Editions de Lodi [corriger]

Jouée pour la première fois au Palais-Royal le 9 septembre 1668, cette pièce de théâtre écrite en prose ne connut jamais le succès des précédentes représentations du plus célèbre comédien et dramaturge français : « L’Ecole des femmes » (1662), « Le Tartuffe » (1664), « Dom Juan » (1665), « Le Misanthrope » (1666) et « Amphitryon » (13 janvier 1668).



Molière nous entraîne dans une comédie burlesque qui raille les êtres qui s’enrichissent sur le dos d’autrui, toujours prêts à vendre leur âme pour l’appât du gain. En sus de représenter ce personnage cupide, Harpagon est l’archétype de l’avare, de celui qui a des « oursins dans ses poches » et rechigne à dépenser son argent. Cachée dans le jardin et contenant, en espèces sonnantes et trébuchantes, dix mille écus en louis d’or, la précieuse cassette est la colonne vertébrale de la pièce ; elle symbolise toute la déchéance d’une âme ; elle est le cœur d’Harpagon, son vice et sa malédiction.



La richesse suscite toujours les convoitises et se prête à toutes sortes de vilénies machiavéliques, tous genres de bassesses déshonorantes, aussi bien pour les plus riches qui en disposent et l’accumulent que pour les profiteurs qui la convoitent et s’en emparent. Comme disait si bien La Flèche, le valet de Cléante : « La peste soit de l’avarice et des avaricieux » !

C était bien guez !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est le plus célèbre des comédiens et dramaturges français. Le 6 août 1666, « Le médecin malgré lui » est créé au Théâtre du Palais Royal. Cette pièce obtient un grand succès.

Sganarelle et Martine se disputent et elle reçoit des coups de bâton. Elle décide de se venger en le faisant passer pour un médecin célèbre, qu’il n’est pas !

Cette pièce nous montre le monde des médecins de l’époque et ses charlatans. La jalousie et la vengeance sont les principaux thèmes abordés. On a l’impression d’être par moment dans un spectacle de Guignol avec la première scène et ses coups de bâton.

J’ai redécouvert ce classique incontournable que j’avais déjà abordé au collège comme tous les adolescents de toutes les époques. J’avoue l’avoir beaucoup plus apprécié à mon âge. Les explications qui accompagnent presque toutes les éditions sont très intéressantes.

Cette pièce est courte et facile à lire. A redécouvrir !