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3.62/5 (sur 404 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Enghien-les-Bains , le 31/08/1965
Biographie :

Éric Liberge est un auteur de bande dessinée.

Il a toujours aimé dessiner des squelettes et entre dans le monde de la bande dessinée par le biais d’une école courante : celle des fanzines. Il collabore, en effet, à nombre d’entre eux, dont le fanzine Le Goinfre qui obtient le Prix du meilleur fanzine à Angoulême en 1994). Il continue ensuite chez PLG.

Grand amateur de littérature fantastique et influencé par les univers graphiques de Philippe Druillet, il se lance alors dans une quête difficile, celle de se faire éditer. Il travaille sur le projet Monsieur Mardi-Gras Descendres et étale son monde sur les pages des revues PLG, Ogoun et Golem. En 1998, une petite maison d’édition, Zone Créative, publie le tome 1 de "Monsieur Mardi-Gras Descendres" avant de déposer le bilan.
Éric Liberge participe alors à la fondation des éditions Pointe Noire qui se charge de la publication de sa série et il devient le plus proche collaborateur de l'éditeur Hervé Manuguerra. Le succès est au rendez-vous puisqu'il obtient le prix René Goscinny du meilleur scénario en 1999. Dans le milieu des petits éditeurs dynamiques, il publie encore deux tomes de la série "Le Dernier Marduk" en 2000 chez PMJ Éditions.
Il rejoint les maisons d’éditions bien établies comme Soleil Productions où il publie "Tonnerre rampant" en 2002 puis "Métal" en 2003. Dupuis réédite, dans une version couleur, Monsieur Mardi-Gras Descendres à partir de 2004.

Au printemps 2016, Eric Liberge sort un nouveau volume de "Mr Mardi-Gras Descendres", intitulé "Le facteur cratophane", et se voit proposer par Futuropolis l'opportunité de travailler avec Gérard Mordillat et Jérôme Prieur sur "Le Suaire", une série de 3 albums sur cet artefact qu'est le suaire de Turin. En 2017, il poursuit en outre sa collaboration avec Arnaud Delalande pour 2 albums sur la jeunesse de Staline, "Sosso" et "Koba", aux éditions les Arènes.

Il est également auteur d'un BD érotique, "Fornikandias" (2000), sous le pseudonyme Éol.

Au printemps 2016, Eric Liberge sort un nouveau volume de Mr Mardi-Gras Descendres, intitulé "Le facteur cratophane", et se voit proposer par Futuropolis l'opportunité de travailler avec Gérard Mordillat et Jérôme Prieur sur "Le Suaire", une série de 3 albums sur cet artefact qu'est le suaire de Turin. Il poursuit en outre sa collaboration avec Arnaud Delalande pour 2 albums sur la jeunesse de Staline, "Sosso, le jeune Staline", aux éditions les Arènes.
Il est également l'auteur des corsaire
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La première révolution populaire ? Elle date du début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l'Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X. Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ». Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat et Éric Liberge.

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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
L’image fascinante imprimée sur un linge est-elle une relique sacrée venue du premier siècle de notre ère, qui prouverait l’existence de Dieu ?
Ou un artifice fabriqué de toutes pièces pour abuser et asservir ceux qui veulent croire ?

Quatrième de couverture, Futuropolis, 2018.
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– Vous trompez le cœur des simples ! C’est insupportable ! Plutôt appeler la mort, que contribuer à votre simulacre !
– Au contraire, tu devrais te réjouir ! Le suaire du Christ amène plus de fidèles que les vains discours de ton cousin !
– C’est l’œuvre du diable !

