MANGA Anguilles démoniaques - Mangado La voie du manga
- Qu’est ce que tu as foutu jusqu’à maintenant, ducon ?
La voix avait baissé, mais maintenant la jambe du patron était prise de tremblements nerveux. Masaru n’avait pas d’autre choix que de rester debout devant lui, les yeux baissés.
Tomika, tournant le dos à l’ordinateur, semblait crier que ce qui pouvait se passer autour de lui ne le regardait en aucune façon. Il était très fort pour poursuivre ses petites affaires dans son coin sans se laisser perturber par ce qui pouvait arriver à côté, Tomita.
Pose pas de questions inutiles ! Tu suis les ordres, c'est tout !
Quand on serre trop l'anguille, on la laisse partir.
Mais il y en avait d'autres, des futés, qui faisaient semblant de se faire bouffer par les zombies, alors que c'était pour mieux les bouffer, au contraire.
C'est exactement comme cela que Masaru voyait les petites brebis à l'arrière du monospace. Elles se foutaient pas mal qu'on voie leur culotte. Pour elles, enlever leur culotte ou enlever un chapeau ne présentait pas la plus légère différence. Le sentiment de culpabilité ? Elles n'avaient pas téléchargé cette application.
Alors elles jouaient à la chair fraiche, celle que les hommes aiment rien tant que manger tout cru. Mais, en réalité, c'étaient elles qui leur suçaient le portefeuille jusqu'à la dernière goutte. Et quand elles étaient repues, elles passaient au suivant. Il paraît qu'il y a des filles qui pleurent pour un peu de tendresse et de sincérité. Mais "tendresse", dans leur langage, ça se dit "portefeuille". C'était tellement ridicule comme histoire...
Enfin, c'est comme ça que Masaru voyait les choses.
Masaru n'avait rien demandé, mais Tomita se croyait obligé de donner des détails.
- Celle d'aujourd'hui, elle était superstylée, je te dis pas, mais dés le début elle n'arrêtait de gémir et de jouir.
Masaru lui jeta un regard en coin, certain qu'il allait le trouver les bas croisés avec son petit sourire vicieux en coin. Or, au contraire, Tomita racontait son histoire avec le plus grand sérieux. Il y a donc de la conscience professionnelle même chez les maquereaux. C'était une découverte pour Masaru.
Cette fille était qu'une teupu et son plaqué or c'était totalement écaillé. Une vulgaire truie. C'était cela son vraie visage. Un être vivant recouvert d'une jolie peau. Mais a l'intérieur, ce n'était qu'un sac de merdes rempli d'organes et viscères, souillé de sang
Page 232
Miki était à présent une obscène anémone de mer. Son corps entier n'était qu'un sexe géant. Un organe sexuel humide de désir
page 231 sur 348
Je sais quand même reconnaître mon mari !