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Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024, item : "Un livre dont l'histoire se déroule dans mon département".
J'avais ce récit biographique dans ma PAL après l'avoir acheté directement à l'auteure lors d'un salon littéraire à proximité de chez moi.
Dans ce petit livre de 101 pages, Anne Marcus fait le récit de la vie d'Anna Dorso, qu'elle n'a pas connue personnellement mais avec laquelle, on le verra à la fin, elle a un lien "familial" indirect.
Anna Dorso est une figure locale de l'Ile d'Arz, petite île située dans le Golfe du Morbihan. C'est une femme de tempérament, confrontée aux joies et aux épreuves de la vie. Une vie rustre de femme de pêcheur, puis de veuve qui devra survivre, tant bien que mal, aux conditions précaires que lui imposent une vie solitaire et rude.
L'auteure retrace la vie d'Anna Dorso d'une façon chronologique, de sa naissance (1902) à sa mort (1992). Elle tire ses renseignements des informations dont dispose les autorités locales, les voisins et membres de la famille encore vivants mais aussi des lettres ou photos laissées ou encore des archives départementales de l'époque et autres ouvrages de référence.
A travers la vie d'Anna, c'est la vie des îliens d'Arz qui est ainsi mise dans la lumière, du XIXe au XXe siècle : le travail (entre terre et mer), le climat, le mode de vie, la famille et ses codes, le respect de la foi et les traditions locales, les costumes et chants, les liens avec le continent, la solidarité qui se manifeste ou au contraire les oppositions, cet esprit si particulier aux personnes regroupées sur une petite superficie et confrontées à la rudesse des éléments...
C'est un livre écrit sobrement, sans fioritures. Factuel.
Grâce à la précision des éléments communiqués, mais aussi aux photos présentes dans un petit encart, le lecteur est capable de se représenter clairement ce qu'a été la vie d'Anna qui s'était établie à Gréven, ce qu'a été sa beauté, son caractère, ses relations aux siens et aux autres.
Ce petit livre-hommage d'une femme à une autre femme, femmes qui n'ont pu se rencontrer en son temps mais qui, ici, au travers de ces pages se rencontrent enfin, ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable, et n'aura sans doute pas de portée universelle pour beaucoup, mais pour tous les amoureux du Morbihan et de son golfe, pour tous les habitués de l'Ile d'Arz, c'est un petit ouvrage qui permet aux lieux où l'on pose ses valises de s'incarner et qui fera, je n'en doute pas un instant, que l'on ne les regardera plus de la même façon.
A noter : le livre est préfacé par Jean Bulot, ancien commandant du remorqueur "L'Abeille-Flandre", auteur du livre L'Ile aux capitaines écrit en 1988, et qui a personnellement connu Anna.
Par ailleurs, dans l'avant-propos, l'auteure précise dans quelles circonstances elle a été amenée à écrire ce livre. En fin d'ouvrage, elle adresse un message à Anna qui, l'espère-t-elle, lui parviendra à travers les cieux.
J'avais ce récit biographique dans ma PAL après l'avoir acheté directement à l'auteure lors d'un salon littéraire à proximité de chez moi.
Dans ce petit livre de 101 pages, Anne Marcus fait le récit de la vie d'Anna Dorso, qu'elle n'a pas connue personnellement mais avec laquelle, on le verra à la fin, elle a un lien "familial" indirect.
Anna Dorso est une figure locale de l'Ile d'Arz, petite île située dans le Golfe du Morbihan. C'est une femme de tempérament, confrontée aux joies et aux épreuves de la vie. Une vie rustre de femme de pêcheur, puis de veuve qui devra survivre, tant bien que mal, aux conditions précaires que lui imposent une vie solitaire et rude.
L'auteure retrace la vie d'Anna Dorso d'une façon chronologique, de sa naissance (1902) à sa mort (1992). Elle tire ses renseignements des informations dont dispose les autorités locales, les voisins et membres de la famille encore vivants mais aussi des lettres ou photos laissées ou encore des archives départementales de l'époque et autres ouvrages de référence.
A travers la vie d'Anna, c'est la vie des îliens d'Arz qui est ainsi mise dans la lumière, du XIXe au XXe siècle : le travail (entre terre et mer), le climat, le mode de vie, la famille et ses codes, le respect de la foi et les traditions locales, les costumes et chants, les liens avec le continent, la solidarité qui se manifeste ou au contraire les oppositions, cet esprit si particulier aux personnes regroupées sur une petite superficie et confrontées à la rudesse des éléments...
C'est un livre écrit sobrement, sans fioritures. Factuel.
Grâce à la précision des éléments communiqués, mais aussi aux photos présentes dans un petit encart, le lecteur est capable de se représenter clairement ce qu'a été la vie d'Anna qui s'était établie à Gréven, ce qu'a été sa beauté, son caractère, ses relations aux siens et aux autres.
Ce petit livre-hommage d'une femme à une autre femme, femmes qui n'ont pu se rencontrer en son temps mais qui, ici, au travers de ces pages se rencontrent enfin, ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable, et n'aura sans doute pas de portée universelle pour beaucoup, mais pour tous les amoureux du Morbihan et de son golfe, pour tous les habitués de l'Ile d'Arz, c'est un petit ouvrage qui permet aux lieux où l'on pose ses valises de s'incarner et qui fera, je n'en doute pas un instant, que l'on ne les regardera plus de la même façon.
A noter : le livre est préfacé par Jean Bulot, ancien commandant du remorqueur "L'Abeille-Flandre", auteur du livre L'Ile aux capitaines écrit en 1988, et qui a personnellement connu Anna.
Par ailleurs, dans l'avant-propos, l'auteure précise dans quelles circonstances elle a été amenée à écrire ce livre. En fin d'ouvrage, elle adresse un message à Anna qui, l'espère-t-elle, lui parviendra à travers les cieux.
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