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Didier [corriger]


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La marche de l’incertitude

Petit récit poétique jumelant la science avec le hasard.



L’auteur nous dévoile l’histoire par petits chapitres. On se perd au fil de la lecture, pour mieux se retrouver à la fin où tous les liens et la chronologie s’éclairent.



Au milieu du livre, on on se demande qui sont tous ces gens, on est parfois à Paris, parfois à Tunis, il y a Sidi Bou Saïd également.



Il faut faire confiance à l’auteur et se laisser aller à la poésie. Quand on ferme le livre, c’est avec le cœur joyeux et l’âme rassurée par les chemins que prend la vie et le hasard.



La marche de l’incertitude c’est le chemin que nous fait prendre ce roman.

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Le Comte de Monte-Cristo

En cette fin du mois de juin à Marseille, il fallait se lever tôt pour profiter d’un peu de fraîcheur. Je quitte mon hôtel, situé juste en face du palais du Pharo où se tenait ma conférence et après un espresso et un pain au chocolat avalés au bar-tabac du coin, je descends vers la Plage des Catalans. A sept heures, la grille s’ouvre, je laisse ma serviette de bain et mes chaussures sur le sable et je m’avance dans l’eau calme et chaude de la Méditerranée. Difficile d’imaginer un début de journée plus tonifiant : je nage plusieurs fois la longueur de la plage, contemplant d’un côté la ville surmontée par la pointe de la Basilique Notre-Dame de la Garde et de l’autre la mer et les îles du Frioul.

La Plage des Catalans me rappelait « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre de Dumas. C’est là, qu’en 1815, au cœur d’un quartier qui autrefois accueillait des immigrants venus d’Espagne, qu’Edmond Dantès, officier de marine marchande, rencontrait Mercédès, la belle catalane pour qui son cœur bat. Mais le cousin de celle-ci, Fernand Mondego, est jaloux et complote avec Danglars, comptable indélicat sur le même navire que Dantès, et le substitut de Villefort, pour lancer une fausse accusation et faire arrêter Dantès qui passera quatorze ans enfermé au Château d’If.

J’ai dévoré « Le Comte de Monte-Cristo » un été alors que je devais avoir treize ans. Je l’ai repris avec le même plaisir, il y a un peu plus de douze ans : je lisais une quarantaine de pages chaque jour dans le métro et le soir, avant qu’ils n’aillent au lit, je racontais les chapitres du jour à mes enfants. Ils étaient fascinés par cette histoire qui mêle aventure, amour et vengeance.

Et donc, bien sûr, en séjour à Marseille, je ne pouvais pas manquer la visite du château d’If, cette ancienne forteresse et ensuite prison posée sur une des îles du Frioul au large de Marseille. If est difficile d’accès car l’île n’as pas de port naturel et les bateaux qui la desservent en accostant le long du rocher sont annulés en cas de vents forts. Je m’armai donc de patience pour trouver le créneau horaire favorable et faire mon pèlerinage vers cette prison qui accueillit de nombreux prisonniers réels, comme des Huguenots pendant les guerres de religion et des leaders de la Commune de Paris, mais dont le détenu le plus célèbre est un personnage de fiction. On visite même la cellule d’Edmond Dantès et un tunnel a été creusé pour communiquer, comme dans le livre, avec celle de l’abbé Faria. Dans le roman d’Alexandre Dumas, c’est cet autre prisonnier qui lui révèle l’existence d’un trésor caché sur l’île de Monte-Cristo. Lorsque le vieil abbé meurt, Dantès prend sa place dans le linceul jeté à la mer et s’échappe ainsi de l’île-prison.

Après son évasion, Dantès débarque à Paris sous les traits du richissime Comte de Monte-Cristo. Les trois marseillais qui avaient comploté pour jeter Edmond Dantès en prison tiennent maintenant le haut du pavé parisien : Danglars est devenu un richissime banquier, Villefort est procureur du Roi. Fernand Mondego, lui, est devenu le Comte de Morcerf, pair de France. Il a épousé Mercédès à qui il a fait croire que Dantès était mort. Monte-Cristo planifie sa vengeance avec patience et fait tomber de haut ceux qui autrefois l’avaient jeté aux oubliettes : Villefort sombre dans la folie, Danglars fait banqueroute et Morcerf se suicide. Mercédès, qui une des premières avait reconnu Dantès derrière l’extravagant comte venu de nulle part, quitte titre et fortune à Paris et retourne à Marseille vivre dans la vieille maison du père d’Edmond que ce dernier lui a légué. Le Comte de Monte-Cristo, lui, s’en va au large, songeur, avait-il le droit, en accomplissant sa vengeance, de se faire justice lui-même et d’ainsi prendre la place de Dieu ?


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Notre-Dame de Paris

Note pour moi-même : rédiger une critique sans faire le parallèle entre Esmeralda et mon ex.



Dressons l’inventaire selon mon ordre de préférence. Le personnage le plus intéressant de cette histoire est le « poète », Pierre Gringoire. Il est nonchalant, philosophe, un peu lâche, assez lucide pour s’écarter de l’intrigue lorsque les choses prennent une mauvaise tournure. C’est qu’il tient à la vie, il aime l’architecture, le théâtre, la kasteel red en terrasse et les highlights de Neymar à Santos. Fermons les yeux sur sa relation presque malsaine avec la chèvre. Claude Frollo, le prêtre, arrive en seconde position. Hugo le veut érudit, passionné (un peu trop), contraint de devenir archidiacre pour subvenir aux besoins de son frère. Il mène une vie simple, somme toute heureuse jusqu’à l’apparition de la Esmeralda. C’est drôle, cela me fait penser à… Non, je dois résister. Le capitaine Phoebus qui, si l’histoire était contemporaine serait quarterback ou harceleur. Puis Quasimodo, le mythe, la légende, le bien dépourvu du beau. Enfin, je n’ai aucun regret à placer Esmeralda en bas de cette liste tant ses décisions (et celle de sa mère) sont absurdes à la fin du roman. Mise à part son geste de compassion au moment du supplice de Quasimodo, l’égyptienne n’est pas un personnage féminin marquant. Typiquement le genre de personne à repousser le 4/10 que je suis en prétextant être sapiosexuelle. J’en conclus donc que je ne suis ni beau ni intelligeant ? Bah remettez-moi une kasteel en 50. « Enfin la nuit vint ; une nuit sans lune, une nuit obscure. »

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