Elevée dans les milieux affreusement bourgeois de Tokyo, elle avait exigé de son mari qu'il se comportât comme un membre de la haute société. Jusqu'à la mort de sa femme, il ne lui était permis, ni de se moucher entre ses doigts, ni de se curer le nez devant les gens, ni de faire claquer sa langue en prenant son potage, ni d'expectorer des graillons dans les cendres du feu de bois, mauvaises habitudes que la société, en toute magnanimité, peut tolérer chez un héros.