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Longuement épelant le nom des vagues

Déniché à la médiathèque, ce recueil très court puisqu'il ne contient que vingt - deux textes, est assez ancien puisqu'il a été publié en juin 1987. Je fais appel aux babeliotes qui auraient des informations car je n'ai absolument rien trouvé sur l'auteur, après plusieurs recherches sur Internet. J'aimerais en savoir plus sur lui!



Car j'ai beaucoup aimé ses poèmes, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, quelle intensité, quelle originalité dans le choix des images! En voici une, par exemple,que je trouve saisissante :



" La terre ouvre ses veines d'eau profonde

Elle est un fruit mûr que le soleil aime presser"



J'ai été sensible aussi à ce sentiment de manque amoureux qui transparaît à travers la plupart des textes, et qui leur donne une tonalité mélancolique, une force également.



Enfin, le vocabulaire est riche, le thème aquatique m'a particulièrement attirée :



" Les arbres vont l'amble dans l'écoulement du soleil

Les eaux descendent les millénaires d'île en île"



Un poème, spécialement, m'a touchée et l'un de ses vers donne son titre au livre:



" Je partirai

Longuement épelant le nom des vagues

Et ce murmure dont naissent les îles et les rêves "



Superbe , non?

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Le bon vivant

Je profite de ce confinement pour explorer mes archives personnelles. J' y ai découvert un article écrit il y a bien longtemps à propos du recueil de poèmes de Robert Nedelec, "Le bon vivant". Je le reproduis ici pour qu'on ne l'oublie pas.



Le bon vivant.



A l'invite de quelques quinze textes, Robert Nedelec, avec la complicité de son éditeur Jean le Mauve, nous peint non seulement la fuite irréversible du temps mais aussi un certain mal de vivre qu'il perçoit au travers de la condition humaine. Voici "Le bon vivant", "La pénitente", "Le confident", autant de personnages qu'il nous présente avec cette volonté de tout dire en peu de mots, différemment mais complètement.

C'est un tourbillon de mots impairs qui donnent au texte sa qualité en même temps qu'une certaine beauté. Il nous transmet sa vision des choses au travers de la potentialité extrême du verbe et de la plénitude qu'il porte en lui. C'est la sonorité et le couleur des mots, leurs entrelacs, leurs entrechocs qui sont un plaisir pour l'oreille autant que leur sens second en est un pour l'esprit. Au travers de leur transparence, l'auteur y insinue un sens nouveau, plus irréel, plus intemporel.

Ce qui frappe, c'est l'absence de rimes de ces poèmes composés comme de la prose, c'est l'invite à se construire par delà le verbe un univers personnel à l'occasion de l'oeuvre, tant il est vrai que chaque texte est ouvert au lecteur. L'inspiration dont ils procèdent laisse entendre le rythme de la mer qui pousse en lui sa vague bretonne et son étrange exorcisme.

Ce mal de vivre qu'il nous dépeint chez les autres, c'est peut-être aussi le sien et ses poèmes une manière de s'en libérer.

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Les minutes de l'air

Un très beau recueil, émouvant et juste, sur le temps, l'espace, la vie quoi.

A découvrir.
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