Citations de Éric Stoffel (18)
"César, tu es un emmerdeur, pas autre chose. Très bon dans le fond et très sensible. Mais d'une fréquentation intolérable. Tu vis tout seul parce que personne ne veut rester avec toi. Tu as fait fuir les clients, tu as même chassé ton fils. À cause de ton caractère, César, tu as fait de la peine à beaucoup de gens, et je connais même un pauvre brave homme que tu as martyrisé !
_ Qui ?
_ Toi !"
- Goûte, c'est une infusion ayurvédique qui protège de tous les virus... sauf des virus informatiques, hélas ! Mais c'est radical pour trouver la paix dans le sommeil...
- Je ne saurais pas moi-même vous dire exactement combien de dizaines de milliers de livres, de plans, de documents, de traités sont archivés ici... Une somme incommensurable de connaissances.
On s'attendrit sur les petits oiseaux parcequ' ils volent et font cuicui. On verse des larmes sur l'innocente grive ou le gentil pinson. J'ai remarqué qu'on ne pleure jamais en regardant une côtelette d'agneau.
Tu mens!! Tu aimes Fanny! Tu es fou de rage parce qu'un autre va te la prendre et tu refuses de l'épouser?
- Qu'est-ce qu'il veut planter ?
- Des légumes, de la vigne, du blé, et surtout, il dit qu'il va cultiver des lotantiques ! Des lotantiques partout ! Qu'est-ce que c'est ?
- Ça doit être une plante qui pousse dans les livres... Je vois ça d'ici.
Tout le monde l'aimait bien, et surtout les hommes parce que sa femme était belle et ne refusait qu'une fois ce qu'on lui demandait poliment.
Regardez attentivement ce front bas de brute, ces petits yeux cruels au regard féroce, cette mâchoire prognathe, ces dents de carnassier !
Les Bastides Blanches, c'était une paroisse de cent cinquante habitants, perchée sur la proue de l'un des derniers contreforts du massif de l'Étoile, à deux lieues d'Aubagne…
Une route de terre y conduisait par une montée si abrupte que de loin elle paraissait verticale : mais du côté des collines il n'en sortait qu'un chemin muletier d'où partaient quelques sentiers qui menaient au ciel.
Je bouche les sources, je plante des ronces, je greffe les gratte-culs, je suis le paysan du diable !.
C'est souvent qu'un paysan devient bossu, c'est rare qu'un bossu devienne paysan.
Je le connais, moi, le caractère des sources. C'est comme une belle fille. Quand on les oublie, elles s'en vont et c'est fini.
D'immenses pinèdes couvraient la longue chaîne de montagnes qui borde notre Méditerranée, et l'on disait, sans trop exagérer, qu'il était possible, en partant d'Aix, d'aller à pied jusqu'à Nice, "sans passer au soleil".
L'argent d'héritage, ça ne tient pas aux doigts...
- Puisque tant de gens sont assez couillons pour acheter des fleurs plus cher que le bisteck...
Pour éviter les confusions possibles, on ajoutait souvent aux prénoms, non pas le nom de famille, mais le prénom de la mère : Pamphile de Fortunette, Louis d'Etiennette, Clarius de Reine, etc.
[...] une femme, il faudrait la nourrir, l'habiller, elle me parlerait tout le temps, et elle prendrait toute la place dans mon lit !
- Mais pourquoi ont-ils peur de vous?
- Parce que j'ai peur d'eux...