Je ne me sens pas triste parce que je suis solitaire. J'en ai fini avec la tristesse depuis bien longtemps déjà. Ce n'est pas ça, c'est plutôt la sensation que moi aussi je vais disparaître sans bruit, aspiré par une fissure dans l'atmosphère. A une vitesse ahurissante, à laquelle nul ne pouvait s'opposer. Si l'on y est entraîné, impossible de revenir en arrière. Je le sais bien.