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Abécédaire de la bêtise ambiante

Lorsque j'ai lu ce livre, Soral n'était pas encore devenu complètement fou. Où, s'il l'était déjà, cela ne sautait pas aux yeux. Depuis quelques années, on ne sait même plus le définir. Complotiste, antisémite... Masculiniste? Le pire, c'est que j'ai lu depuis le livre "dialogues désaccordés". Mais je n'irais pas plus loin car, comme disait cet impayable Friedrich N, à force de regarder dans l'abime, c'est l'abime qui regarde en toi.
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L'orage

A la mort d’Edouard, Marie, sa jeune épouse, vit dans la dénégation totale de ce deuil et se retrouve sous l’emprise du fantôme de son mari et des souvenirs de leurs ébats physiques, d’une perversité hors normes et que la morale réprime. Isolée dans son monde peuplé de fantasmes et imaginant faire plaisir à Edouard, elle perpétue l’assouvissement de ses pulsions sadomasochistes auprès de Jean, l’ami d’enfance de son défunt époux, ou au cours d’une partouze dans la maison de Lulu, le simplet du village. Bien que soumise en apparence, Marie est pourtant bien consciente de l’avilissement de son corps, meurtri et sali par des actes sexuels répétés mais non subis dont la bestialité et la sauvagerie ne ressemblent en rien à des jeux érotiques. En se jetant à corps perdu dans cette folie, souhaitait-elle en finir avec cette vie uniquement fondée sur la débauche et partir au plus vite rejoindre son bien-aimé dans la tombe ?



Présenté sous la forme d’un journal, ce roman très court peut surprendre, de prime abord, par sa forme littéraire licencieuse et immorale, dépassant l’entendement. Le choix du vocabulaire est également d’une violence et d’une vulgarité saisissantes, pouvant choquer et rebuter les plus prudes d’entre nous. En l’occurrence, rien ne laissait présager, à la lecture de la quatrième de couverture, le thème d’un récit contenant, au final, autant de scènes orgiaques que de chapitres.

Dépassant les limites permises de la pornographie et détaillant les pratiques d’un libertinage décadent, ce livre choquant doit être lu, à mon avis, « entre les lignes », afin de pouvoir apprécier le message d’amour qu’il recèle et que Régine Deforges a peut-être voulu nous transmettre, à sa manière et dans ce style très particulier…

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