Lorsque nous sommes confrontés à la perte foudroyante de l'être que l'on aime, une partie de nous, ou peut-être tout de nous, meurt aussi. C'est là que peut surgir le miracle. C'est là que, chez celui qui survit à un tel drame, peut renaître l'espoir malgré tout, pour pouvoir continuer sans tomber. La rage de vivre devient indispensable, obligée de se développer pour tenir l'âme et le corps, révélant une force de vie hors du commun.
Tu n'étais pas celui que j'attendais, mais tu es celui que j'ai toujours espéré.
C'est si rare qu'on me choisisse. J'ai toujours l'impression que les autres sont mieux que moi.
Il y a des moments dans la vie où tout nous paraît insurmontable. Où la douleur est telle, que le simple fait de respirer est doulourex.
C'est peut-être simplement ça, le bonheur. Se sentir connecté à l'autre, avancer ensemble dans la même direction.
Au fil des années, tu apprends à revoir tes critères. On a toutes rêvé du prince charmant à vingt ans. Ensuite, on aspire à autre chose, les désirs évoluent avec le temps. Tu te rends compte que la vie est courte et qu'elle ne t'apporte peut-être pas tout ce que tu as espéré.
Un couple à distance, c'est curieux comme relation. Excitant et frustrant à la fois. Nous nous endormons avec des problèmes différents des autres couples. Nous ne nous disputons ni la couette ni la place que prend l'autre dans le lit. En revanche, il nous faut réussir à caler l'ordinateur en équilibre sur la table de chevet, le bon axe, tout en veillant à garder une petite lumière près de soi afin de voir nos visages dans la pénombre. C'est moins évident que ça en a l'air !
J'en veux au monde entier et je suis allergique au bonheur. La vie n'est qu'un morceau de merde qu'on grignote chaque jour un peu plus.
Je prends du recul sur tout en ce moment, et ça marche. C'est peut-être ça la vie, finalement. N'accorder d'importance à rien.