P.I.E-Peter Lang S.A., Editions Scientifiques Internationales [corriger]

Garnier propose une autre façon de considérer le texte que celles qui sont en vogue : un rapport entre le réel et l'imaginaire, un acte du discours, un rapport signifiant/signifié. La caractéristique du texte, pour lui, c'est la surface, la platitude de la page qui contient les mots, non comme des signes, mais comme des mouvements. Il faudrait abandonner l'idée de la sémiologie qui fige les réseaux de mots au profit de l'étude des mouvements du texte.

La figure se cache sous le personnage, c'est l'anti-personnage, son contraire. Le personnage est un plein, une positivité, il est une simplification de d'être ; la figure est un vide, une interrogation, une négation du monde : elle absorbe le monde, l'engloutit.



Une littérature de personnage est ennuyeuse, simplette, efficace ; elle est faite pour les personnes qui cherchent des solutions à leur vie quotidienne, qui n'en sortent pas, qui ne parviennent pas à se distancier de leurs soucis pragmatiques. Au contraire, la littérature doit être une mise en évolution de la figure, elle doit interroger le lecteur, le laisser songeur, incertain, indécis, le transformer. Ce n'est possible que parce que la la figure perd, disperse, métamorphose et rend tout confus.



La littérature africaine n'a pas, comme la littérature européenne, à abandonner la notion de personnage pour aller vers celle de la figure ; elle se trouve au contraire bien disposée à produire une littérature de la figure car la réalité africaine est une réalité qui mêle la magie et le concret, le visible et l'invisible.

cet ouvrage offre une synthèse claire sur la scène artistique en Allemagne occupée puis dans les deux Allemagnes.



À lire absolument pour toute personne s'intéressant à l'art en Allemagne après 1945.