Créée en 1880 par Alexandre Hatier, Hatier est une maison d`édition française spécialisée dans les ouvrages scolaires, En 1900, le premier Bescherelle est édité. Hatier est aujourd`hui le troisième éditeur d`éducation en France.
Défi globe trotteurs : Danemark.
Le recueil, initialement écrit en danois par un aventurier/ethnologue ayant collecté ces contes vers 1900, est amusant à lire, car ces récits sont plein d'humour. La brève préface, qui explique les choix éditoriaux (ethnologiques et littéraires) est très éclairante. les choix (ex. écrire qajaq pour kayak, parler d'homme sans épouse), sont faits avec minutie et même si lire tous ces contes à la suite m'a un peu lassée, ils sont agréable à la lecture, et parfois touchants (que les hommes restent des hommes et les animaux des animaux, notamment, m'a touchée par sa fin. Une autre histoire, celle d'un chasseur sédentaire, met en image la nostalgie d'un homme qui ne peut se résoudre à quitter son village). Les premiers contes traitent surtout de mariage (ex. une tête de baleine enlève une petite fille qui jouait à se marier avec... pour l'épouser). Mais ceux qui m'ont le plus plu se situent après. Mon préféré, déjà citée par une autre critique, est celui d'une baleine et de son âme. Un autre conte montre aussi l'âme : c'est celui de la sorcière qui enlève les enfants dans son sac. Dans ces contes, on voit des hommes sans épouse, maltraités et moqués, et mauvais chasseur (bien chasser, cela semble un critère matrimonial !) mais qui retournent la situation et prennent une revanche sur leur statut. Ainsi, il est question d'un chasseur ayant un bon outil.
Une autre caractéristique de ces contes, c'est la cruauté : pas forcément celle de la nature, dont pourtant, les Inuits dépendent, mais celle des hommes même. Par exemple, des frères qui "embauchent" un conteur, le payant à peine (en un bien maigre morceau de viande pour sa femme et lui) et s'amusent à le tourmenter en lui faisant raconter la mort de ses enfants. Ces personnages dégueulasses (il faut dire les termes, d'autant qu'à la lecture on s'émeut avec le vieillard, c'est donc d'autant plus révoltant) finiront heureusement par payer.
Et puis, c'est aussi la cruauté plus burlesque du Barbe bleue inuit, qui engraisse ses femmes avant de pleurer leur mort (tiens donc); la leur dispensant généreusement, s'amuse le narrateur. Ou bien, outre la cruauté, ou la vantardise (celle du corbeau, celle du menteur) on a aussi droit à la bêtise. On raconte qu'une femme est si belle que la voir tue ? "il faut que je la voie", dit un homme (on se demande ce qui peut mal se passer).
D'autres histoires m'ont paru un peu décousues, et pleines de rebondissements, mais les recueils de conte et celui ci en particulier ont quelque chose de de plaisant. Je compte bien en lire d'autres. Je précise enfin ne pas connaître la culture Inuit, mes connaissances de ces nations se résumant à quelques anecdotes sur l'Inuktikut, langue polysynthétique. Et non, sauf définition très large de mot, les inuits n'ont pas cinquante deux mots pour dire "neige", c'est une légende initiée par Boas. Désolée.
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Une BD fantasy de premières lectures idéale pour les jeunes lecteurs !
Pour la fête de l’école, les élèves et leur enseignante décident de monter un spectacle. Abi est une jeune fille exubérante, très auto-centrée, passionnée de magie qui aurait aimé avoir le rôle de la sorcière. Mais elle prend très à coeur son rôle de metteur en scène, du moins, jusqu’au moment de la représentation.
Déçue de ne pas être la star devant tant de public, Abi abuse de la magie et enchaîne les erreurs dans ses incantations. Le spectacle en est complètement chamboulé mais le public adore cette touche d’originalité et de spontanéité !
Une chouette lecture dans un univers magique, pour aborder l’égoïsme et les maladresses.
Des illustrations aux couleurs vives, un texte court, un récit très dynamique, un marque-page dans le rabat de la couverture, des bonus et des jeux en fin de lecture, de quoi ravir les petits lecteurs !
Je n’ai pas lu les 7 autres tomes et n’ai pas été gênée dans la compréhension mais cette lecture a donné envie à mon fils de découvrir d’autres tomes de cette série divertissante !
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