la quiétude de ce paysage, par sa beauté paisible.
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— Pourquoi tu dis merci à papa ?
— T’occupes.
— Ne parle pas comme ça à ton frère, répond maman tout en découpant le poulet.
— Papa, pourquoi Jenny t’a dit merci ?
— Tu sais très bien.
— Pfff… Vas-y, encore tout un tas de chieuses, c’est la mort !
— Charly ! Surveille ton langage, fait maman en posant plutôt brusquement le plat du poulet sur l’îlot, au milieu des assiettes.

À quinze heures, Lucie frappe à la porte et c’est Charly qui lui ouvre.
— Jenny, y a un dindon qui te demande !
Quel couillon !
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La situation m'est insupportable. Aezin et Tamien sont seuls face à une escouade complète de prêtres Iskis qui prennent peu à peu le dessus. J'ai peu d'espoir quant à leur capacité à nous sauver, et je me refuse à laisser tomber Justin entre leurs mains. Je m'approche du bastingage, pousse un rugissement et saute.

Je reste suspendu dans les airs une fraction de seconde. Ai-je si bien calculé mon coup avec ce corps aux capacités physiques exceptionnelles ? Ou bien la chance divine était-elle de mon côté ? Toujours est-il qu'aucun boulet ne vient me frapper. Je franchis le rideau de fumée et atterrit sur le pont ennemi. Je constate la surprise des Iskis mais n'attends pas qu'ils se ressaisissent : je tournoie, je frappe de mes griffes acérées, crache un geyser de flammes.

Le bois s'embrase, les Iskis hurlent, de douleur comme d'épouvante. Les foudroyants gardent le silence. Je bondis sur les prêtres et déchire des chairs. Je ressens une faim que j'avais contenue jusque là. J'ai le désir de tuer, de massacrer. De me repaître de ces chairs tendres. Je ravage leur pont et devant moi, marins et soldats tombent ou fuient. Certains se jettent à l'eau. Les prêtres, eux, s'organisent. Ils utilisent le pouvoir pour circonscrire mes flammes, ce qui signifie que je n'ai plus aucune chance face à eux. Je ne peux qu'espérer avoir donné suffisamment de répit à Aezin et Tamien pour qu'ils contre-attaquent.
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L’assiette de soupe d’Ernest s’envole d’un bond et se retourne au-dessus de sa tête. Tous les yeux des apprentis se tournent vers le garçon et son tourmenteur. Un silence ébahi survit trois secondes, avant que les Grands n’éclatent de rire, rire qui se communique sans tarder aux autres. Ernest reste immobile, saisi. La soupe chaude lui coule devant les yeux, dans son dos. Jamais il n’a connu pareille humiliation.
L’enfant, cramoisi, se redresse et fait face à son tortionnaire, plié en deux, très fier du tour qu’il vient de jouer. Il lève les mains et les claque. Trois assiettes décollent et se percutent au-dessus de son adversaire en une pluie de potage et de légumes bouillis. Une soupière leur succède, puis toutes les assiettes. La douche brûlante sème une pagaille sans nom dans les rangs des Grands qui s’enfuient en courant. Ernest empoigne d’une pensée son persécuteur, le renverse et l’utilise comme un balai pour serpiller le sol de ses cheveux.
Tout à coup, l’enfant perçoit une présence à ses côtés et du coin de l’œil, il distingue Maître Cairmauge. Une force fantastique le submerge : en un même mouvement empli de grâce, le Grand est redressé, le sol nettoyé, la vaisselle réparée et toute la soupe qui avait inondé Ernest réintègre son assiette.
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Au premier visionnage, dans le vestiaire, les filles sont restées très silencieuses, choquées, alors que chez les garçons, nous avons entendu une explosion de rires. Je me suis sentie bizarre et cette impression ne me lâche pas. Je remets encore la vidéo. Vincent est beau. Terry est un loser pathétique. Je ressens de la peine, du dégoût, du regret, mêlé d’excitation et d’attirance. Vincent est vraiment le Mâle de la classe.
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Je souffre.
J’ai l’impression que ma carapace a été vidée de toute sa substance et j’en suis fâché. La Femelle-Vide, celle qui est si gentille… Raiana… Elle est mal en point. Je m’approche d’elle comme je peux… Trois de mes pattes ne m’obéissent plus. Des nuages bleus, croassant, me masquent la vue et je ne distingue plus rien, alors je grimpe sur son corps inerte, pour y voir plus clair. Le poilu aux grandes dents qui peut se transformer en crabe est étendu, un peu plus loin. Il halète, sa vitalité aspirée par des formes éthérées qui ne dégagent aucune chaleur. Les feux du ciel crépitent autour de nous, avant de se diriger vers Gros Humain Temanu. Il ne pourra pas leur survivre.
J’aurais voulu les protéger. Vraiment. Avant, ils m’auraient tous laissé indifférent, mais tout a changé le jour où un choc violent me réveilla et me fit tournoyer.
(...)
Depuis ce jour, je suis différent. Depuis ce jour, je suis fort. Depuis ce jour, Arunui ne m’a pas lâché et c’est de sa faute si j’en suis là.
J’ai voyagé. J’ai fait des rencontres inattendues.
Je suis fort.
Mais pas assez pour sauver Raiana.
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Une bouffée de chaleur submerge Terry qui en devient tout rouge, visage et torse. Jennifer est son fantasme secret, la source d’une atroce douleur, d’une obsession maladive et, en même temps, de ses meilleures sensations. L’adolescent n’aime pas la tournure de cette conversation. Sa voix, fluette comme celle d’un enfant, prend un accent sec et cassant.
— T’es con. Elle est trop jeune pour toi.
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Quel dimanche pénible…
Terry joue encore sur Fortnite dans sa chambre, qu’il ne quitte pour ainsi dire pas depuis son anniversaire, vingt jours plus tôt. Le fiston occupé, j’aurais bien voulu profiter et prendre du bon temps avec Emilie, mais ma chérie est d’une humeur massacrante. Ce matin, elle s’est réveillée en sursaut, en nage au milieu du lit. J’ai allumé aussitôt ma lampe de chevet, pour la découvrir tremblante, le visage baigné de larmes. Sa grossesse l’angoisse, et elle a encore fait un cauchemar de fausse-couche. Il m’a fallu quinze minutes de câlin pour qu’elle se ressaisisse et me repousse avec fierté. Pas de galipette pour autant. À cette peur terrible de perte du bébé se rajoutent d’incessantes nausées et des relations frictionnelles avec mon fils, Terry ; en ce moment, il ne fait pas bon approcher ma tigresse africaine. Dehors, il pluviote, ça me coupe l’envie d’aller faire du VTT. Bref, j’ai trente-six ans et je m’emmerde comme un môme.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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