Lorsque Reiko dit : "Je demande la permission de vous accompagner", le lieutenant eut le sentiment que ces paroles étaient le fruit de l'enseignement qu'il avait lui-même dispensé à sa femme dès le premier soir de leur mariage, enseignement qui l'avait dressée à dire sans hésiter, le moment venu, ce qui devait être dit. Il se sentait flatté dans l'idée qu'il se faisait de sa propre conduite. Car il n'était ni vaniteux, ni romantique et n'imaginait pas que les paroles de Reiko aient pu lui venir spontanément par amour pour son mari.
"Patriotisme"