Citations de Élodie Garnier (47)
Finalement, j’ai appris qu’il faut aimer les gens pour ce qu’ils sont et non pas pour ce que l’on veut qu’ils deviennent.
Pourquoi se faire autant de mal à vouloir connaître la vie d’après de l’être aimé ? Que cherche-t-on précisément en faisant ça ? Comparer le présent avec ce qu’on a vécu ? Dénicher le moindre signe qui m’assure qu’elle ne m’a pas oubliée ? Espérer entrevoir un peu de tristesse sur son visage pour réconforter mon ego de femme quittée ?
J'ai appris avec Laure qu'un manque terrible d'attention, d'amour ou le fait d'être séparé de ceux qu'on aime de manière répétitive est une charge trop lourde pour un enfant. Apparaît alors une blessure profonde en nous, qui ne fait que se creuser, année après année. J'ai constamment à l'esprit l'idée que quelqu'un peut à tout moment m'abandonner. En amour ou en amitié, je suis intense et entière, prête à tout donner sans demi-mesure. Et cela peut parfois me jouer des tours. Je m'attache rapidement, c'est plus fort que moi.
Pourquoi devenons-nous si insignifiants aux yeux de ceux que nous avons aimés ? Si l'indifférence est le jour qui suit l'amour, j'aurais préféré ne jamais le vivre.
Durant notre échange, la complicité renaît instinctivement. On se comprend, on se parle avec le regard. Le temps qui passe ne nous a pas enlevé notre évidente alchimie. Je suis sûre d'une chose : si nous nous retrouvons un jour, nous garderons à jamais ce lien à part et unique.
Si les mots sont des balles, je suis morte fusillée ce matin au nom de l'amour.
Pourquoi devenons-nous si insignifiants aux yeux de ceux que nous avons aimés ? Si l'indifférence est le jour qui suit l'amour, j'aurais préféré ne jamais le vivre.
La souffrance qu'elle m'inflige à ne pas faire de choix m'est atrocement difficile à vivre.
Je laisse derrière moi deux mois et demi d'une liaison fusionnelle. Je perds ma moitié d'orange.
Je suis dévastée.
Retour à la case départ.
Quand la sage-femme arrive à ma hauteur, je pose enfin mes yeux sur cette fragile créature. C'est un tsunami d'émotions, si violent que j'en tremble. Des larmes de joie se frayent un passage jusqu'à mes joues et achèvent leur course sur mes lèvres. Je sens un frisson se propager dans mon ventre, dans mes bras, mes mains et puis ma tête. C'est sûr, c'est de l'amour. De l'amour inconditionnel, instantané, qui nous lie, elle et moi, d'un fil invisible pour le restant de nos jours.
La vie nous emporte sans prévenir dans ses méandres. Tout va si vite. On est projeté, en une poignée de secondes, vers de nouveaux lieux à découvrir, des gens à rencontrer et des expériences à vivre. C'est peut-être cela qui la rend si excitante.
C'est un sentiment commun pour ceux qui manquent de confiance en soi : on présage le pire et l'on bâtit des murs, comme des obstacles pour se décourager
qu'on la voit une à deux fois par semaine et que l'on n'a rien décelé. Comme quoi un éclat de rire n'est pas l'assurance d'un bien-être. Il y a tant de failles que le maquillage et le sourire dissimulent
J'ai toujours su qu'Alix aimait les femmes. Elle a sauté le pas pour vivre pleinement ce qu'elle a été. Je l'admire, certaines femmes n'ont pas ce courage.
La vie est courte et fragile, mais je reste profondément convaincue qu'un je t'aime la rallonge de quelques microsecondes.
Je noircis quatre pages mêlant incompréhension et culpabilité, avant de noter cette question dont je n’ai toujours pas la réponse :
Est-il possible de lutter contre son passé ?
J’ai marché sous la pluie
En espérant t’y croiser
J’ai relu tes messages
Et tes romans préférés
Je te cherche partout, mon amour, Je te cherche en vain,
Jure-moi, mon amour,
Qu’on n’a pas fait tout ça pour rien.
J'ai embrassé le vide, supplié de ne plus aimer et d'oublier ces instants que j'aimerais ne pas avoir vécus.
Il y a des destinations qui ne nécessitent pas de lourdes valises. Ici, on voyage léger, pris de cours par les évènements de la vie : on nait, on se répare ou l'on meurt sans que personne soit prévenu.
"Je la regarde s'éloigner, songeant au fait qu'il y a des milliers de gens que l'on croise et que l'on ne reverra jamais. On en garde un parfum, une voix, un geste comme trace de leur fragile existence"