Page 64, Futuropolis, 2018.
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Camille prenait sa vocation très au sérieux. Elle a acquis sa science du modelé par un travail acharné d'après nature. A copier en terre tous les os du corps humain. A passer des mois d'études anatomiques, de dissection. Tout comme le geste animal. Pendant longtemps, elle ne s'est pas séparée d'un crâne de rhinocéros qu'elle étudiait , et qu'elle emportait avec elle comme une valise.
(p. 2)
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"_La marche du monde où séjourne notre âme est pétrie de mystères impénétrables. Explique le tien.
_Eh bien...Comme l'a dit le monsieur, nous sommes des psychopompes. Les passeurs des morts...et sans vouloir nous vanter, notre tâche en ce monde est essentielle !! Nous disposons de plusieurs flottes pour quérir les âmes des nouveaux défunts, en tous points du système solaire..."
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Est-ce donc cela, la vie ? Ce jeu stupide qu'un créateur nous force à jouer pour ramener vers lui toujours plus d’expériences ?!! Cette partie de théâtre dont chaque respiration nous est comptée dès que, par la naissance l'on entre en scène ?! Cette loterie qu'il faut toujours perdre, car elle finit toujours par la mort ?!! Cette route dans visibilité, où l'on doit grandir comme une jeune pousse, assaillie par toute sortes de dangers ?! Et si par miracle le hasard nous garde des tempêtes, du feu, de la noyade, des maladies ou de la bestialité de nos semblables, on s'éprend de ce qui nous entoure, et l'on souffre car tout se fane... Dans cette obscurité, on avance, sans cesse battu par deux penchants opposés... Deux ponts fixes jetés à la face des hommes : bien et mal !! Et notre conscience qui jongle avec cette parcelle de Dieu est tout ce qu'il y a de plus élastique ! Un soubresaut du corps et la voila qui flanche comme un enfant vorace ! Cette étincelle divine c'est le feu dévorant qui nous pousse à l'abime et nous vend à la matière !! Est - ce cela, l’expérience dont veut se repaitre ce créateur ? Chaque jour, creuser la pierre dresser des maisons, des ponts, des palais ! Tirer son pain d'une terre ingrate et toujours chaque carré que l'on remue, revient tel qu'auparavant ! Les ponts se fissurent les demeurent s'écroulent sur nos têtes et tout ce que l'on a brassé avec tant de douleur, reprend la forme de son moule !! Combien de fois m'est-il arrivé d'implorer le ciel pour obtenir les clés de ce jeu bien inutile ? Je n'ai reçu qu'un vide immense. Au moins suis je mort avec plus de regrets et de dégout que les animaux.
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Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. – Bertolt Brecht
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Omnia sunt communia.
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– La foule se presse en nombre à l’abbatiale de Lirey ! On y a fait monstration du suaire qui a enveloppé notre Seigneur ! Et il se produit des miracles !
– Le suaire ? Quel suaire ?

Page 61, Futurpolis, 2018.
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Wittenberg – Place du marché. Les indulgences sont le plus précieux et le plus sublime de Dieu. Quiconque a commis quelque péché, si grand soit-il, qu’il paye bien et cela lui sera pardonné. J’ai ici des lettres munies de sceaux, garantissant que même vos péchés à venir, moyennant finance, vous serons pardonnés. Sachez que les indulgences ne sauvent pas seulement les vivants, elles sauvent aussi les morts. Prêtre ! Noble ! Marchand ! Femme ! Jeune fille ! Jeune homme ! Entendez vos parents et vos proches qui sont morts et qui vous crient du fond de l’abîme : nous endurons un horrible martyre ! Une petite aumône nous délivrera. À l’instant même où l’obole retentit au fond du coffre-fort, l’âme part du purgatoire et s’envole, délivrée, vers le ciel. Ô gens imbéciles et presque semblables aux bêtes ! Comprenez qu’avec douze gros, vous pouvez tirer votre père du purgatoire. Voulez-vous être punis sévèrement pour avoir négligé un si grand salut ? Le seigneur notre dieu n’est plus dieu. Il a remis tout son pouvoir au pape qui, mieux que quiconque, sait ce que sont les enfers et voici ce qu’il nous en raconte. L’enfer est le lieu des supplices les plus abominables, infligés dans un feu qui ne s’éteint jamais. Les damnés y endurent au centuple une souffrance éternelle, car la damnation de l’âme est une maladie sans retour. Les démons qui s’activent aux supplices ont une imagination sans limite. Et Satan qui trône sur un volcan noir se repaît des déchirements affreux qui remontent jusqu’à ses pattes fourchues. Ainsi cette femme dont le goût était de prendre le pucelage de jeunes garçons. La voici fixée par le croupion sur une pièce de fer brûlant, qui lui fond lentement les chairs. Puis le bourreau qui préside à la torture la retire du feu pour la livrer à un cercle de démons sodomites qui l’entreprennent de la plus horrible façon, avant de la replonger dans l’huile bouillante sous un déluge de coups de poing. Ce voleur récidiviste pendu par la langue au-dessus d’un lac de feu, puis enfermé dans un tonneau garni de pointes de fer que l’on précipite dans un ravin sans fond, avant de lui scier les quatre membres et de l’embrocher comme un rôti que l’on oubliera sur le brasier. Ou bien encore cette bougresse avorteuse de jeunes filles, condamnée à enfanter chaque minute d’horribles grappes de bambins monstrueux, que dès leur sortie un démon pourfend de son sabre, ou bien achève en elle avec une broche chauffée à blanc. Yeux crevés, tétons coupés ! Éventrations et empalements ! Estrapade et décapitations ! roues de torture éternelles ! La moindre de vos passions tristes trouve son écho dans l’au-delà. Rien n’échappe au créateur !
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Il n'est d'ordres établis que ceux auxquels on veut bien se soumettre
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