AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Penguin [corriger]

Penguin Books est une maison d`édition fondée en Grande Bretagne en 1935 par Allen Lane. Elle publie à ses débuts les oeuvres de Forster, Faulkner et Stella Gibbons. La maison publie essentiellement des oeuvres de fiction, littérature, des biographies, et des livres historiques. Elle connaît une réputation de qualité dans les années 1950, avant d`être rachetée en 1969 par le groupe Pearson Longmann.

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Dernières critiques
Lolita

J'ai longtemps repoussé la lecture de ce livre et finalement je ne l'ai pas trouvé exceptionnel... Je pense que son succès est essentiellement dû au côté choquant du sujet traité à l'époque de sa sortie, je ne suis pas convaincue qu'il connaîtrait le même engouement s'il sortait maintenant.

Le sujet bien sûr est dérangeant mais je n'ai pas aimé la façon dont il est traité. Contrairement à ce qui est promis je n'ai à aucun moment eu l'impression de rentrer dans la tête d'un pervers... Les pensées et sentiments sont survolés. Le style de l'écriture m'a particulièrement dérangé : les phrases sont longues, des passages complets de listing sans intérêt, un vocabulaire trop pompeux. Habituée à lire des classiques j'avais en permanence besoin d'un dictionnaire tant le vocabulaire utilisé est inconnu d'ailleurs un bon nombre de termes utilisés n'existent pas.

Le livre est terriblement long, sans action, on tourne en rond.

Concernant les personnages, il y a bien sûr le personnage principal avec qui l'auteur tente à plusieurs reprises de créer une complicité avec le lecteur ce qui nous plonge dans un côté malsain et qui met mal à l'aise. Lolita âgée de douze ans au début de l'histoire est décrite comme une écervelée à la limite de la nymphomane qui pourrait presque devenir responsable de la perversité dont elle est victime. D'ailleurs toutes les femmes du livre présentent ce type de traits de caractère.

En bref une lecture qui ne m'a pas transportée, je pourrais dire que je l'ai lu mais il ne me restera pas grand chose de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          00
La couleur pourpre

S'adresser à Dieu est un acte tout à fait louable.



Certaines consciences penseront que seules des personnes dépourvues de biens terrestres, et pourvues d'intellecte peu élevé ont cette facilité de s'adresser quotidiennement au Divin...



Et si ces personnes "simples" étaient tout simplement riches d'authenticité, d'humilité, d'humanité tout en voyant clair dans "l'espoir" d'un jour meilleur...



Que dire de "La couleur pourpre" ?



Quand Celie commence par "cher bon dieu" on fait silence. On l'écoute. Et on est embarqué.



C'est un pur, très pur, chef d'œuvre.



J'ai mis, dans ma bibliothèque, "La couleur pourpre" juste à côté de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur "
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

Cet auteur est sur toutes les lèvres des profs en fac d'anglais, aux côté d'Hawthorne, d'Irving et de Joyce. Il a marqué son époque et a conséquemment défrayé la chronique Babélienne.



Je retiendrai surtout : "La vie est simple une fois qu'on a perdu" qui peut être comprise dans plusieurs sens et éclaire à la fois le récit et le roman de notre vie.



J'ai trouvé le texte long... mais pas trop. C'est à dire qu'Hemingway a l'art de tenir son lecteur en haleine: le rythme est lent, il ne se passe pas grand chose sinon une énumération d'actions triviales et de pensées répétitives, le suspens n'est pas -pour moi- à son comble. Néanmoins, la lecture est fluide. Grâce à l'absence de fioriture, on glisse sur le récit comme le bateau sur la mer.



Santiago, le protagoniste, se décrit lui-même comme un mécréant. C'est même un peu un arriviste de la foi, même lorsqu'elle exauce ses prières, celui-ci ne tient pas ses promesses.

Pour moi, on pourrait interpréter cette course au poisson gargantuesque comme une métaphore de la traque du Léviathan.

En effet, c'est par la prière qu'il parvient à l'attraper, alors qu'il se tourne vers Marie dans un accès de désespoir. Majestueux et intrépide (comparativement aux vils requins), Santiago éprouve pour lui une forme d'obsession solennelle.



Dans la Bible, le Léviathan incarne le chaos. Or, Santiago utilise la foi comme ça l'arrange et n'arrive finalement pas à garder intacte la créature. Alors qu'il aurait pu le transformer en source d'amour-propre et de subsistance, le rapt du poisson le laisse dans un dénuement absolu. L'espérance semble interdite lorsqu'on n'est pas dévot.



On pourrait donc comprendre tout ça comme une critique de l'anticléricalisme, d'autant que l'auteur était chrétien.
Commenter  J’apprécie          10

{* *}